« Il leur dit : Ne vous épouvantez pas ; vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié ; il est ressuscité, il n’est point ici ; voici le lieu où on l’avait mis ».
“Allez dire à ses disciples et à Pierre qu’Il vous précède en Galilée: c’est là que vous le verrez.” Tous les disciples avaient abandonné Jésus; la convocation s’adresse à tous. Le Maître ne les a pas rejetés! Lorsque Marie-Madeleine leur raconta qu’elle avait vu le Seigneur, elle leur répéta l’invitation à se rendre en Galilée. Le même message leur fut envoyé une troisième fois. Après qu’il fut monté vers le Père, Jésus apparut aux autres femmes, disant: “Je vous salue. Elles s’approchèrent, lui embrassèrent les pieds et l’adorèrent. Alors Jésus leur dit: Soyez sans crainte; allez dire à mes frères de se rendre en Galilée; c’est là qu’ils Me verront.” Jésus- Christ, p. 795.1
« La première chose que fit le Christ après sa résurrection fut de convaincre ses disciples que son amour et sa sollicitude pour eux n’avaient pas diminué. Pour leur donner la preuve qu’il était leur Sauveur vivant, qu’il avait brisé les chaînes du tombeau, que la mort, cet ennemi, ne pouvait le retenir plus longtemps, et pour leur révéler qu’il gardait pour eux les mêmes sentiments qu’à l’époque où il était leur Maître bien-aimé, il leur apparut à diverses reprises. Il voulait resserrer autour d’eux les liens de son amour. Allez dire à mes frères, dit-il, de se rendre en Galilée; c’est là qu’ils me verront! » Jésus Christ, p. 795.2
Lisez Marc 15:42-16:6. Que se passe-t-il dans ce passage, et pourquoi cette histoire est-elle si pertinente pour le récit de la résurrection?
« Le Sabbat étant passé, Marie de Magdala se rendit de grand matin, comme il faisait encore sombre, au sépulcre. D'autres femmes devaient l'y rejoindre, mais Marie fut la première à se rendre au sépulcre. Elles avaient préparé les aromates pour oindre le corps de leur Seigneur. Les femmes furent saisies d'une grande frayeur et s'enfoncèrent le visage dans la terre, car elles ne pouvaient supporter la vue des anges. Les anges furent obligés de cacher leur gloire encore plus résolument avant de pouvoir s'entretenir avec les femmes. Les femmes tremblaient d'effroi. “ Mais l’ange prit la parole, et dit aux femmes : Pour vous, ne craignez pas ; car je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié. Il n’est point ici ; il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où il était couché. » Matthew 28:5, 6.] 12LtMs, Ms 115, 1897, par. 3
« Lorsque Marie trouva la pierre roulée de l'entrée du tombeau, « elle courut trouver Simon Pierre et l'autre disciple que Jésus aimait, et leur dit : Ils ont enlevé le Seigneur du sépulcre, et nous ne savons pas où ils l'ont mis. Pierre sortit donc, ainsi que l'autre disciple, et ils arrivèrent au sépulcre. Il se baissa et, regardant à l'intérieur, il vit les vêtements de lin ; mais il n'entra pas. Simon Pierre, qui le suivait, entra dans le sépulcre, vit les linges étendus, et la serviette qui était autour de sa tête, non pas avec les linges, mais enveloppée dans un endroit à part. L'autre disciple, qui était venu le premier au sépulcre, entra aussi ; il vit et crut. Car ils ne connaissaient pas encore l'Écriture, .... » [Jean 20:2, 3, 5-9). « 10 Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption. (Ps. 16 :10). « 14 (49.15) Comme un troupeau, ils sont mis dans le séjour des morts, La mort en fait sa pâture ; Et bientôt les hommes droits les foulent aux pieds, Leur beauté s’évanouit, le séjour des morts est leur demeure ». Ps. 49 :15. 12LtMs, Ms 115, 1897, par. 4
Lisez Colossiens 2.10-12. Quel est le Mémorial de la Résurrection de Jésus dans le Nouveau Testament ?
