“« Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’atirerai tous les hommes à moi » (Jean 12:32, LSG).
« L’amour de Dieu est manifesté à l’univers. Le prince de ce monde est jeté dehors. Les accusations que Satan a lancées contre Dieu sont réfutées. L’opprobre qui a été jeté sur le ciel est enlevé pour toujours. Les anges, aussi bien que les hommes, sont attirés vers le Rédempteur. “Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, dit-il, j’attirerai tous les hommes à moi. »” Jéus-Christ, p. 625.3
« L’une des nombreuses personnes qui entouraient le Christ, au moment où il prononça ces paroles, dit alors: “Nous avons appris par la loi que le Christ demeure éternellement; comment donc dis-tu: Il faut que le Fils de l’homme soit élevé? Qui est ce Fils de l’homme?” Alors Jésus leur répondit: “La lumière est encore pour un peu de temps parmi vous. Marchez pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent pas: celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous deveniez des enfants de lumière.” Jéus-Christ, p. 626.1
« Malgré tant de miracles qu’il avait faits devant eux, ils ne croyaient pas en lui.” A une certaine occasion ils avaient demandé au Sauveur: “Quel miracle fais-tu donc,... afin que nous le voyions et que nous te croyions?”4Jean 6:30. Des signes innombrables avaient été donnés; mais les Juifs avaient fermé leurs yeux et endurci leurs cœurs. Même après que le Père avait parlé, et qu’ils ne pouvaient plus demander d’autres signes, ils s’obstinaient à ne pas croire ». Jésus Christ, p. 626.2
“Cependant, même parmi les chefs, plusieurs crurent en lui; mais à cause des pharisiens, ils ne le confessaient pas, pour ne pas être exclus de la synagogue.” Ils préféraient la gloire humaine à l’approbation divine. Pour échapper à l’opprobre et à la honte, ils renièrent le Christ et rejetèrent l’offre de la vie éternelle. Nombreux sont ceux qui, à travers les siècles, ont fait de même. Le Sauveur leur adresse à tous ces paroles d’avertissement: “Celui qui aime sa vie la perdra.” “Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles, a son juge: la parole que j’ai prononcée, c’est elle qui le jugera au dernier jour.” Jésus-Christ, p. 626.3
Lisez Jean 3:25-36. Comment Jean-Baptiste se comparait-il à Jésus?
« Les disciples de Jean vinrent lui exposer leurs griefs en disant : « Rabbi, celui qui était avec toi au delà du Jourdain et dont tu as rendu témoignage, voici qu'il baptise, et tous viennent à Lui ». Jean possédait les faiblesses communes de la nature humaine. Dans cette affaire, il fut soumis à une rude épreuve. Son influence en tant que prophète de Dieu avait été plus grande que celle de tout autre homme jusqu'au début du ministère du Christ ; mais la renommée de ce nouveau maître attirait l'attention de tout le monde et, par conséquent, la popularité de Jean diminuait. Ses disciples lui présentèrent la vérité : Jésus baptise, et tous viennent à Lui ». Spirit of Prophecy, Vol.2, p. 136.4
« Jean se trouvait dans une position dangereuse ; s'il avait justifié la jalousie de ses disciples par un mot de sympathie ou d'encouragement dans leurs murmures, une division sérieuse aurait été créée. Mais l'esprit noble et désintéressé du prophète brilla dans la réponse qu'il donna à ses disciples « Spirit of Prophecy, Vol.2, p. 136.4
« L'homme ne peut rien recevoir qui ne lui soit donné du ciel. Vous-mêmes me rendez témoignage que j'ai dit : Je ne suis pas le Christ, mais je suis envoyé avant lui. Celui qui a l'épouse est l'époux ; mais l'ami de l'époux, qui se tient debout et l'écoute, se réjouit beaucoup de la voix de l'époux ; c'est pourquoi ma joie est accomplie. Il faut qu'il croisse, et que je diminue. » » Spirit of Prophecy, Vol.2, p. 137. 2
