L'heure de Gloire : La Croix et la Résurrection

Leçon 12, 4e trimestre 14-20 Décembre 2024

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Sabbat- Après-Midi 14 Décembre

Verset à mémoriser

« Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix.” Jean 18 : 37


« Un tremblement de terre avait marqué le moment où le Christ avait abandonné sa vie ; un autre tremblement de terre signala son triomphe. Celui qui avait vaincu la mort et le sépulcre sortit du tombeau avec l’allure d’un conquérant, au milieu des convulsions du globe, du jaillissement des éclairs et du grondement du tonnerre. Quand il reviendra sur la terre, il ébranlera « non seulement la terre, mais aussi le ciel. » 1Hébreux 12:26. « La terre chancelle comme un homme ivre; elle vacille comme une cabane. » « Les cieux seront roulés comme un livre. » « Les éléments embrasés se dissoudront, et la terre, avec les œuvres qu’elle renferme, sera consumée. » « Mais l’Eternel est un refuge pour son peuple, une forteresse pour les enfants d’Israël ». Hébreux 12:26 ; Isaïe 24:20 ; 34:4 ; 2 Pierre 3:10 ; Joël 3:16 ». Jésus Christ, p. 784.1

« A la mort de Jésus, les soldats avaient vu la terre enveloppée de ténèbres en plein midi ; à la résurrection, ils virent la nuit illuminée par la splendeur des anges, et ils entendirent les habitants du ciel chanter d’une voix joyeuse et triomphante : Tu as vaincu Satan et les puissances des ténèbres ; tu as englouti la mort dans la victoire ! » Jésus Christ, p. 784.2

« Le Christ sortit glorifié de la tombe, à la vue de la garde romaine. Les soldats, les regards rivés sur celui qu’ils avaient récemment raillé et tourné en dérision, reconnurent, dans cet Être glorifié, le prisonnier pour qui, au tribunal, ils avaient tressé une couronne d’épines; celui qui n’avait offert aucune résistance à Pilate et à Hérode, et dont le corps avait été lacéré par les verges; celui qui avait été cloué à la croix, et devant qui les prêtres et les chefs satisfaits avaient hoché la tête, en disant: “Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même.”3Matthieu 27:42. C’était bien celui qui avait été déposé dans le tombeau neuf de Joseph. Un décret du ciel avait rendu la liberté au captif. Des montagnes accumulées sur son sépulcre n’eussent pu l’empêcher d’en sortir. » Jésus Christ, p. 784.3

Dimanche 15 décembre

Qu'est-ce que la Vérité ?


Lisez Jean 18:33-38. De quoi Pilate et Jésus parlaient-ils?

« L’attitude de Jésus étonnait Pilate. Il se demandait : Cet homme se désintéresse-t-il des poursuites dirigées contre lui parce qu’il ne se soucie pas de sauver sa vie? Voyant Jésus supporter les injures et les moqueries sans se défendre, il sentait bien que l’accusé ne pouvait être aussi injuste que les prêtres en fureur. Pour savoir la vérité et se soustraire en même temps au tumulte de la foule, Pilate prit Jésus à part, et l’interrogea de nouveau : “Es-tu le roi des Juifs ?” Jésus Christ , p . 729.1

« Jésus ne répondit pas directement. Il savait que le Saint-Esprit s’efforçait de gagner Pilate, aussi lui donna-t-il l’occasion d’exprimer sa conviction. « Est-ce de toi-même que tu dis cela, demanda-t-il, ou d’autres te l’ont-ils dit de moi ? » En d’autres termes, la question de Pilate s’inspirait-elle des accusations formulées par les prêtres, ou du désir d’obtenir du Christ de la lumière ? Pilate comprit, mais un sentiment d’orgueil s’éleva en son cœur ; il n’avoua pas la conviction qui s’était emparée de lui. “Moi, suis-je donc Juif? dit-il. Ta nation et les grands-prêtres t’ont livré à moi ; qu’as-tu fait ? » Jésus-Christ, p. 729.2

« Pilate avait laissé passer une occasion unique. Néanmoins Jésus ne voulut pas le laisser sans lui donner plus de lumière. Sans répondre directement à la question de Pilate, il définit clairement sa mission, faisant comprendre au gouverneur qu’il n’était pas à la recherche d’un trône terrestre. Jésus Christ 729.3

« Jésus dit : « Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi, afin que je ne sois pas livré aux Juifs ; mais maintenant, mon royaume n’est pas d’ici-bas. Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis : je suis roi. Voici pourquoi ... je suis venu dans le monde : pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. » Jésus Christ, p. 729.4

