Le Chemin la Vérité et la Vie

Leçon 10, 4e Trimestre-- 30 Novembre-6 Décembre 2024.

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Sabbat Après-Midi , 30 Novembre

Verset à Mémoriser :

« Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui qui l’a fait connaître. » Jean 1 :18


« Jésus est venu dans la pauvreté et l’humiliation afin d’être pour nous un exemple en même temps qu’un Rédempteur. Comment eût-il pu enseigner l’humilité s’il était venu entouré de pompes royales ? Comment eût-il pu présenter des vérités aussi tranchantes que celles contenues dans le sermon sur la montagne ? Où serait l’espoir des petits si Jésus était venu vivre en roi parmi les hommes ? » Jésus-Christ, p. 119.5

« Aux yeux des foules, toutefois, il paraissait impossible que Celui que Jean leur avait désigné pût réaliser leurs hautes ambitions. C’est pourquoi beaucoup furent déçus et restèrent perplexes ». Jésus-Christ, p. 120.1

« Prêtres et rabbins attendaient de Jésus la promesse d’un prompt rétablissement du royaume d’Israël: elle ne vint pas. Ils attendaient avec anxiété un tel roi, et ils l’eussent reçu. Ils n’étaient pas prêts à accueillir celui qui cherchait à établir dans leurs cœurs un royaume de justice et de paix ». Jésus- Christ, p 120.2

« Les paroles par lesquelles Nathanaël donna la première expression à sa foi, paroles si ardentes et sincères, furent une douce musique aux oreilles de Jésus, qui lui répondit : « Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci ! » Le Sauveur considérait avec joie l’œuvre qui lui était réservée : prêcher la bonne nouvelle aux débonnaires, panser les cœurs brisés, et publier la liberté à ceux que Satan retenait captifs. Il ajouta, songeant aux précieuses bénédictions qu’il apportait aux hommes : « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme ». Jésus-Christ, p. 125.2

« Les paroles par lesquelles Nathanaël donna la première expression à sa foi, paroles si ardentes et sincères, furent une douce musique aux oreilles de Jésus, qui lui répondit : « Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci ! » Le Sauveur considérait avec joie l’œuvre qui lui était réservée : prêcher la bonne nouvelle aux débonnaires, panser les cœurs brisés, et publier la liberté à ceux que Satan retenait captifs. Il ajouta, songeant aux précieuses bénédictions qu’il apportait aux hommes : « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme ». Jésus-Christ, p. 125.2

Dimanche 1er Décembre

Je Vous Ai Donné un Exemple


Lisez Jean 13:1-20. Que s'est-il passé ici et pourquoi cette histoire est-elle si importante ? Quelles leçons Jésus a-t-il cherchées à enseigner ?

« Les disciples ne manifestaient aucun désir de se rendre un service mutuel. Jésus attendit un instant pour voir ce qu’ils feraient. Ensuite il se leva de table, lui, le Maître divin. Après s’être dépouillé du vêtement de dessus qui eût gêné ses mouvements, il se ceignit d’un linge. Les disciples, dont la curiosité était éveillée, regardaient en silence. “Ensuite il versa de l’eau dans un bassin et se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait comme ceinture.” Alors leurs yeux s’ouvrirent. Leurs cœurs se remplirent de honte et d’humiliation. Ils comprirent le reproche silencieux, et se virent eux-mêmes sous un jour tout nouveau ». Jésus-Christ, p. 647.3

« C’est ainsi que le Christ témoigna son amour envers ses disciples. Leur égoïsme l’affligeait profondément, mais il ne voulut pas entrer en discussion à ce sujet avec eux et préféra leur donner un exemple qu’ils ne devaient jamais oublier. Son amour pour eux ne se laissait pas facilement troubler ou anéantir. Il savait que le Père lui avait remis toutes choses, et que lui-même procédait de Dieu et s’en allait à Dieu. Pleinement conscient de sa divinité, il avait cependant mis de côté sa couronne et son vêtement royal, pour prendre la forme d’un serviteur. Ce fut l’un des derniers actes de sa vie sur la terre ». Jésus-Christ p. 648.1

