Alors la nuée couvrit la tente d'assignation, et la gloire de l'Éternel remplit le tabernacle…..La nuée de l'Éternel était de jour sur le tabernacle; et de nuit, il y avait un feu, aux yeux de toute la maison d'Israël, pendant toutes leurs marches.
« Le sanctuaire céleste dans lequel Jésus exerce maintenant son sacerdoce est l’auguste original dont le sanctuaire construit par Moïse était la copie. Dieu avait donné son Esprit aux constructeurs du sanctuaire terrestre, dont le génie artistique était une manifestation de la sagesse divine. Celle-ci éclatait partout: dans les parois du tabernacle, qui paraissaient d’or massif et réfléchissaient en tous sens les sept lumières du chandelier, dans la table des pains de proposition et l’autel des parfums où rutilait l’or poli, dans la riche tapisserie formant le plafond, parsemée de figures de chérubins brodées en bleu, en pourpre et en écarlate. Au-delà du second voile, au-dessus du propitiatoire, la gloire de Dieu se manifestait dans la sainte Shekinah, en présence de laquelle nul, sauf le souverain sacrificateur, ne pouvait pénétrer et vivre ». Tragédie des Siècles, p. 448.3
« L’incomparable splendeur du sanctuaire terrestre reflétait aux regards d’Israël les gloires du tabernacle céleste où Jésus-Christ, notre précurseur, réside maintenant en la présence de Dieu. Le palais du Roi des rois, entouré de mille milliers de servants et de dix mille millions d’assistants; ce temple embrasé de la gloire du trône éternel, où d’étincelants gardiens, les séraphins, adorent en se voilant la face, ne trouvait qu’une pâle image de son immensité et de sa gloire dans les constructions les plus luxueuses érigées par la main des hommes. Néanmoins, les rites qui s’y déroulaient révélaient des faits importants touchant le sanctuaire céleste et l’œuvre qui s’y poursuit pour la rédemption de l’homme ». Tragédie des Siècles, p. 449.1
« Les lieux saints du sanctuaire céleste sont figurés par les deux pièces du sanctuaire terrestre. Lorsque saint Jean eut le privilège de contempler en vision “le temple de Dieu qui est dans le ciel”, il vit “devant le trône sept lampes ardentes”, il y vit aussi un ange “ayant un encensoir d’or”, auquel on “donna beaucoup de parfums, afin qu’il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône”. L’endroit où avait lieu cet office était la première pièce du sanctuaire céleste, puisque le prophète y aperçut les sept lampes ardentes et l’autel d’or, représentés par le chandelier d’or et l’autel des parfums du sanctuaire terrestre. Puis, “le temple de Dieu dans le ciel s’étant ouvert” le révélateur, plongeant les regards au-delà du voile jusque dans le saint des saints, y distingua “l’arche de son alliance”, représentée par le coffret sacré fait par Moïse pour contenir les tables de la loi de Dieu ». Tragédie des Siècles, p. 449 .2
Lisez Exode 35:1-3. Quelle vérité fut réitérée au peuple dans le contexte de la construction du sanctuaire?
« C’est ce que l’Éternel a dit: demain est un jour de repos, le sabbat consacré à l’Éternel. Faites cuire ce que vous avez à cuire, et faites bouillir ce que vous avez à faire bouillir, et gardez le surplus en réserve jusqu’au matin.” Ainsi fut fait, et l’on constata que la manne ne s’était pas gâtée. “Mangez cette nourriture aujourd’hui, leur dit Moïse; car c’est le jour du sabbat de l’Éternel. Vous n’en trouverez pas aujourd’hui dans les champs. Vous en recueillerez pendant six jours, mais le septième jour, qui est le sabbat, il n’y en aura point.” » Patriarches & Prophètes p. 267.3
« Dieu nous demande d’observer son saint jour aussi scrupuleusement qu’au temps d’Israël. Chaque chrétien devrait considérer l’ordre donné aux Hébreux comme le concernant personnellement. Le jour qui précède celui du repos est un jour de préparation. Nos affaires ne doivent en aucun cas empiéter sur les heures sacrées. Mais les soins donnés aux malades sont une œuvre de miséricorde qui ne constitue pas une violation du jour de repos et ne doit pas être négligée. En revanche, il faut éviter tout travail non indispensable. Bien des personnes renvoient jusqu’au commencement du jour de repos de petits devoirs qui devraient être accomplis le jour de la préparation. C’est une erreur. Que ces travaux inachevés restent tels quels jusqu’à la fin du jour de repos. Ce sera un bon moyen de rafraîchir la mémoire de mainte personne oublieuse ». Patriarches et prophètes p. 268.1