« Christ déclara que sa Parole est la clé du mystère pour ceux qui sont préparés à la recevoir. Cette Parole se recommandait elle-même, et le secret des progrès du royaume de vérité résidait dans la puissance de cette Parole. Jésus désirait faire comprendre à Pilate que son âme ruinée ne pouvait être restaurée qu’à une condition : recevoir et s’approprier la vérité. » Jésus Christ, p. 729.5

« Pilate désirait connaître la vérité. Il y avait de la confusion dans son esprit. Il écoutait attentivement les paroles du Sauveur et un vif désir naissait en son cœur de savoir ce qu’était vraiment la vérité et comment il pourrait l’obtenir. « Qu’est-ce que la vérité ? » demanda-t-il. Mais il n’attendit pas la réponse. Rappelé aux préoccupations du moment par le tumulte du dehors, car les prêtres réclamaient une décision immédiate, il sortit au-devant des Juifs et leur dit avec solennité : « Moi, je ne trouve aucun motif contre lui ».” Jésus Christ, p. 730.1

« La question de l'économat occupe une place importante et vitale dans la vie et le service du chrétien. Chaque croyant y est profondément et constamment intéressé. Dans une claire compréhension des principes de l'économat doit s'inclure notre adhésion au principe de la souveraineté de Dieu, de son droit de propriété sur toutes choses et du don de sa grâce en notre faveur. Tandis que nous progressons dans la connaissance de ces principes, nous comprenons mieux la manière dont l'amour et la grâce de Dieu opèrent dans nos vies. » CE 5.2.

Lundi 16 Décembre

Voici l'homme


Lisez Jean 18:38-19:5. Comment Pilate avait-il essayé de persuader le peuple à demander la libération de Jésus?

« Il, sortit au-devant des Juifs et leur dit avec solennité : « Moi, je ne trouve aucun motif contre lui. » Jésus Christ, p. 730.1.

« En voyant que Jésus avait quelque chance d’être relâché, ils furent prêts à le mettre en pièces. Bruyamment ils menacèrent Pilate des censures du gouvernement romain, lui reprochant de refuser de condamner Jésus qui, disaient-ils, s’était élevé contre César. On entendit des voix irritées déclarer que l’influence séditieuse de Jésus était connue dans tout le pays. Les prêtres disaient : « Il soulève le peuple, en enseignant dans toute la Judée, depuis la Galilée où il a commencé, jusqu’ici. » Jésus Christ, p. 730.3

. « On entendit des voix irritées déclarer que l’influence séditieuse de Jésus était connue dans tout le pays. Les prêtres disaient : « Il soulève le peuple, en enseignant dans toute la Judée, depuis la Galilée où il a commencé, jusqu’ici. » Jésus -Christ, p. 730.3

« Pilate n’avait aucunement l’intention de condamner Jésus. Il savait que les Juifs étaient poussés par la haine et par leurs préjugés ; il connaissait son devoir : la justice voulait que le Christ fût immédiatement relâché. Mais Pilate redoutait le mauvais vouloir du peuple. S’il refusait de leur livrer Jésus, une révolte éclaterait, et cette perspective l’effrayait. Apprenant que le Christ venait de Galilée, il pensa l’envoyer à Hérode, le gouverneur de cette province, qui se trouvait alors à Jérusalem. Pilate espérait ainsi se décharger sur Hérode de la responsabilité du procès. Il y voyait, en même temps, une bonne occasion de mettre fin à une vieille querelle qui existait entre lui et Hérode. En effet, ses prévisions se réalisèrent : les deux magistrats devinrent amis, à l’occasion du procès du Sauveur ». Jésus Christ, p. 730.4

« Si endurci qu’il fût, Hérode n’osa pas ratifier la condamnation du Christ et préféra se décharger de cette terrible responsabilité, en renvoyant Jésus au tribunal romain. » Jésus-Christ, p. 734.1

« Pilate éprouva beaucoup de déception et de déplaisir lorsque les Juifs revinrent avec leur prisonnier ; il leur demanda d’un ton impatient ce qu’ils voulaient de lui, leur rappelant qu’il avait déjà interrogé Jésus et n’avait trouvé en lui aucun mal ; il leur dit qu’ils s’étaient bornés à formuler des plaintes à son sujet, sans réussir à établir une seule preuve à sa charge. Hérode, le tétrarque de la Galilée, qui était de leur nation, n’avait, lui non plus, rien trouvé dans l’accusé qui méritât la mort. « Je le relâcherai donc, après l’avoir fait châtier », ajouta Pilate. C’est ici que Pilate fit preuve de faiblesse. Tout en déclarant que Jésus était innocent, il consentit à le faire battre de verges pour accorder une satisfaction à ses accusateurs. Jésus-Christ , p. 734.2