« Avant la Pâque, Judas s'était réuni une seconde fois avec les prêtres et les scribes, et avait conclu un contrat pour livrer Jésus entre leurs mains. Pourtant, il se mêla ensuite aux disciples, comme s'il était innocent de toute faute et s'intéressait aux préparatifs de la fête. Les disciples ne savaient rien du dessein de Judas. Jésus seul pouvait lire son secret. Pourtant, il ne l'a pas dénoncé. Jésus avait faim de son âme. Il ressentait pour lui le même fardeau que pour Jérusalem lorsqu'il pleurait sur la ville condamnée. Son cœur criait : « Comment puis-je t'abandonner ?

« Le pouvoir contraignant de cet amour a été ressenti par Judas. Lorsque les mains du Sauveur baignaient les pieds souillés et les essuyaient avec la serviette, le cœur de Judas tressaillait de part en part de l'impulsion qui le poussait à confesser son péché. Mais il n'a pas voulu s'humilier. Il endurcit son cœur contre la repentance, et les anciennes impulsions, pour l'instant mises de côté, le contrôlent à nouveau. Judas est maintenant offensé par l'acte du Christ qui lave les pieds de ses disciples. Si Jésus pouvait s'humilier ainsi, pensait-il, il ne pouvait pas être le roi d'Israël. Tout espoir d'honneur dans un royaume temporel était anéanti. Judas est convaincu qu'il n'y a rien à gagner à suivre le Christ. Après l'avoir vu se dégrader, comme il le pensait, il est confirmé dans son intention de le renier et s'avoue trompé. Il était possédé par un démon, et il résolut d'achever l'œuvre qu'il avait accepté de faire en trahissant son Seigneur ». DA 645.1

« Judas, ayant essayé d’occuper la première place en se mettant à table, se trouva donc être servi le premier par le Christ qui avait pris l’attitude d’un serviteur. Jean, envers qui Judas avait manifesté tant d’amertume, fut laissé le dernier ; mais il ne s’en offensa pas. Les disciples furent profondément émus en voyant le Christ agir ainsi. Quand vint le tour de Pierre, celui-ci s’écria avec étonnement : « Toi, Seigneur, tu me laverais les pieds ! » La condescendance du Christ lui brisait le cœur. Il était tout honteux de penser qu’aucun d’eux n’avait voulu rendre ce service. Jésus lui répondit : « Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant, mais tu le comprendras dans la suite.” Pierre ne pouvait se résoudre à voir le Maître, qu’il considérait comme le Fils de Dieu, jouer ce rôle inférieur. Son âme se révoltait contre une pareille humiliation. Il ne comprenait pas que c’était pour cela que le Christ était venu dans le monde. Il s’écria avec énergie : « Non, jamais tu ne me laveras les pieds. » Jéus-Christ, p. 649.1

« Alors le Christ dit à Pierre avec solennité : « ‘Si je ne te lave, tu n’as point de part avec moi. » Le service que Pierre refusait était l’image d’une purification plus importante. Le Christ était venu pour laver les cœurs de la souillure du péché. En ne permettant pas à Jésus de lui laver les pieds, Pierre refusait la purification plus importante symbolisée par cet acte. Il rejetait virtuellement son Maître. Ce n’est pas humilier le Sauveur que de lui laisser opérer notre purification. La vraie humilité consiste à accepter avec reconnaissance tout ce qui est offert et à s’employer avec zèle au service du Christ. » Jésus-Christ, p. 649.2 

Lundi 2 décembre

Je Reviendrai Certainement


Lisez Jean 14.1-3. Dans quel contexte Jésus a-t-il prononcé ces paroles ?