« Si Jean avait manifesté de la déception ou du chagrin d'être supplanté par Jésus, s'il avait laissé ses sympathies s'éveiller en sa faveur, alors qu'il s'apercevait que son pouvoir sur le peuple diminuait, s'il avait un instant perdu de vue sa mission en cette heure de tentation, le résultat aurait été désastreux pour l'établissement de l'Église chrétienne. Les germes de la dissension auraient été semés, l'anarchie aurait surgi, et la cause de Dieu aurait langui faute d'ouvriers compétents ». Spirit of Prophecy, Vol.2, p. 137. 3
« Mais Jean, sans se soucier de ses intérêts personnels, prit la défense de Jésus, témoignant de sa supériorité en tant que Promis d'Israël, dont il était venu préparer la voie. Il s'identifia pleinement à la cause du Christ et déclara que sa plus grande joie était de la voir réussir. Puis, s'élevant au-dessus de toutes les considérations mondaines, il donna ce témoignage remarquable - presque semblable à celui que Jésus avait donné à Nicodème lors de leur entretien secret :- 2SP 138.1
« Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tous; celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai; car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l'Esprit avec mesure. Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » 2SP 138.2
Lisez Jean 1:32-36. Que dit Jean-Baptiste ici au sujet de Jésus, ce que les gens n’attendaient pas du Messie tant attendu
« Les députés de Jérusalem avaient demandé à Jean: “Pourquoi donc baptises-tu?” Ils attendaient sa réponse. Soudain, tandis que son regard parcourait la foule, son œil s’alluma, son visage resplendit, tout son être fut secoué par une vive émotion. La main tendue, il s’écria: “Moi, je baptise d’eau; au milieu de vous, il en est un que vous ne connaissez pas et qui vient après moi; je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale.” Jésus-Christ, p. 118.1
« Ce message clair et sans équivoque devait être rapporté au sanhédrin. Les paroles de Jean ne pouvaient s’appliquer qu’à celui qui avait été promis depuis longtemps. Le Messie était parmi eux! Prêtres et anciens regardèrent autour d’eux, étonnés, espérant découvrir celui dont Jean avait parlé. Mais on ne pouvait le distinguer dans la foule ». Jésus-Christ, p. 118.2
« Quand, lors du baptême de Jésus, Jean l’eut désigné comme l’Agneau de Dieu, une nouvelle lumière se répandit sur l’œuvre du Messie. Ces paroles d’Esaïe revinrent à l’esprit du prophète: “Comme l’agneau qu’on mène à la boucherie.”5Ésaïe 53:7. Au cours des semaines qui suivirent, Jean s’appliqua de nouveau à l’étude des prophéties et à l’enseignement contenu dans le service des sacrifices. Il ne distinguait pas bien entre les deux phases de l’œuvre du Christ — souffrant pour aboutir au sacrifice, puis revenant comme un roi conquérant — mais il comprit que sa venue avait une signification profonde qui échappait aux prêtres et au peuple. Voyant Jésus parmi la foule, revenu du désert, il espéra qu’il donnerait au peuple quelque signe attestant son vrai caractère. Il attendait avec impatience une déclaration du Sauveur touchant sa mission; mais il n’y eut ni déclaration ni signe. Jésus ne fit aucune réponse à l’annonce du Baptiste, se contentant de se mêler aux disciples de Jean, sans donner aucune preuve extérieure de son œuvre particulière et sans rien faire qui pût attirer l’attention sur Lui’. Jésus-Christ, p. 118.3
« Se souvenant de la manière dont Jean avait rappelé les prophéties relatives au Messie et de cette scène du baptême de Jésus, les prêtres et les principaux de la nation n'osèrent pas dire que le baptême de Jean était du ciel. S'ils reconnaissaient dans le Baptiste un prophète, comme ils en étaient pleinement convaincus, comment répudier le témoignage qu'il avait rendu au Fils de Dieu? Et ils ne pouvaient pas dire que le baptême de Jean était des hommes, parce que le peuple croyait que Jean était un prophète. Voilà pourquoi ils répondirent: “Nous ne savons.” Les Paroles de Jésus, p. 235.4
Lisez Jean 6:51-71. Qu’avait dit Jésus, que les gens avaient du mal à accepter?