« Le Christ s'est reposé dans le tombeau le jour du sabbat, et lorsque les êtres saints du ciel et de la terre se sont réveillés le matin du premier jour de la semaine, il est sorti du tombeau pour reprendre son œuvre d'enseignement envers ses disciples. Mais ce fait ne consacre pas le premier jour de la semaine et n'en fait pas un sabbat. Avant sa mort, Jésus a établi un mémorial du partage de son corps et de l'effusion de son sang pour les péchés du monde, dans l'ordonnance de la Cène, en disant : « Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne ». ( 1 Cor. 11 ; 26). « Et le croyant repentant, qui franchit les étapes nécessaires à la conversion, commémore dans son baptême la mort, l'ensevelissement et la résurrection du Christ. Il descend dans l'eau à l'image de la mort et de l'ensevelissement du Christ, et il sort de l'eau à l'image de sa résurrection ... pour vivre une vie nouvelle dans le Christ Jésus ».90, Ellen WHITE, The Faith I Live By, 303.2
“ « L'armée des anges était remplie d'étonnement en voyant les souffrances et la mort du Roi de gloire. Mais ... ils ne s'étonnaient pas que le Seigneur de vie et de gloire ... brise les liens de la mort et sorte de sa prison en triomphateur. Par conséquent, si l'un de ces événements doit être commémoré par un jour de repos, c'est la crucifixion. Mais j'ai vu qu'aucun de ces événements n'avait pour but d'altérer ou d'abroger la loi de Dieu ; au contraire, ils donnent la plus forte preuve de son immutabilité.... » Ellen WHITE, The Faith I Live By, 303.3
« Le sabbat fut institué en Eden, avant la chute, et a été observé par Adam et Eve, ainsi que par toute l'armée céleste. Dieu se reposa le septième jour, le bénit et le sanctifia. J'ai vu que le sabbat ne sera jamais supprimé, mais que les saints rachetés et toute l'armée angélique l'observeront en l'honneur du grand Créateur pour l'éternité.91 » Ellen WHITE, The Faith I Live By, 303.4
Lisez Mc 16:1-8 et 1 Cor 15:1-8. Qu’ont ces Passages en Commun?
« Les femmes qui s’étaient tenues près de la croix du Christ attendirent impatiemment que les heures du sabbat fussent écoulées. Le premier jour de la semaine, de très bonne heure, elles se rendirent au tombeau, apportant des aromates précieux pour oindre le corps du Sauveur. Elles étaient loin de s’imaginer qu’il fût ressuscité d’entre les morts. Le soleil de leur espérance s’était couché, et la nuit s’était faite dans leurs cœurs. Tout en marchant, elles s’entretenaient des œuvres de miséricorde du Christ et de ses paroles de consolation. Mais elles oubliaient qu’il leur avait dit: “Je vous verrai de nouveau.”Jean 16:22. Jésus-Christ, p. 791.1
« Ignorant ce qui se passait à ce moment même, elles s’approchèrent du jardin en se disant: “Qui nous roulera la pierre de l’entrée du tombeau?” Elles savaient bien qu’elles n’auraient pas la force d’enlever la pierre, néanmoins elles poursuivirent leur chemin. Mais voici que, soudain, les cieux furent illuminés d’une gloire qui ne provenait pas du soleil levant. La terre trembla. Elles virent que la grande pierre avait été roulée. Le sépulcre était vide » . Jésus- Christ, 791.2
« Ces femmes ne venaient pas toutes de la même direction. Marie-Madeleine, arrivée la première, ayant constaté que la pierre avait été enlevée, s’empressa d’aller le raconter aux disciples. Pendant ce temps les autres femmes survenaient. Une lumière brillait autour du tombeau, mais le corps de Jésus n’y était pas. Comme elles s’attardaient en cet endroit, elles s’aperçurent, tout à coup, qu’elles n’étaient pas seules. Un jeune homme vêtu de vêtements resplendissants se tenait assis au bord du tombeau. C’était l’ange qui avait roulé la pierre. Il avait pris une apparence humaine pour ne point effrayer ces amies de Jésus. Toutefois une lumière céleste resplendissait encore autour de lui, et les femmes prirent peur. Comme elles s’enfuyaient, l’ange les arrêta. “Pour vous, dit-il, soyez sans crainte; car je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié. Il n’est pas ici; en effet il est ressuscité comme il l’avait dit. Venez, voyez l’endroit où il était couché, et allez promptement dire à ses disciples qu’il est ressuscité des morts.” Elles regardèrent de nouveau dans la tombe, et elles entendirent une fois de plus la nouvelle merveilleuse. Un autre ange sous forme humaine était là, qui leur dit: “Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant? Il n’est pas ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée et qu’il disait: Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et qu’il ressuscite le troisième jour.” Jésus-Christ, p. 791.3
Lisez Marc 16:1-8. Que s’était-il passé et comment les femmes avaient-elles réagi en premier?