« Ensuite il leur dit avec affection : « Petits enfants, je suis encore pour peu de temps avec vous. Vous me chercherez ; et comme j’ai dit aux Juifs : Là où je vais, vous ne pourrez venir, à vous aussi je le dis maintenant. » Jésus-Christ, p. 666.2

« En entendant ces paroles, les disciples ne pouvaient pas se réjouir. Ils furent saisis de frayeur et se serrèrent autour du Sauveur, leur Maître et Seigneur, leur Ami fidèle, plus cher que leur propre vie. C’est à lui qu’ils s’étaient adressés dans toutes leurs difficultés ; c’est auprès de lui qu’ils avaient cherché la consolation de leurs douleurs et de leurs désappointements. Il allait maintenant les laisser seuls et dans le besoin. De sombres pressentiments remplissaient leurs cœurs. JC 666.3

« Mais le Sauveur leur adressa des paroles pleines d’espérance. Il savait qu’ils allaient subir les attaques de l’ennemi et que les ruses de Satan ont plus de succès auprès de ceux qui sont déprimés par les difficultés. C’est pourquoi il s’efforça de détourner leurs regards des « choses visibles » et de les attirer vers les « invisibles ». 12 Corinthiens 4:18. De la terre de l’exil il dirigera leurs pensées vers la demeure céleste. » Jésus-Christ , p. 666.4

« Que votre cœur ne se trouble pas, dit-il. Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit; car je vais vous préparer une place. Et, lorsque je serai allé vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. L’endroit où je vais, vous en savez le chemin.” C’est par amour pour vous que je suis venu dans le monde, pour me révéler à vous et vous amener à la foi. C’est pour vous que je travaille. Absent, je continuerai de travailler pour vous avec zèle. Je vais au Père pour coopérer avec lui en votre faveur. Le départ du Christ avait un tout autre but que celui que les disciples redoutaient. Il ne s’agissait pas d’une séparation définitive. Jésus allait leur préparer une place, afin de pouvoir revenir et les prendre avec lui. Et tandis qu’il leur préparerait des demeures, eux devraient se préparer des caractères conformes au modèle divin ». Jésus-Christ, p. 667.1

Mardi 3 décembre

Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie


Lisez Jean 14:5, 6. Quelle question Thomas avait-il posée sur l’endroit où Jésus allait? Comment Jésus avait-Il réagi?

« Néanmoins les disciples restaient perplexes. Thomas, toujours assailli par le doute, dit : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment en saurions-nous le chemin ? Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant, vous le connaissez et vous l’avez vu. »

« Il n’y a pas plusieurs chemins conduisant au ciel. Chacun n’a pas le droit de choisir son chemin. Le Christ dit: “Je suis le chemin ... Nul ne vient au Père que par moi.” Depuis le jour où le premier sermon évangélique a été prêché, — quand, en Eden, il fut annoncé que la postérité de la femme écraserait la tête du serpent, — le Christ a été présenté comme étant le chemin, la vérité et la vie. Il était le chemin alors qu’Adam vivait encore, et qu’Abel offrit à Dieu le sang de l’agneau immolé symbolisant le sang du Rédempteur. Le Christ était le chemin par lequel les patriarches et les prophètes ont pu être sauvés. Il reste le seul chemin qui nous donne accès auprès de Dieu ». Jésus-Christ, p 667.3

« Si vous me connaissiez, dit le Christ, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant, vous le connaissez et vous l’avez vu. » Les disciples ne comprenaient pas encore. « Seigneur, montre-nous le Père, s’écria Philippe, et cela nous suffit ». Jésus-Christ, p. 668.1

Lisez Jean 14:7-11. Comment Jésus avait-Il dissipé le malentendu de Philippe?