“Pourtant, en ce moment même, Pilate ne fut pas abandonné à son aveuglement. Un message divin le mit en garde contre l’acte qu’il était sur le point d’accomplir. En réponse à la prière du Christ, la femme de Pilate avait reçu la visite d’un ange du ciel : le Sauveur lui était apparu en songe et elle avait conversé avec lui. Bien qu’elle ne fût pas juive, la femme de Pilate n’avait eu aucun doute au sujet du caractère et de la mission de Jésus. Elle savait qu’il était le Prince de Dieu. Elle l’avait vu dans la salle du tribunal pendant qu’on l’interrogeait, alors que les mains divines étaient étroitement liées comme celles d’un criminel. Elle avait été témoin de la besogne impie accomplie par Hérode et ses soldats et avait entendu les accusations furieuses des prêtres et des anciens, remplis d’envie et de malice. Elle avait entendu les paroles : « Nous avons une loi, et d’après cette loi, il doit mourir.” Elle avait vu Pilate livrer Jésus à la flagellation après avoir déclaré : « Je ne trouve aucun motif contre lui. » Elle l’avait vu condamner le Christ et le remettre à ses meurtriers. Elle avait vu la croix dressée sur le Calvaire, dans l’obscurité répandue soudain sur la terre, tandis que retentissait le cri mystérieux : « Tout est accompli. » Ensuite une autre scène s’était présentée à ses yeux : le Christ assis sur le grand trône blanc, alors que la terre chancelait dans l’espace et que les meurtriers du Sauveur s’enfuyaient loin de sa présence glorieuse. Elle se réveilla en poussant un cri d’horreur, et écrivit aussitôt à Pilate un message d’avertissement. JC 735.1

Mardi 17 Décembre

« C'est fini »


« Dès que Jésus est cloué à la croix, des hommes robustes se saisissent de celle-ci, la dressent, la plantent brutalement à l’endroit qui a été préparé et le Fils de Dieu en éprouve une excessive souffrance. Ensuite Pilate rédige une inscription en hébreu, en grec et en latin, et la fait placer sur la croix, au-dessus de la tête de Jésus. On y lit: “Jésus de Nazareth, le Roi des Juifs.” Cette inscription mécontente les Juifs. Ils ont crié, dans la cour du tribunal de Pilate: “Crucifie-le!” “Nous n’avons de roi que César”, affirmant ainsi que celui qui reconnaît un autre roi est un rebelle. Pilate s’est donc inspiré du sentiment exprimé par eux. Aucun délit n’est mentionné, si ce n’est que Jésus est le roi des Juifs. Cette inscription est une reconnaissance virtuelle de la fidélité que les Juifs doivent au pouvoir romain. Elle donne à entendre qu’ils jugent digne de la peine de mort quiconque prend le titre de roi d’Israël. Les prêtres se sont dupés eux-mêmes. Alors qu’ils tramaient la mort du Christ, Caïphe avait déclaré qu’il était convenable qu’un homme mourût pour sauver la nation. Maintenant leur hypocrisie est dévoilée. Pour supprimer le Christ ils se montrent prêts à sacrifier même leur existence nationale ». Jésus-Christ, p 749.3

« Comprenant ce qu’ils ont fait, les prêtres demandent à Pilate de modifier l’inscription : « N’écris pas : Le roi des Juifs ; mais Il a dit : Je suis le roi des Juifs ». Pilate, honteux de la faiblesse qu’il a montrée, n’a que du mépris pour la fourberie de ces prêtres et de ces chefs. Il répond froidement : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. » Jésus-C hrist 750.1

« Une puissance supérieure à Pilate et aux Juifs a voulu que cette inscription fût placée au-dessus de la tête de Jésus. Par ce moyen, la Providence divine fera réfléchir les hommes et les poussera à sonder les Ecritures. Le Calvaire s’élevant à proximité de la ville, une telle proclamation de la messianité de Jésus de Nazareth, vérité vivante, transcrite par une main que Dieu a dirigée, va être remarquée par des milliers de personnes venues à Jérusalem de toutes les contrées ». Jésus- Christ, p. 750.2

Lisez Jean 19:25-27. Quelle scène touchante concernant la mère de Jésus s'est produite à la croix ?