« Il est ressuscité, il est ressuscité! Les femmes ne se lassaient pas de répéter ces paroles. Il n’était plus besoin d’aromates. Le Sauveur n’était plus mort, il était vivant. Elles se rappelèrent alors comment, en leur annonçant sa mort, il leur avait dit qu’il ressusciterait. Quel jour pour le monde! Les femmes s’éloignèrent en hâte du sépulcre, “remplies de crainte et d’une grande joie, et coururent porter la nouvelle à ses disciples”. JC 792.1
« Marie n’avait pas entendu la bonne nouvelle. Elle se rendit donc auprès de Pierre et de Jean et leur dit avec tristesse: “On a enlevé du tombeau le Seigneur, et nous ne savons pas où on l’a mis.” Les disciples accoururent au sépulcre et trouvèrent les choses comme Marie les avait dites. Ils virent le linceul et le linge, mais leur Maître n’était plus là. On pouvait voir, cependant, qu’il était ressuscité. Les linges mortuaires n’avaient pas été jetés de côté négligemment, mais pliés avec soin et mis chacun à sa place. Jean “vit et il crut”. Il ne comprenait pas encore les passages de l’Ecriture déclarant que le Christ devait ressusciter d’entre les morts; mais il se souvint des paroles par lesquelles le Sauveur avait annoncé sa résurrection ». Jéus Christ, p. 792.2
« C’est le Christ lui-même qui avait placé avec un si grand soin ces suaires. Lorsque l’ange puissant s’était approché de la tombe, il avait été rejoint par un autre ange qui monta la garde avec sa milice autour du corps du Seigneur. Tandis que l’ange descendu du ciel roulait la pierre, l’autre entrait dans la tombe et déliait le corps de Jésus. Mais ce fut le Sauveur lui-même qui plia ses linges mortuaires et les mit à leur place. Rien n’est insignifiant aux yeux de celui qui dirige les étoiles et les atomes. L’ordre et la perfection caractérisent toutes ses œuvres ». Jésus- Christ, p. 792.3
Lisez Marc 16:9-20. Qu’ajoutent ces versets à l’histoire de la Résurrection?