« Seigneur, montre-nous le Père, s'écria Philippe, et cela nous suffira ». DA 663.4

« Etonné de les voir si lents à comprendre, le Christ ajouta, avec une expression de surprise douloureuse : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe!” Est-ce possible que vous ne reconnaissiez pas le Père dans les œuvres qu’il accomplit par mon intermédiaire ? Ne croyez-vous pas que je suis venu pour rendre témoignage au Père ? « Comment dis-tu: Montre-nous le Père ?... Celui qui m’a vu, a vu le Père.” En devenant homme, le Christ n’avait pas cessé d’être Dieu. Quoiqu’il se fût humilié jusqu’à revêtir l’humanité, il avait gardé sa divinité. Le Christ seul pouvait représenter le Père auprès des hommes, et les disciples avaient été témoins de cette représentation pendant plus de trois années ». Jésus_ Christ, p. 668.2

« Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi. Sinon, croyez à cause des œuvres mêmes. » Leur foi pouvait s’appuyer, sans crainte, sur la démonstration contenue dans les œuvres du Christ, ces œuvres qu’aucun homme, de lui-même, n’avait jamais faites et ne pourra jamais faire. Les œuvres du Christ attestaient sa divinité. Le Père s’était révélé par lui. Jésus-Christ, p. 668.3

« Si les disciples croyaient à cette relation vitale existant entre le Père et le Fils, leur foi ne les abandonnerait point quand ils verraient le Christ souffrir et mourir pour sauver un monde perdu. Le Maître voulait les amener de la foi inférieure à l’expérience possible lorsqu’ils comprendraient ce qu’il était réellement : Dieu dans une chair humaine. Il voulait élever leur foi jusqu’à Dieu et la fixer en lui comme une ancre sûre. Avec quelle ardeur et quelle persévérance notre Sauveur miséricordieux s’efforçait de préparer ses disciples en vue de l’orage de tentations qui allait fondre sur eux! Il voulait les cacher avec lui en Dieu”. Jésus-Christ, p. 668.4

Mercredi 4 Décembre

Je Suis la Vérité


Lisez Jean 1:14, 17 ; Jean 8:32 ; Jean 14:6 ; et Jean 15:26. Comment Jean relie-t-il directement le concept de vérité à Jésus ?

« Le symbole de sa présence les accompagna dans tous leurs voyages harassants dans le désert. Ainsi le Christ dressa son tabernacle au milieu du campement humain. Il planta sa tente à côté de celles des hommes, afin de demeurer parmi nous, et de nous familiariser avec son divin caractère et sa vie. “La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père.” Jean 1 : 14 R.V. Marge ». Jésus-Christ, p. 13.3

“Dès lors que Jésus est venu habiter parmi nous, nous savons que Dieu connaît nos épreuves et compatit à nos souffrances. Tout fils, toute fille d’Adam est à même de comprendre que notre Créateur est l’ami des pécheurs. Car en toute doctrine de grâce, en toute promesse de joie, en tout acte d’amour, dans tout ce qui nous attire quand nous méditons sur la vie terrestre du Sauveur, nous voyons « Dieu avec nous ». Jésus-Christ, p. 14.1

« Par son humanité le Christ est venu en contact avec l’humanité ; par sa divinité il saisit le trône de Dieu. En tant que Fils de l’homme il nous a donné un exemple d’obéissance ; en tant que Fils de Dieu il nous confère le pouvoir d’obéir. C’est le Christ qui du milieu du buisson ardent du Mont Horeb disait : « Je suis celui qui dit : Je suis.. ... Tu parleras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui est, l’Eternel, m’envoie vers vous.”19Exode 3:14. Tel était le gage de la délivrance d’Israël. Ainsi, quand il vint en se rendant « semblable aux hommes », il s’est déclaré Celui qui est. L’enfant de Bethléhem, le « doux et humble Sauveur, était Dieu “manifesté en chair. 201 Timothée 3:16. Et il nous dit : « Je suis le bon berger ». « Je suis le pain vivant ». « Je suis le chemin, la vérité et la vie ». « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. 21Jean 10:11; 6:51; 14:6; Matthieu 28:18. Je suis le garant de toutes les promesses. Je suis, ne craignez rien. “Dieu avec nous”: ainsi notre délivrance du péché est rendue certaine, le pouvoir d’obéir à la loi du ciel nous est assuré ». Jésus-Christ, p. 15.1