« Tandis que ses regards se promenaient sur la foule qui l’entourait, une silhouette attira son attention. Au pied de la croix se tenait sa mère, soutenue par Jean. Elle n’avait pu se résigner à rester éloignée de son fils ; sachant que la fin était proche, Jean l’avait ramenée auprès de la croix. A sa dernière heure, le Christ se souvint de sa mère. Regardant son visage ravagé de douleur, puis celui du disciple, il dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit à Jean : « Voici ta mère. » Jean comprit les paroles du Christ et accepta le dépôt qui lui était confié. Il emmena tout de suite Marie chez lui, et dès ce moment il en prit un tendre soin. O quel Sauveur plein de compassion et d’amour ! Au milieu de ses souffrances physiques et de l’angoisse de son esprit, il avait une pensée de sollicitude pour sa mère. Il n’avait pas d’argent à lui laisser ; mais il était lui-même dans le cœur de Jean comme un joyau enchâssé dans un écrin ; et il fit à son disciple un legs précieux, sa mère, assurant à Marie ce dont elle avait le plus grand besoin : la tendresse d’un être qui l’aimait parce qu’elle aimait Jésus. En l’accueillant comme un dépôt sacré, Jean obtenait une riche bénédiction. Marie devait lui rappeler, sans cesse, son Maître bien-aimé. » Jésus_ Christ 755.4

Lisez Jean 19:28-30. Quelle est la signification des derniers mots de Jésus : « Tout est achevé » ?

« Quand ce cri puissant : « Tout est accompli », jaillit des lèvres du Christ, des prêtres officiaient dans le temple. C’était l’heure du sacrifice du soir. On allait immoler l’agneau représentant le Christ. Toutes les personnes présentes avaient les yeux fixés sur le prêtre, paré de ses vêtements magnifiques, si pleins de signification, et tenant le couteau à la main, comme Abraham se disposant à immoler son fils. Mais voilà que la terre oscille, car le Seigneur s’approche. Le voile intérieur du temple, comme sous l’effet d’une main invisible, se déchire avec bruit, du haut en bas, et les regards de la foule pénètrent dans le lieu autrefois rempli de la présence de Dieu. C’est là que Dieu avait manifesté sa gloire au-dessus du propitiatoire. Personne, excepté le grand prêtre, ne soulevait le voile qui séparait ce lieu du reste du temple. Lui seul y entrait une fois par an afin de faire propitiation pour les péchés du peuple. Mais voici que le voile est déchiré en deux. Le lieu très saint du sanctuaire terrestre a perdu son caractère sacré. » Jésus-Christ,, p. 761.1

« L’effroi et le désordre règnent partout. Le couteau s’échappe de la main inerte du prêtre qui est sur le point d’immoler la victime ; et l’agneau s’enfuit. Le symbole a trouvé sa réalité dans la mort du Fils de Dieu. Le grand sacrifice est consommé. La voie qui donne accès au lieu très saint est ouverte. Un chemin nouveau et vivant est préparé pour tous. L’humanité coupable et souffrante n’a plus besoin d’attendre la venue du grand prêtre. Dès ce moment, le Sauveur devait officier dans les cieux des cieux, en tant que prêtre et avocat. On eût dit qu’une voix vivante disait aux adorateurs : Tous les sacrifices et toutes les offrandes pour le péché ont pris fin. Le Fils de Dieu est venu conformément à sa parole : « Voici je viens ... pour faire, ô Dieu, ta volonté ». « Il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire ... avec son propre sang. C’est ainsi qu’il nous a obtenu une rédemption éternelle ». Jésus Christ, p 761.2

Mercredi 18 Décembre

La Tombe Vide


Lisez Jean 20:1-7. Quelle est l'importance pour nous de ce qui est décrit dans ces versets ?