« Marie avait suivi Jean et Pierre au tombeau; elle y resta quand ils retournèrent à Jérusalem. La douleur remplissait son cœur tandis qu’elle regardait dans la tombe vide. S’étant approchée, elle aperçut deux anges, l’un à la tête, l’autre au pied de la fosse où Jésus avait été étendu. “Femme, pourquoi pleures-tu?” demandèrent-ils. Elle leur répondit: “Parce qu’on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l’a mis.” Jésus-Christ, p. 793.1
« Alors elle se détourna pour chercher quelqu’un qui pût la renseigner sur ce qu’on avait fait du corps de Jésus. Elle entendit une autre voix qui lui disait: “Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu?” A travers ses larmes elle aperçut la forme d’un homme, et, pensant que c’était le jardinier, elle demanda: “Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai.” Si le tombeau du riche était considéré comme un lieu d’ensevelissement trop honorable pour Jésus, elle-même se chargerait de lui en trouver un autre. Il y avait un tombeau dans lequel la voix du Christ avait fait le vide: c’était celui où Lazare avait reposé. Ne pourrait-elle pas y ensevelir son Maître? Dans sa douleur elle eût éprouvé une grande consolation si elle avait pu prendre soin du précieux corps du Crucifié ». Jésus-Christ, p. 793.2
« Mais Jésus lui dit de sa voix familière: “Marie!” Elle comprit alors que celui qui lui parlait n’était pas un étranger, et s’étant retournée elle vit devant elle le Christ vivant. Dans sa joie, elle oublia qu’il avait été crucifié. Elle s’élança pour embrasser ses pieds, et s’écria: “Rabbouni.” Mais le Christ leva la main et lui dit: Ne me retiens pas; “car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va vers mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.” Et Marie alla porter ce joyeux message aux disciples ». Jésus- Christ, p 793.3
Que se passe-t-il dans Marc 16:14 qui n’aurait aucun sens si cette histoire était montée de toute pièce?
« Ce rendez-vous si précis rappela aux disciples les termes dans lesquels le Christ avait annoncé sa résurrection. Néanmoins, ils ne pouvaient pas encore se réjouir et ne réussissaient pas à rejeter leurs doutes et leurs perplexités. Ils ne pouvaient croire les femmes qui leur affirmaient qu’elles avaient vu le Seigneur. Ils pensaient qu’elles avaient eu une hallucination”. Jésus-Christ, p. 795.3
« Les difficultés s’ajoutaient aux difficultés. Leur Maître était mort le sixième jour de la semaine, et au premier jour de la semaine suivante les disciples se trouvaient privés de son corps, et accusés de l’avoir dérobé pour tromper le peuple. Ils désespéraient de réussir jamais à corriger les fausses impressions qui gagnaient du terrain autour d’eux. Ils redoutaient la haine des prêtres et la colère du peuple et soupiraient après la présence du Christ qui les avait secourus dans toutes leurs inquiétudes ». Jésus-Christ, p. 795.4
« Il leur arrivait souvent de redire: “Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël.” Un sentiment de mélancolie s’emparait d’eux quand ils se rappelaient ces paroles: “Si l’on fait cela au bois vert, qu’arrivera-t-il au bois sec?”3Luc 24:21; 23:31. Ils se réunirent dans la chambre haute, fermèrent et verrouillèrent les portes, pressentant pour eux-mêmes un sort pareil à celui de leur Maître bien-aimé ». Jésus-Christ, p. 796.1
Lisez Marc 16:14-20. Qu’a dit Jésus à Ses disciples lorsqu’Il leur est apparu, et que signifient ces paroles pour nous aujourd’hui?