« En poussant les hommes à violer le second commandement, Satan cherchait à ravaler leur conception de l’Être suprême. En annulant le quatrième, il voulait les amener à oublier l’Éternel. En effet, selon ce commandement, les droits de Dieu à être obéi et à être seul adoré ont pour base le fait qu’il est le Créateur de tous les êtres. La Bible est formelle sur ce point. On lit dans le prophète Jérémie: PP 310.1 “L’Éternel est le vrai Dieu; il est le Dieu vivant, le Roi éternel. ... Ils disparaîtront de dessus la terre et de dessous les cieux, ces dieux qui n’ont fait ni les cieux ni la terre. C’est l’Éternel qui a créé la terre par sa puissance, affermi le monde par sa sagesse, étendu les cieux par son intelligence. ... Tout orfèvre [aura] honte de son idole;.” Patriarches et Prophètes, p. 310.2
« L’institution du jour de repos, qui date du jardin d’Éden, est donc aussi ancienne que le monde. Ce jour a été dès lors observé par tous les patriarches. Durant la servitude d’Égypte, contraints par leurs chefs de corvée de violer le sabbat, les Israélites avaient presque complètement perdu la notion de sa sainteté. Lorsque la loi fut proclamée au Sinaï, les premiers mots du quatrième commandement furent: “Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier”, ce qui prouve que le sabbat avait été institué antérieurement, c’est-à-dire, comme le dit ce même commandement, lors de la création. C’est pour extirper l’idée de Dieu de l’esprit des hommes que Satan s’est efforcé de renverser ce grand mémorial, bien convaincu que s’il peut les amener à oublier leur Créateur, nul ne s’efforcera plus de résister à la puissance du mal, et que lui, Satan, restera le maître incontesté ». Patriarches et Prophètes, p. 310.4
Lisez Exode 35:4-36:7. Quelles leçons importantes en tirer pour nous aujourd’hui?
« L’institution du jour de repos, qui date du jardin d’Éden, est donc aussi ancienne que le monde. Ce jour a été dès lors observé par tous les patriarches. Durant la servitude d’Égypte, contraints par leurs chefs de corvée de violer le sabbat, les Israélites avaient presque complètement perdu la notion de sa sainteté. Lorsque la loi fut proclamée au Sinaï, les premiers mots du quatrième commandement furent: “Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier”, ce qui prouve que le sabbat avait été institué antérieurement, c’est-à-dire, comme le dit ce même commandement, lors de la création. C’est pour extirper l’idée de Dieu de l’esprit des hommes que Satan s’est efforcé de renverser ce grand mémorial, bien convaincu que s’il peut les amener à oublier leur Créateur, nul ne s’efforcera plus de résister à la puissance du mal, et que lui, Satan, restera le maître incontesté ». Patriarches & Prophètes, p 310.4
« Chacun répondit à l’appel. “Tous ceux dont le cœur était bien disposé et qui étaient animés de sentiments généreux se présentèrent et apportèrent des offrandes à l’Éternel pour la construction de la tente d’assignation, pour tout ce qui concernait le service de cette tente, ainsi que pour les vêtements sacrés. Hommes et femmes accoururent; toutes les personnes de bonne volonté apportèrent boucles, bagues, anneaux, colliers, toute sorte d’objets en or.” Patriarches et Prophètes, p. 318.1
« Tous ceux qui avaient chez eux des étoffes teintes en bleu d’azur, en écarlate, en cramoisi, du fin lin, du poil de chèvre, des peaux de béliers teintes en rouge et des peaux de dauphins, les apportèrent aussi. Tous ceux qui voulaient présenter une offrande d’argent ou d’airain en firent hommage à l’Éternel. Tous ceux qui avaient chez eux du bois d’acacia, pour tous les ouvrages destinés au service, agirent de même ». Patriarches et prophètes, p. 318.2
« Les femmes les plus adroites de leurs mains filèrent elles-mêmes, et elles apportèrent ce qu’elles avaient filé de leurs mains, les étoffes teintes en bleu d’azur, en écarlate, en cramoisi, et le fin lin. Toutes celles qui étaient animées de bons sentiments, et qui avaient de l’habileté, filèrent du poil de chèvre. » PP 318.3
« Les principaux du peuple apportèrent des pierres d’onyx et des pierres à enchâsser, pour l’éphod et le pectoral; des aromates et de l’huile pour le chandelier, pour l’huile d’onction et pour les parfums destinés aux encensements ».” Patriarches & Prophètes, p. 318.4