« Ces femmes ne venaient pas toutes de la même direction. Marie-Madeleine, arrivée la première, ayant constaté que la pierre avait été enlevée, s’empressa d’aller le raconter aux disciples. Pendant ce temps les autres femmes survenaient. Une lumière brillait autour du tombeau, mais le corps de Jésus n’y était pas. Comme elles s’attardaient en cet endroit, elles s’aperçurent, tout à coup, qu’elles n’étaient pas seules. Un jeune homme vêtu de vêtements resplendissants se tenait assis au bord du tombeau. C’était l’ange qui avait roulé la pierre. Il avait pris une apparence humaine pour ne point effrayer ces amies de Jésus. Toutefois une lumière céleste resplendissait encore autour de lui, et les femmes prirent peur. Comme elles s’enfuyaient, l’ange les arrêta. “Pour vous, dit-il, soyez sans crainte ; car je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié. Il n’est pas ici ; en effet il est ressuscité comme il l’avait dit. Venez, voyez l’endroit où il était couché, et allez promptement dire à ses disciples qu’il est ressuscité des morts ». Elles regardèrent de nouveau dans la tombe, et elles entendirent une fois de plus la nouvelle merveilleuse. Un autre ange sous forme humaine était là, qui leur dit : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est pas ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée et qu’il disait : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et qu’il ressuscite le troisième jour. » Jésus-Christ , p. 791.3

« Il est ressuscité, il est ressuscité ! Les femmes ne se lassaient pas de répéter ces paroles. Il n’était plus besoin d’aromates. Le Sauveur n’était plus mort, il était vivant. Elles se rappelèrent alors comment, en leur annonçant sa mort, il leur avait dit qu’il ressusciterait. Quel jour pour le monde ! Les femmes s’éloignèrent en hâte du sépulcre, « remplies de crainte et d’une grande joie, et coururent porter la nouvelle à ses disciples ». Jésus- Christ 792.1

Lisez Jean 20:8-10. Quelle était la signification du linceul plié ?

« Marie n’avait pas entendu la bonne nouvelle. Elle se rendit donc auprès de Pierre et de Jean et leur dit avec tristesse : « On a enlevé du tombeau le Seigneur, et nous ne savons pas où on l’a mis. » Les disciples accoururent au sépulcre et trouvèrent les choses comme Marie les avait dites. Ils virent le linceul et le linge, mais leur Maître n’était plus là. On pouvait voir, cependant, qu’il était ressuscité. Les linges mortuaires n’avaient pas été jetés de côté négligemment, mais pliés avec soin et mis chacun à sa place. Jean « vit et il crut ». Il ne comprenait pas encore les passages de l’Ecriture déclarant que le Christ devait ressusciter d’entre les morts ; mais il se souvint des paroles par lesquelles le Sauveur avait annoncé sa résurrection. Jésus-Christ, p. 792.2

« C’est le Christ lui-même qui avait placé avec un si grand soin ces suaires. Lorsque l’ange puissant s’était approché de la tombe, il avait été rejoint par un autre ange qui monta la garde avec sa milice autour du corps du Seigneur. Tandis que l’ange descendu du ciel roulait la pierre, l’autre entrait dans la tombe et déliait le corps de Jésus. Mais ce fut le Sauveur lui-même qui plia ses linges mortuaires et les mit à leur place. Rien n’est insignifiant aux yeux de celui qui dirige les étoiles et les atomes. L’ordre et la perfection caractérisent toutes ses œuvres”. Jésus-Chrsit , p. 792.3.

Jeudi 19 Décembre

Jésus et Marie


Lisez Jean 20:11-13. Que s'est-il passé dans ce passage qui montre que Marie de Magdala ne comprenait toujours pas la signification du tombeau vide ?

« Marie avait suivi Jean et Pierre au tombeau ; elle y resta quand ils retournèrent à Jérusalem. La douleur remplissait son cœur tandis qu’elle regardait dans la tombe vide. S’étant approchée, elle aperçut deux anges, l’un à la tête, l’autre au pied de la fosse où Jésus avait été étendu. « Femme, pourquoi pleures-tu ? » demandèrent-ils. Elle leur répondit : « Parce qu’on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l’a mis. » Jésus-Christ 793.1

« Alors elle se détourna pour chercher quelqu’un qui pût la renseigner sur ce qu’on avait fait du corps de Jésus. Elle entendit une autre voix qui lui disait : « Femme, p « Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai ». Si le tombeau du riche était considéré comme un lieu d’ensevelissement trop honorable pour Jésus, elle-même se chargerait de lui en trouver un autre. Il y avait un tombeau dans lequel la voix du Christ avait fait le vide : c’était celui où Lazare avait reposé. Ne pourrait-elle pas y ensevelir son Maître ? Dans sa douleur elle eût éprouvé une grande consolation si elle avait pu prendre soin du précieux corps du Crucifié. » Jésus-Christ p. 793.2

Lisez Jean 20:14-18. Qu'est-ce qui a tout changé pour Marie ?