« Arrivés à Jérusalem, les deux disciples entrent par la porte orientale qui, pendant les fêtes, reste ouverte la nuit. Les maisons sont plongées dans l’obscurité et le silence, mais les voyageurs se dirigent à travers les rues étroites, à la lumière de la lune naissante. Ils se rendent à la chambre haute, où Jésus a passé la soirée qui a précédé sa mort. Ils savent que malgré l’heure avancée ils y rencontreront leurs frères; ceux-ci ne se livreront pas au sommeil avant d’avoir acquis une certitude au sujet de la disparition du corps du Seigneur. Ils constatent que la porte de la chambre est barrée avec soin. Ils frappent, mais n’obtiennent pas de réponse; tout est silencieux. Alors ils disent leurs noms. On ouvre avec prudence; ils entrent, et un Autre entre avec eux, invisible. Puis la porte est vite refermée car on redoute les espions ». Jésus Christ, p. 803.1
« Les nouveaux arrivés trouvent tout le monde dans l’agitation et la surprise. On entend, dans la salle, des exclamations de reconnaissance et de louanges. Des voix s’écrient: “Le Seigneur est réellement ressuscité, et il est apparu à Simon.” Ensuite les deux voyageurs, encore tout essoufflés de la course qu’ils viennent d’effectuer, racontent comment Jésus leur est apparu. Ils ont à peine terminé, et quelques-uns font remarquer qu’ils ne peuvent y croire tant c’est beau, quand une autre personne se dresse devant eux. Tous les yeux se fixent sur l’étranger. Personne n’a frappé à la porte; aucun bruit de pas n’a été perçu. Les disciples tressaillent d’étonnement. Puis ils reconnaissent la voix de leur Maître, claire et distincte: “La paix soit avec vous.” Jésus- Christ, p. 803. 2
« Mais eux, “saisis de frayeur et de crainte, ... croyaient voir un esprit. ... Il leur dit: Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi ces raisonnements s’élèvent-ils dans vos cœurs? Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; touchez-moi et voyez: un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’en ai. Et en disant cela, il leur montra Ses mains et Ses pieds.” Jésus- Christ, p. 803.32
« En revoyant les disciples, Jésus leur rappela les paroles qu’il leur avait dites avant sa mort: que tout ce qui était écrit à son égard, dans la loi de Moïse, dans les prophètes et dans les psaumes, devait s’accomplir. “Alors il leur ouvrit l’intelligence pour comprendre les Ecritures. Et il leur dit: Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la repentance en vue du pardon des péchés serait prêchée en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. Vous en êtes témoins”.” Jésus- Christ, p. 805: 1
« Les disciples commencèrent de comprendre la nature et l’étendue de leur œuvre. Ils devaient proclamer au monde les vérités admirables que le Christ leur avait confiées. Les événements de sa vie, sa mort et sa résurrection, les prophéties qui annonçaient ces choses, le caractère sacré de la loi de Dieu, les mystères du plan du salut, le pouvoir que Jésus possède de remettre les péchés, — ils devaient attester toutes ces choses et les faire connaître au monde. Ils devaient annoncer cette bonne nouvelle: la paix et le salut s’obtiennent par la repentance et par le pouvoir du Sauveur ». Jésus- Christ, p. 805 ;2
“Après ces paroles, il souffla sur eux et leur dit: Recevez l’Esprit-Saint. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.” Le Saint-Esprit ne s’était pas encore manifesté dans sa plénitude, car le Christ n’était pas encore glorifié. L’effusion abondante de l’Esprit n’eut lieu qu’après l’ascension du Christ. Tant que les disciples ne l’avaient pas reçue, ils n’étaient pas à même de prêcher l’Evangile. Mais, dès ce moment, le Christ souffla sur eux son Esprit pour leur permettre de remplir les fonctions officielles dans l’Eglise. Comme il leur confiait un mandat sacré, il tenait à bien graver dans leur esprit la pensée que cette œuvre ne pouvait être accomplie sans le secours du Saint-Esprit ». Jésus-Christ, p. 805.3