« Les travaux commencèrent. Jeunes et vieux, hommes, femmes et enfants continuèrent cependant d’apporter leurs offrandes. Bientôt les commissaires du travail découvrirent qu’ils avaient assez de matériaux et même plus qu’il n’en fallait. Alors Moïse fit faire cette proclamation à travers le camp: “Personne, ni homme ni femme, ne doit plus préparer d’offrande pour le sanctuaire. On empêcha donc le peuple d’apporter de nouveaux dons.”(6)Exode 36:6. Si les murmures des Israélites et les châtiments qui les suivirent ont été enregistrés pour servir d’avertissement aux générations futures, leur dévouement, leur zèle et leurs libéralités sont pour nous des exemples à imiter. Tous ceux qui apprécient et aiment les bienfaits du culte public feront preuve du même esprit de sacrifice lorsqu’il s’agira de préparer un lieu où Dieu puisse manifester sa présence, et ils voudront lui offrir ce qu’ils ont de meilleur. La maison de Dieu ne doit jamais avoir de dettes: ce serait un opprobre pour elle. Aussi les fonds nécessaires à son érection doivent-ils affluer au point qu’on puisse dire, comme lors de la construction du tabernacle: “Ne préparez plus d’offrandes.” Patriarches et Prophètes, p. 318.5
Lisez en survol Exode 36:8–39:31. Selon vous, pourquoi des instructions aussi explicites avaient été données? Que nous enseigne cela sur la manière dont Dieu se soucie de chaque détail?
« Le sanctuaire dont parlait l’apôtre, c’était le tabernacle que Moïse construisit sur l’ordre de Dieu pour être la demeure terrestre du Tout-Puissant. “Ils me feront un sanctuaire, et j’habiterai au milieu d’eux.” Les Israélites voyageant alors dans le désert, le tabernacle fut construit de façon à pouvoir être démonté et transporté de lieu en lieu. Néanmoins, cette construction était d’une grande magnificence. Ses parois, faites de planches plaquées d’une forte couche d’or laminé, étaient assemblées et enchâssées dans des socles d’argent. La toiture était formée d’une série de tapis superposés. La couverture extérieure était de peaux, tandis que celle de l’intérieur se composait d’une tapisserie de fin lin sur laquelle étaient brodées des figures de chérubins. Entouré d’une cour ou parvis extérieur, où se trouvait l’autel des holocaustes, le tabernacle — ou la tente — consistait en deux pièces appelées respectivement le lieu saint et le lieu très saint (ou saint des saints). Ces deux pièces étaient séparées par une magnifique draperie. Un voile d’un tissu semblable, formant portière, fermait l’entrée de la première pièce. » Tragédie des Siècles, p. 446.1
Dans le lieu saint, au midi, se trouvait le chandelier à sept lampes éclairant nuit et jour le sanctuaire; au nord il y avait la “table des pains de proposition”, et devant le voile séparant le lieu saint du lieu très saint était l’autel d’or, ou “autel des parfums”, duquel une nuée odoriférante montait chaque jour devant Dieu avec les prières d’Israël. TS 446.2
Le lieu très saint renfermait “l’arche de l’alliance”, coffret de bois précieux, plaqué d’or, contenant les deux tables de pierre sur lesquelles Dieu avait gravé les dix commandements. Le “propitiatoire”, qui en formait le couvercle, était une oeuvre d’art forgée d’une seule pièce d’or massif. A chaque extrémité, il portait un chérubin en or battu. Dans cette pièce, entre les chérubins, se manifestait la présence divine, voilée par une nuée resplendissante. TS 447.1
« Les cérémonies du sanctuaire terrestre comportaient deux phases. Chaque jour de l’année, les sacrificateurs officiaient dans le lieu saint, tandis qu’une fois l’an le souverain sacrificateur accomplissait dans le lieu très saint un rite spécial appelé la purification du sanctuaire. Jour après jour, le pécheur repentant amenait son offrande à la porte du sanctuaire et confessait ses péchés en plaçant ses mains sur la tête de la victime. Il transférait ainsi symboliquement sa culpabilité sur la tête de la victime innocente. L’animal était alors égorgé. “Sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon.” “L’âme de la chair est dans le sang.” La loi de Dieu violée exigeait la mort du transgresseur. Le sang, image de la vie du pécheur dont la victime portait la culpabilité, était introduit par le sacrificateur dans le lieu saint, et aspergé devant le voile derrière lequel se trouvait la loi transgressée. Par cette cérémonie, le péché était figurativement transféré par le sang dans le sanctuaire. Dans certains cas, le sang n’était pas porté dans le lieu saint; mais alors la chair de la victime expiatoire devait être mangée par les fils d’Aaron, selon cette déclaration de Moïse: “L’Eternel vous l’a donnée, afin que vous portiez l’iniquité de l’assemblée.” Les deux cérémonies symbolisaient le transfert des péchés du pénitent au sanctuaire ». Tragédie des Siècles, p. 453.2