« A la question : « Qui es-tu ? » Jésus répondit cependant : « Ce que je vous dis dès le commencement. » Le contenu de ses paroles était confirmé par son caractère. Il était une incarnation des vérités qu’il enseignait. Il ajouta : « Je ne fais rien de moi-même, mais je parle selon ce que le Père m’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Plutôt que d’essayer d’appuyer ses prétentions à la messianité, il affirma qu’il était un avec Dieu. Si leurs esprits avaient été ouverts à l’amour de Dieu, ils eussent reçu Jésus ». Jésus-Christ, p. 462.1

« Comme beaucoup de ses auditeurs se sentaient attirés vers lui par la foi, il leur dit : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. » Jéus-Christ, p. 462.2.

« Les pharisiens se crurent offensés par ces paroles. Oubliant que depuis longtemps ils étaient assujettis à un joug étranger, ils s’écrièrent en colère: “Nous sommes la descendance d’Abraham et nous n’avons jamais été les esclaves de personne; comment dis-tu: Vous deviendrez libres ? » Jésus considéra ces hommes, esclaves de leur malice, qui ne songeaient qu’à la vengeance, et leur répondit avec tristesse: « En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave du péché. » Ils étaient retenus dans le pire des esclavages, gouvernés qu’ils étaient par l’esprit du mal. » Jésus-Christ, p. 462.3

« Le Consolateur est appelé l’Esprit de vérité. Son œuvre consiste à établir et à maintenir la vérité. Il commence par habiter dans le cœur en tant qu’Esprit de vérité, et c’est ainsi qu’il devient un consolateur. La consolation et la paix procèdent de la vérité ; il ne peut y avoir de vraie paix de vraie consolation dans l’erreur. C’est par de fausses théories et de vaines traditions que Satan acquiert son influence sur les esprits ; en dirigeant les hommes vers de faux idéaux, il déforme les caractères. Le Saint-Esprit, dans les Ecritures, parle à l’intelligence et grave la vérité dans le cœur; il dévoile ainsi l’erreur et l’expulse de l’âme. C’est par l’Esprit de vérité, agissant par le moyen de la Parole de Dieu, que le Christ se soumet son peuple élu ». Jésus Christ, p. 674.2

Jeudi 5 Décembre

Les Ecritures et la Vérité


Lisez Jean 5:38-40. Qu'est-ce que Jésus dit ici au sujet des Écritures ?

« A chaque page, qu’il s’agisse d’histoire, de commandements, ou de prophéties, les Ecritures de l’Ancien Testament resplendissent de la gloire du Fils de Dieu. Tout ce qui était d’institution divine dans le judaïsme constituait une prophétie bien compacte de l’Evangile. « Tous les prophètes rendent de lui [du Christ] le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. »11 Actes 10:43. Depuis la promesse faite à Adam, à travers la lignée des patriarches et l’économie légale, une lumière céleste et glorieuse annonçait les pas du Rédempteur. Des voyants ont contemplé l’Etoile de Bethléhem, le Schiloh à venir, à mesure que les réalités futures défilaient devant eux en une mystérieuse procession. Chaque sacrifice annonçait la mort du Christ. Sa justice montait dans chaque nuage d’encens. Chaque trompette du jubilé proclamait son nom. Sa gloire résidait dans le saint des saints. » Jéus-Christ, p. 195.5

« Les Juifs, en possession des Ecritures, s’imaginaient obtenir la vie éternelle par une simple connaissance extérieure de la Parole. Mais Jésus dit: “Sa parole ne demeure pas en vous.” Ayant rejeté le Christ dans sa parole ils l’avaient rejeté en sa personne. “Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie!” dit-il. » Jésus Christ 196.1

Lisez Luc: 24:27: « Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les écritures ce qui Le concernait ».