« La nuit du premier jour de la semaine s’était écoulée lentement. On était à l’heure la plus sombre, celle qui précède l’aube. Le Christ restait prisonnier dans sa tombe étroite; le sceau romain était intact sur la grande pierre; les sentinelles romaines veillaient. Il y avait là des spectateurs invisibles. Des armées de mauvais anges entouraient ce lieu. Si la chose eût été possible, le prince des ténèbres, aidé de sa troupe d’apostats, aurait retenu pour toujours le Fils de Dieu dans sa tombe scellée. Mais une phalange d’anges forts et vaillants entouraient le sépulcre et se préparaient à souhaiter la bienvenue au Prince de la vie. » Jésus Christ, p. 783.1
“Et voici qu’il se fit un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur descendit du ciel.” Cet ange avait quitté les parvis célestes revêtu de la panoplie de Dieu. Les rayons resplendissants de la gloire divine le précédaient, éclairant son chemin. “Son aspect était comme l’éclair et son vêtement blanc comme la neige. La crainte bouleversa les gardes qui devinrent comme morts.” Jésus-Christ, p. 783 ; 2
« Où est maintenant la puissance de votre garde, prêtres et chefs? — Ces soldats courageux qui n’ont jamais reculé devant un pouvoir humain, sont maintenant comme des captifs, pris sans épées et sans lances. Ils regardent un visage qui n’est pas celui d’un guerrier mortel, mais celui de l’être le plus puissant que renferme l’armée du Seigneur. Ce messager occupe la position que Satan a perdue par sa chute. C’est lui qui a annoncé la naissance du Christ sur les collines de Bethléhem. « La terre frémit à son approche, les démons prennent la fuite, et le ciel paraît s’abaisser tandis que l’ange roule la pierre, comme un simple caillou, et qu’ils l’entendent crier: Fils de Dieu, sors; ton Père t’appelle. Ils voient Jésus se dresser hors du sépulcre ouvert, et proclamer : “Je suis la résurrection et la vie.” Tandis qu’il s’avance revêtu de majesté et de gloire, l’armée angélique s’incline profondément pour adorer le Rédempteur, et l’accueille par ses chants de louanges ». Jésus- Christ, p. 783. 3
« Un tremblement de terre avait marqué le moment où le Christ avait abandonné sa vie; un autre tremblement de terre signala son triomphe. Celui qui avait vaincu la mort et le sépulcre sortit du tombeau avec l’allure d’un conquérant, au milieu des convulsions du globe, du jaillissement des éclairs et du grondement du tonnerre. Quand il reviendra sur la terre, il ébranlera “non seulement la terre, mais aussi le ciel.” “La terre chancelle comme un homme ivre; elle vacille comme une cabane.” “Les cieux seront roulés comme un livre.” “Les éléments embrasés se dissoudront, et la terre, avec les œuvres qu’elle renferme, sera consumée.” “Mais l’Eternel est un refuge pour son peuple, une forteresse pour les enfants d’Israël”.Hébreux 12:26; Esaïe 24:20; 34:4; 2 Peter 3:10; Joël 3:16. » Jésus-Christ, p. 784 3.
« A la mort de Jésus, les soldats avaient vu la terre enveloppée de ténèbres en plein midi; à la résurrection, ils virent la nuit illuminée par la splendeur des anges, et ils entendirent les habitants du ciel chanter d’une voix joyeuse et triomphante: Tu as vaincu Satan et les puissances des ténèbres; tu as englouti la mort dans la victoire! Jésus- Christ p. 784. 2
« Le Christ sortit glorifié de la tombe, à la vue de la garde romaine. Les soldats, les regards rivés sur celui qu’ils avaient récemment raillé et tourné en dérision, reconnurent, dans cet Etre glorifié, le prisonnier pour qui, au tribunal, ils avaient tressé une couronne d’épines; celui qui n’avait offert aucune résistance à Pilate et à Hérode, et dont le corps avait été lacéré par les verges; celui qui avait été cloué à la croix, et devant qui les prêtres et les chefs satisfaits avaient hoché la tête, en disant: “Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même.” C’était bien celui qui avait été déposé dans le tombeau neuf de Joseph. Un décret du ciel avait rendu la liberté au captif. Des montagnes accumulées sur son sépulcre n’eussent pu l’empêcher d’en sortir ». Jésus- Christ, p. 784. 3