« Le Sauveur dit: “Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure pas. Moi, je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.” A cette image le Christ va en ajouter une autre. Sa mort était indispensable pour qu’il pût communiquer la vie aux hommes; dans les paroles qui suivent il désigne sa mort comme le moyen du salut. “Le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde.” » Jéus-Christ, p. 378.3
« Irrités, les rabbins demandèrent: “Comment celui-ci peut-il nous donner sa chair à manger?” Ils faisaient semblant d’attacher à ses paroles le même sens littéral que Nicodème quand il demandait: “Comment un homme peut-il naître quand il est vieux?”8Jean 3:4. Ils avaient bien deviné l’intention de Jésus, mais ils n’étaient pas disposés à l’avouer. En détournant le sens de ses paroles ils espéraient créer un préjugé défavorable chez les auditeurs ». Jésus-Christ, p. 379.2
« Le Christ ne consentit pas à adoucir ses déclarations. Au contraire, il réaffirma la même vérité dans un langage encore plus fort: “En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.” Jéus-Christ, p. 379.3
« Les Juifs incrédules né voulurent voir que le sens le plus matériel des paroles du Sauveur. Boire du sang était une chose prohibée par la loi rituelle; on voulut donc voir un sacrilège dans le discours du Christ et on en fit un sujet de discussion. Il y en eut beaucoup, même parmi les disciples, pour dire: “Cette parole est dure, qui peut l’écouter?” Jésus-Christ, p. 380.4
« L’épreuve était trop grande. On vit se refroidir l’enthousiasme de ceux qui avaient voulu s’emparer de sa personne par la force et le couronner roi. Ils déclarèrent que le discours de la synagogue leur avait ouvert les yeux. Ils étaient enfin détrompés. Ses paroles leur donnaient l’impression qu’il avait avoué n’être pas le Messie; ils comprenaient qu’il n’y avait aucune récompense terrestre à attendre pour ceux qui s’attachaient à lui. Ils avaient admiré la puissance qui éclatait dans ses miracles; ils désiraient être délivrés de la maladie et de la souffrance, mais refusaient de partager sa vie de sacrifice. Le mystérieux royaume spirituel dont il avait parlé les laissait indifférents. Les personnes égoïstes et peu sincères qui l’avaient suivi jusque là ne le désiraient plus. Puisqu’il ne voulait pas déployer sa puissance et son influence pour les délivrer du joug romain, ils n’avaient plus rien à voir avec Him. » Jésus-Christ, p. 382.3
« Ayant cessé d’accompagner Jésus, ils ne revinrent jamais sur leur décision. » Jésus- Christ, p. 383.2
Lisez Jean 5:36-38. Que dit Jésus dans ce passage à propos du Père
« Mais j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les oeuvres que le Père m'a donné d'achever, ces mêmes oeuvres que je fais, rendent témoignage de moi, que le Père m'a envoyé. Et le Père lui-même, qui m'a envoyé, a rendu témoignage de moi. Vous n'avez jamais entendu sa voix, et vous n'avez jamais vu son visage. Et sa parole ne demeure pas en vous ; car celui qu'il a envoyé, vous ne le croyez pas. Le témoignage du Père a été rendu. Jésus, après avoir été baptisé, sortit aussitôt de l'eau ; et voici que les cieux lui furent ouverts, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et s'illuminer sur lui ; et voici qu'une voix se fit entendre du ciel, disant : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection ». Signs of the Times 13 Novembre 1893, par. 2
Lisez Mt 3:17, Mt 17:5, Mc 1:11 et Lc 3:22 (voir aussi 2 Pi 1:17, 18). Que dit le Père au sujet de Jésus?
« Leurs yeux distinguèrent et leurs oreilles perçurent des choses qui dépassent la compréhension humaine. Ils virent sa majesté de leurs propres yeux,72 Pierre 1:16. et ils furent assurés que Jésus était vraiment le Messie reconnu par l’univers céleste et à qui patriarches et prophètes avaient rendu témoignage ». Jésus-Christ, p. 420.2
« Alors qu’ils considéraient encore la scène se déroulant sur la montagne, “une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, de la nuée sortit une voix qui disait: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, objet de mon affection. Ecoutez-le.” Ayant contemplé la nuée de gloire, plus lumineuse que celle qui précédait les tribus d’Israël au désert; ayant ouï la voix de Dieu d’une majesté si redoutable qu’elle faisait trembler la montagne, les disciples tombèrent le visage contre terre. Ils restèrent ainsi prosternés, le visage couvert, jusqu’à ce que Jésus s’approchât, les touchât, dissipant leurs craintes de sa voix bien connue: “Levez-vous, soyez sans crainte.” Ils osèrent alors lever les yeux, et virent que la gloire céleste s’était évanouie. Moïse et Elie avaient disparu. Ils se trouvaient sur la montagne, seuls avec Jésus ». Jésus-Christ, p. 420.3
Lorsque Jésus s’était adressé aux Juifs qui étaient venus à la fête des abernacles, quelle fut la réaction de beaucoup de gens dans la foule? ( Voir Jean 7:37-53.)