« En commençant par Moïse, qui est l’alpha de l’histoire biblique, le Christ exposa tout ce qui, dans les Ecritures, se rapportait à lui. S’il s’était fait aussitôt connaître à eux, leurs cœurs eussent été satisfaits, et dans la plénitude de leur joie, ils n’eussent pas souhaité autre chose. Mais il était nécessaire qu’ils comprissent le témoignage que les symboles et les prophéties de l’Ancien Testament ont apporté au Christ. C’est sur ce témoignage que leur foi devait être établie. Le Christ n’accomplit aucun miracle pour les convaincre ; il commença par leur expliquer les Ecritures. Sa mort leur avait semblé anéantir toutes leurs espérances. Il leur montrait maintenant, en se fondant sur les prophètes, que cette mort devait justement constituer la base de leur foi’. Jésus-Chris, p.t 799.1

« En commençant par Moïse, qui est l’alpha de l’histoire biblique, le Christ exposa tout ce qui, dans les Ecritures, se rapportait à lui. S’il s’était fait aussitôt connaître à eux, leurs cœurs eussent été satisfaits, et dans la plénitude de leur joie, ils n’eussent pas souhaité autre chose. Mais il était nécessaire qu’ils comprissent le témoignage que les symboles et les prophéties de l’Ancien Testament ont apporté au Christ. C’est sur ce témoignage que leur foi devait être établie. Le Christ n’accomplit aucun miracle pour les convaincre ; il commença par leur expliquer les Ecritures. Sa mort leur avait semblé anéantir toutes leurs espérances. Il leur montrait maintenant, en se fondant sur les prophètes, que cette mort devait justement constituer la base de leur foi ». Jésus-Christ 799.1

Vendredi 6 Novembre

Pour Aller Plus Loin

« Etonné de les voir si lents à comprendre, le Christ ajouta, avec une expression de surprise douloureuse : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! » Est-ce possible que vous ne reconnaissiez pas le Père dans les œuvres qu’il accomplit par mon intermédiaire ? Ne croyez-vous pas que je suis venu pour rendre témoignage au Père ? « Comment dis-tu : Montre-nous le Père ?... Celui qui m’a vu, a vu le Père. « En devenant homme, le Christ n’avait pas cessé d’être Dieu. Quoiqu’il se fût humilié jusqu’à revêtir l’humanité, il avait gardé sa divinité. Le Christ seul pouvait représenter le Père auprès des hommes, et les disciples avaient été témoins de cette représentation pendant plus de trois années. JC 668.2

« Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi. Sinon, croyez à cause des œuvres mêmes ». Leur foi pouvait s’appuyer, sans crainte, sur la démonstration contenue dans les œuvres du Christ, ces œuvres qu’aucun homme, de lui-même, n’avait jamais faites et ne pourra jamais faire. Les œuvres du Christ attestaient sa divinité. Le Père s’était révélé par lui ». Jésus-Christ, p. 668.3

« Si les disciples croyaient à cette relation vitale existant entre le Père et le Fils, leur foi ne les abandonnerait point quand ils verraient le Christ souffrir et mourir pour sauver un monde perdu. Le Maître voulait les amener de la foi inférieure à l’expérience possible lorsqu’ils comprendraient ce qu’il était réellement : Dieu dans une chair humaine. Il voulait élever leur foi jusqu’à Dieu et la fixer en lui comme une ancre sûre. Avec quelle ardeur et quelle persévérance notre Sauveur miséricordieux s’efforçait de préparer ses disciples en vue de l’orage de tentations qui allait fondre sur eux ! Il voulait les cacher avec lui en Dieu” . Jésus- Christ, p. 668.4