« A la vue des anges et du Sauveur glorifié, les soldats romains étaient tombés comme morts. Ils se relevèrent quand le cortège céleste eut disparu à leurs yeux, et gagnèrent l’entrée du jardin aussi rapidement que leurs membres tremblants le leur permirent. Chancelants comme des hommes ivres, ils rentrèrent précipitamment dans la ville, racontant la nouvelle étonnante à ceux qu’ils rencontraient sur leur chemin. Ils se rendaient chez Pilate, mais les autorités juives ayant eu vent de la chose, les appelèrent en leur présence. Ces soldats avaient une étrange apparence. Tremblants et pâles de frayeur, ils affirmèrent la résurrection du Christ; ils racontèrent tout ce qu’ils avaient vu; le temps leur avait manqué pour penser ou pour dire autre chose que la vérité. Ils dirent, en s’exprimant avec peine: C’est le Fils de Dieu qui a été crucifié; nous avons entendu un ange déclarer qu’il était la Majesté du ciel et le Roi de gloire ». Jésus- Christ, p. 785.1
“Les prêtres avaient un visage cadavérique. Caïphe essaya de parler, mais de ses lèvres ne sortit aucun son. Les soldats allaient quitter la salle du conseil quand une voix les rappela. Caïphe avait enfin recouvré la parole. Attendez, attendez, dit-il. Ne dites à personne ce que vous avez vu ». Jésus Christ, p. 785.2
Les soldats furent chargés d’un rapport mensonger. Les prêtres leur donnèrent cet ordre: “Vous direz: Ses disciples sont venus de nuit le dérober, pendant que nous dormions.” Les prêtres se dupaient eux-mêmes. Comment les soldats pouvaient-ils dire que les disciples avaient dérobé le corps pendant qu’ils dormaient? S’ils avaient dormi, qu’en savaient-ils? Et s’il avait été démontré que les disciples s’étaient rendus coupables d’avoir dérobé le corps du Christ, les prêtres n’eussent-ils pas été les premiers à les condamner? D’ailleurs, si les sentinelles avaient dormi près du sépulcre, les prêtres ne se seraient-ils pas empressés de les accuser auprès de Pilate ? » Jésus- Christ, p. 785.3
« Les soldats étaient terrifiés à la pensée de s’accuser eux-mêmes d’avoir dormi à leur poste. C’était là un délit passible de la peine de mort. Allaient-ils rendre un faux témoignage, tromper le peuple, et exposer leur vie? N’avaient-ils pas exercé une vigilance inlassable? Comment pouvaient-ils commettre un parjure pour quelques pièces d’argent? Jéus-Christ, 785. 4
« Afin d’obtenir d’eux le silence, les prêtres donnèrent aux soldats une garantie de sécurité: Pilate, assuraient-ils, ne tenait pas plus qu’eux-mêmes à ce que ce rapport fût répandu. Les soldats romains vendirent aux Juifs leur intégrité pour quelques pièces d’argent. Ils avaient comparu devant les prêtres avec un fardeau: celui d’un message véridique des plus étonnants; ils s’en allèrent avec un autre fardeau: de l’argent, et, sur la langue, un mensonge inventé par les prêtres ». Jésus- Christ, p. 786.1
« Sur ces entrefaites, Pilate avait entendu parler de la résurrection du Christ. Bien qu’il eût la responsabilité d’avoir livré Jésus à la mort, Pilate était resté assez indifférent. Tout en ayant condamné le Sauveur à contre-cœur, et même avec un sentiment de pitié, il n’avait éprouvé jusqu’à ce moment aucun vrai repentir. Après cette nouvelle, terrorisé, il s’enferma dans sa maison, décidé à ne voir personne. Néanmoins les prêtres réussirent à s’introduire auprès de lui et lui contèrent l’histoire qu’ils avaient imaginée, lui demandant de fermer les yeux sur la négligence des sentinelles. Avant d’y consentir, Pilate voulut interroger les soldats en particulier ; ceux-ci, craignant pour leur vie, n’osèrent rien cacher, et le gouverneur obtint d’eux le récit de tout ce qui s’était passé. Il ne poussa pas les choses plus loin, mais dès ce moment il ne connut plus de repos ». Jésus-Christ, p. 786. 2