« Mais Jésus lui dit de sa voix familière : « Marie ! ». Elle comprit alors que celui qui lui parlait n’était pas un étranger, et s’étant retournée elle vit devant elle le Christ vivant. Dans sa joie, elle oublia qu’il avait été crucifié. Elle s’élança pour embrasser ses pieds, et s’écria : « Rabbouni ». Mais le Christ leva la main et lui dit : Ne me retiens pas ; « car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va vers mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Et Marie alla porter ce joyeux message aux disciples. Jséus-Christ , p. 793.3.

Vendredi 20 Décembre

Pour Aller Plus Loin

« Pendant que le Sauveur se tenait en la présence de Dieu, recevant de lui des dons en faveur de son Eglise, les disciples réfléchissaient au sujet de la tombe vide, ils s’affligeaient et pleuraient. Ce jour, qui était pour tout le ciel un jour de réjouissances, était, pour les disciples, un jour d’incertitude et de confusion. L’incrédulité avec laquelle ils accueillirent le témoignage des femmes montre assez à quel niveau leur foi était descendue. La nouvelle de la résurrection du Christ était si différente de ce qu’ils avaient attendu qu’ils ne pouvaient y croire. C’était trop beau pour être vrai, se disaient-ils. Les oreilles rebattues des doctrines et des théories prétendues scientifiques des sadducéens, ils n’avaient qu’une vague idée de la résurrection. Ils savaient à peine ce que pouvait être la résurrection d’entre les morts et étaient incapables de saisir ce sujet si important ». Jésus-Christ, p. 794.1

« Les anges avaient dit aux femmes : « Allez dire à ses disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée : c’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit. « Ces anges, gardiens du Christ pendant toute sa vie terrestre, avaient assisté à son procès et à sa crucifixion et entendu ce que Jésus avait dit aux disciples. C’est ce qui ressort du message qu’ils envoyèrent à ceux-ci, et qui aurait dû suffire pour les convaincre. De telles paroles ne pouvaient provenir que des messagers du Ressuscité. Jésus-Christ p. 794.2

« Allez dire à ses disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée : c’est là que vous le verrez ». Tous les disciples avaient abandonné Jésus ; la convocation s’adresse à tous. Le Maître ne les a pas rejetés ! Lorsque Marie-Madeleine leur raconta qu’elle avait vu le Seigneur, elle leur répéta l’invitation à se rendre en Galilée. Le même message leur fut envoyé une troisième fois. Après qu’il fut monté vers le Père, Jésus apparut aux autres femmes, disant : « Je vous salue. Elles s’approchèrent, lui embrassèrent les pieds et l’adorèrent. Alors Jésus leur dit : Soyez sans crainte ; allez dire à mes frères de se rendre en Galilée ; c’est là qu’ils me verront. » Jésus-Christ, p. 795.1.

« La première chose que fit le Christ après sa résurrection fut de convaincre ses disciples que son amour et sa sollicitude pour eux n’avaient pas diminué. Pour leur donner la preuve qu’il était leur Sauveur vivant, qu’il avait brisé les chaînes du tombeau, que la mort, cet ennemi, ne pouvait le retenir plus longtemps, et pour leur révéler qu’il gardait pour eux les mêmes sentiments qu’à l’époque où il était leur Maître bien-aimé, il leur apparut à diverses reprises. Il voulait resserrer autour d’eux les liens de son amour. Allez dire à mes frères, dit-il, de se rendre en Galilée ; c’est là qu’ils me verront ! Jésus-Christ, p. 795.2



« La première chose que fit le Christ après sa résurrection fut de convaincre ses disciples que son amour et sa sollicitude pour eux n’avaient pas diminué. Pour leur donner la preuve qu’il était leur Sauveur vivant, qu’il avait brisé les chaînes du tombeau, que la mort, cet ennemi, ne pouvait le retenir plus longtemps, et pour leur révéler qu’il gardait pour eux les mêmes sentiments qu’à l’époque où il était leur Maître bien-aimé, il leur apparut à diverses reprises. Il voulait resserrer autour d’eux les liens de son amour. Allez dire à mes frères, dit-il, de se rendre en Galilée ; c’est là qu’ils me verront ! Jésus-Christ , p. 795.2

« Ce rendez-vous si précis rappela aux disciples les termes dans lesquels le Christ avait annoncé sa résurrection. Néanmoins, ils ne pouvaient pas encore se réjouir et ne réussissaient pas à rejeter leurs doutes et leurs perplexités. Ils ne pouvaient croire les femmes qui leur affirmaient qu’elles avaient vu le Seigneur. Ils pensaient qu’elles avaient eu une hallucination”. Jésus-Christ 795.3