« Telle est l’œuvre qui s’accomplissait jour après jour, l’année durant. Les péchés d’Israël étant ainsi portés au sanctuaire, il fallait, par quelque rite spécial, procéder à leur enlèvement. Dieu avait ordonné une purification pour chacune des deux pièces du lieu sacré. “Il fera l’expiation pour le sanctuaire à cause des impuretés des enfants d’Israël et de toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché. Il fera de même pour la tente d’assignation, qui est avec eux au milieu de leurs impuretés.” L’expiation devait aussi servir pour l’autel: “Il le purifiera et le sanctifiera, à cause des impuretés des enfants d’Israël.” TS 454.1
« Une fois l’an, au Grand jour des Expiations, le souverain sacrificateur entrait dans le lieu très saint pour purifier le sanctuaire. Les rites de ce jour achevaient le cycle annuel des cérémonies. On amenait à la porte du sanctuaire deux boucs que l’on tirait au sort: “un sort pour l’Eternel, et un sort pour Azazel.” Le bouc sur lequel tombait le sort pour l’Eternel était immolé en offrande pour les péchés du peuple. Le sacrificateur devait en porter le sang au-dedans du voile, et en faire aspersion devant et sur le propitiatoire, ainsi que sur l’autel des parfums qui était devant le voile ». TS 454.2
“Aaron devait alors poser ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et se conformer aux instructions suivantes: “Et il confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d’Israël, et toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert, à l’aide d’un homme qui aura cette charge. Le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre désolée.” Le bouc émissaire ne rentrait plus dans le camp d’Israël, et l’homme qui l’avait emmené était tenu de laver son corps et ses vêtements avant de rentrer au camp. TS 454.3
Lisez Exode 40:1–38. Comment les Israélites discernaient-ils la présence de Dieu?
« La construction du tabernacle dura environ six mois. Quand tout fut terminé, Moïse examina soigneusement le travail accompli, et le compara avec le modèle qui lui avait été montré sur la montagne et les directives qu’il avait reçues de Dieu. “Et il vit qu’ils l’avaient exécuté conformément aux ordres de l’Éternel. Alors Moïse les bénit.”(10)Exode 39:43. Impatients de curiosité, tous les Israélites s’assemblèrent pour contempler l’édifice. Tandis qu’on l’admirait, plein d’une sainte vénération, la colonne de nuée descendit, flotta au-dessus du sanctuaire et l’enveloppa tout entier. “Et la gloire de l’Éternel remplit le tabernacle(11)Exode 40:34. au point que Moïse lui-même ne put y pénétrer. Profondément émus, les Israélites avaient la preuve que l’ouvrage de leurs mains était agréé. Mais bientôt, la joie qui gonflait tous les cœurs éclata en larmes de reconnaissance et en prières, où chacun demandait silencieusement à Dieu de demeurer avec son peuple ». Patriarches et Prophètes, p. 322.1
« En résumé, Moïse avait construit le sanctuaire terrestre “selon le modèle qu’il avait vu”.(29)Acts 7:44. L’apôtre Paul déclare que “le tabernacle et tous les ustensiles du culte”, lorsqu’ils furent terminés, représentaient le “sanctuaire céleste lui-même(30)Hébreux 9:21-23. Et saint Jean, de son côté, nous dit qu’il vit l’original dans lequel Jésus exerce son ministère en notre faveur et dont le tabernacle construit par Moïse était une miniature ». Patriarches p. 329.3
« Aucun édifice terrestre ne pouvait reproduire l’immensité et la gloire du sanctuaire céleste, demeure du Roi des rois, où “mille milliers d’anges le servent”, et où “des myriades de myriades se tiennent debout devant lui”;(31)Daniel 7:10. temple inondé de la gloire du trône éternel, où les séraphins étincelants, garde du Très-Haut, se couvrent la face en l’adorant. Néanmoins, le sanctuaire terrestre et son rituel avaient pour but de nous communiquer de grandes lumières sur le sanctuaire céleste et l’œuvre qui s’y poursuit pour la rédemption de l’homme. » Patriarches p. 329.4
Lisez Jean 1:14. Comment l’incarnation de Christ est-elle comparée au tabernacle?