« Il continua d’enseigner, jour après jour, jusqu’à ce que vînt “le dernier jour, le grand jour de la fête”. Au matin de ce jour le peuple était las. Soudain la voix de Jésus retentit à travers les parvis du temple: » Jésus-Christ, p. 447.2
« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture.” La condition du peuple donnait à cet appel beaucoup de force. On avait assisté à de pompeuses cérémonies, les yeux éblouis de lumière et de couleurs, les oreilles caressées par une musique abondante; pourtant rien dans ce cycle de cérémonies n’avait été de nature à répondre aux besoins de l’esprit, à satisfaire une âme ayant soif de choses impérissables. Jésus invitait tous les assistants à se désaltérer à la source de la vie afin que des fleuves d’eau vive jaillissent de leur sein, pour la vie éternelle ». Jésus-Christ, p. 447.3
« Les gens regardaient avec une crainte respectueuse. Cette voix claire et pénétrante transmettait ses paroles jusqu'aux limites les plus éloignées de l'assemblée. Quel effet ont-elles eu ? « Beaucoup de gens, ayant entendu cette parole, dirent : Certainement, celui-ci est le Prophète. D'autres disaient : C'est le Christ. D'autres encore disaient : Le Christ viendra-t-il de la Galilée ? L'incrédulité s'était installée dans beaucoup d'esprits, parce qu'ils raisonnaient sur de fausses bases. Dans leur ignorance, ils avaient reçu des ouï-dire et supposaient que Jésus était né en Galilée. Or, il était né à Bethléem. Quelques-uns des prêtres et des chefs auraient bien voulu le prendre, mais ils n'osaient pas mettre la main sur lui d'une manière aussi publique. Le peuple n'était pas du même avis que les prêtres et les chefs. Ces derniers envoyèrent des officiers pour s'emparer de Jésus et arrêter cette voix qui éveillait un si grand intérêt dans cette immense assemblée. Les officiers entrèrent en présence du Sauveur ; ils entendirent ses paroles, ils regardèrent son visage, et ce fut comme s'il était glorifié. Ses paroles s'adressaient directement à leurs cœurs ; ils oublièrent leur mission et s'en retournèrent sans Jésus. Les prêtres et les chefs demandèrent : « Pourquoi ne l'avez-vous pas amené ? ». La réponse ne se fit pas attendre : « Jamais homme n'a parlé comme lui. » Signs of The Times, 23 Juillet 1896, par. 3
« Les Pharisiens, en entrant pour la première fois en présence du Christ, avaient ressenti toute cette révérence, toutes ces convictions ; leur esprit et leur cœur étaient profondément émus. Avec une force presque irrésistible, ils furent convaincus que « jamais homme n'avait parlé comme cet homme ». S'ils avaient cédé à l'influence de l'Esprit, ils auraient reçu Jésus et seraient passés de la lumière à une lumière ère encore plus grande ; mais ils s'enveloppèrent de leurs robes de pharisiens et foulèrent aux pieds les convictions de leur conscience. Les pharisiens répondirent aux officiers par le mépris : « Vous aussi, êtes-vous trompés ? Quelqu'un des chefs ou des pharisiens a-t-il cru en lui ? Mais ce peuple qui ne connaît pas la loi est maudit ». Voilà quelqu'un qui était le fondement même des cérémonies juives, qui avait fait la loi, qui l'avait proclamée sur le mont Sinaï, qui en connaissait toutes les phases et tous les principes. Mais il n'a pas été reconnu par les dirigeants d'Israël. » Signs of the Times, 23 Juillet 1896, par. 5
« Nicodème, qui était venu voir le Christ de nuit, avait reçu la lumière. Les leçons du Christ étaient comme une semence déposée dans le cœur, qui devait germer et porter du fruit. Une lumière avait été allumée, qui grandirait et brillerait de plus en plus fort jusqu'au jour parfait. Les paroles de Nicodème avaient du poids auprès des chefs et des Pharisiens, car il était le chef du peuple et siégeait au Sanhédrin. Il dit : « Notre loi juge-t-elle un homme avant de l'avoir entendu et de savoir ce qu'il fait ? » Ils lui répondirent avec une amère dérision : « Toi aussi, tu es de Galilée ? Cherche et regarde, car de la Galilée ne sort aucun prophète. » N'avait-il pas scruté les prophéties ? N'avait-il pas entendu le Christ lui-même ? Il aurait pu témoigner, avec les officiers envoyés pour arrêter Jésus : « Jamais homme n'a parlé comme cet homme. » La leçon donnée cette nuit-là à Nicodème était pour lui comme une lumière qui brille dans un lieu obscur jusqu'à ce que le jour se lève et que l'étoile du jour se lève dans le cœur. Qui sont ceux qui avaient été trompés ? Les hommes qui avaient étouffé la conviction, qui avaient détourné leurs oreilles de la vérité et s’étaient tournés vers les fables. » Signs of the Times, 23 Juillet 1896, par. 6