« Dieu commanda à Israël, par l’intermédiaire de Moïse: “Ils m’élèveront un sanctuaire, et j’habiterai au milieu d’eux.”14Exode 25:8. Et il habita dans le sanctuaire, au milieu de son peuple. Le symbole de sa présence les accompagna dans tous leurs voyages harassants dans le désert. Ainsi le Christ dressa son tabernacle au milieu du campement humain. Il planta sa tente à côté de celles des hommes, afin de demeurer parmi nous, et de nous familiariser avec son divin caractère et sa vie. “La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » Jésus—Christ, p. 13.3
Dès lors que Jésus est venu habiter parmi nous, nous savons que Dieu connaît nos épreuves et compatit à nos souffrances. Tout fils, toute fille d’Adam est à même de comprendre que notre Créateur est l’ami des pécheurs. Car en toute doctrine de grâce, en toute promesse de joie, en tout acte d’amour, dans tout ce qui nous attire quand nous méditons sur la vie terrestre du Sauveur, nous voyons “Dieu avec nous”. Jésus-Christ, p. 14.1
Lisez Apocalypse 21:1–3. Que nous présente-t-on ici?
« Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus. Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux. Et j'entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu Voilà la compagnie avec laquelle nous désirons nous tenir. Alors montrons-le par nos œuvres, et retirons de nos cœurs tout ce qui peut exclure Jésus. La pluie de l'arrière-saison doit tomber sur le peuple de Dieu. Un ange puissant doit descendre du ciel, et la terre entière doit être illuminée de sa gloire. Sommes-nous prêts à prendre part à l'œuvre glorieuse du troisième ange ? Nos vases sont-ils prêts à recevoir la rosée céleste ? Y a-t-il de la souillure et du péché dans notre cœur ? Si oui, purifions le temple de notre âme et préparons-nous à recevoir les averses de la pluie de l'arrière-saison. Le rafraîchissement de la présence du Seigneur ne viendra jamais dans les cœurs remplis d'impuretés. Que Dieu nous aide à mourir à nous-mêmes, afin que Christ, l'espérance de la gloire, puisse se former en nous ! Je dois avoir l'Esprit de Dieu dans mon cœur. Je ne pourrai jamais aller de l'avant pour accomplir la grande œuvre de Dieu, à moins que le Saint-Esprit ne repose sur mon âme. « Comme la biche soupire après les courants d'eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu. » Le jour du jugement est sur nous. Puissions-nous laver nos robes de caractère et les blanchir dans le sang de l'Agneau ». RH April 21, 1891, par. 11
Au grand jour des récompenses finales, les morts seront “jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres”.(33)Apocalypse 20:12. Cela fait, en vertu du sang expiatoire du Fils de Dieu, les péchés de tous les croyants seront effacés des dossiers du sanctuaire. Ce sera la purification de celui-ci par l’élimination des sombres annales du péché. Patriarches & Prophètes, p. 330.3
« Sur la terre, cette liquidation solennelle: l’expiation définitive et l’effacement des péchés, était figurée par le cérémonial du grand jour des expiations ou de la purification du sanctuaire. Ce cérémonial consistait, en vertu du sang de la victime, à éliminer définitivement du sanctuaire tous les péchés qui s’y étaient accumulés et à les emporter au désert. » Patriarches, & Prophètes, p. 303. 3
« Satan est l’auteur du mal et l’instigateur de tous les péchés qui ont causé la mort du Fils de Dieu, et la justice exige qu’il subisse la peine capitale. L’œuvre du Sauveur en vue de la rédemption de l’homme ne sera donc complète que par la purification des impuretés qui souillent le sanctuaire céleste. Cela se produira lorsqu’ils seront placés sur la tête de Satan pour qu’il en subisse la pénalité finale, de même que cela se faisait dans le service rituel, où le cycle annuel se terminait par la purification du sanctuaire et la transmission des péchés sur la tête du bouc émissaire ». Patriarches & Prophètes, p. 330.5
On voit par là que les cérémonies du tabernacle, comme celles du temple qui le remplaça, inculquaient jour après jour aux enfants d’Israël les grandes vérités se rattachant à la mort et au ministère de Jésus-Christ. Une fois l’an, tous les esprits se portaient sur le dénouement du grand conflit entre le Fils de Dieu et Lucifer: la purification totale et définitive de l’univers par la disparition éternelle du péché et des pécheurs ». Patriarches & Prophètes, p. 331.1