L’Épilogue : Connaître Jésus et Sa Parole

Leçon 13, 4e trimestre 21-27 décembre 2024.

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Verset à Mémoriser :

Memory Text:

« Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Jean 5:39


« Une conception claire de ce que Dieu est et de ce qu'Il attend de nous conduit à une saine humilité. Celui qui étudie correctement la Parole sacrée apprend que l'intelligence humaine n'est pas omnipotente, que sans l'aide de Dieu la puissance et la sagesse des hommes ne sont que faiblesse et ignorance » . Conseils aux Educateurs, p. 45.3

« La personne qui suit les directives divines découvre l'unique et vraie source de la grâce salvatrice et du bonheur; elle reçoit le pouvoir de rendre heureux son entourage. Personne ne peut vraiment apprécier la vie en dehors de la religion. L'amour de Dieu purifie et ennoblit les goûts et les désirs, approfondit les affections et illumine les plaisirs innocents. Il permet aux hommes d'apprécier et de profiter de tout ce qui est vrai, bon et beau. » Conseils aux Educateurs, p. 45.3

Mais ce qui doit nous faire considérer la Bible comme un trésor, en dehors de toute autre considération, est le fait qu'elle nous révèle la volonté divine. Nous y découvrons dans quel but nous avons été créés et comment y parvenir. Nous y apprenons comment améliorer avec sagesse la vie présente et nous assurer la vie future. Aucun autre livre ne répond ainsi à nos interrogations et nos aspirations. Connaître la Parole de Dieu et lui prêter attention aide les hommes à sortir du pire avilissement qui soit pour devenir enfants de Dieu, associés des anges sans péché ». Conseils aux Educateurs.p.45.5

Dimanche 22 décembre

Rencontre en Galilée


1 Lisez Jean 21:1-19. Quelles vérités cruciales sont révélées ici, en particulier sur la grâce de Dieu et l’humilité humaine?

Le succès est toujours au rendez-vous lorsqu’on suit les orderes du Maître . Si le ministère avait constamment demandé à Jésus où et comment jeter le filet, il y aurait eu une multitude de « poissons » - de convertis - et il ne manquerait jamais de nourriture « viande » - jamais de moyens .

« lls se rappelaient, comme si c’eût été la veille, la manière dont Jésus les avait appelés à le suivre alors qu’ils se trouvaient au bord du lac. Ils se rappelaient comment, sur son ordre, ils avaient pris le large et jeté leur filet qui s’était rempli de poissons au point de se rompre. Ensuite Jésus les avait invités à quitter leurs barques de pêche, en leur promettant de faire d’eux des pêcheurs d’hommes. C’était pour leur rappeler ces scènes et pour mieux les graver dans leur esprit qu’il avait accompli ce nouveau miracle. Par cet acte, il renouvelait le mandat des disciples. Il montrait que la mort de leur Maître n’avait en rien amoindri leur devoir d’accomplir l’œuvre qu’il leur avait assignée. Il est vrai qu’ils allaient être privés de sa présence personnelle et des moyens d’entretien qu’ils avaient eus auparavant, mais le Sauveur ressuscité aurait toujours soin d’eux. Aussi longtemps qu’ils accompliraient son œuvre, il pourvoirait à leurs besoins. C’est à bon escient que Jésus leur avait donné l’ordre de jeter le filet à droite de la barque : c’était, en effet, le côté où il se trouvait, le côté de la foi. Tant qu’ils travailleraient en communion avec lui, — sa divine puissance s’ajoutant aux efforts humains, — le succès ne leur ferait pas défaut ». Jésus-Christ,p. 812.1

« Le Christ voulait leur donner encore une autre leçon, destinée particulièrement à Pierre. En reniant honteusement son Maître, Pierre s’était mis en contradiction avec son ancienne profession de fidélité. Il avait déshonoré le Christ et perdu la confiance de ses frères. Ceux-ci pensaient qu’il ne lui serait pas permis de reprendre la position qu’il avait occupée au milieu d’eux, et lui-même sentait qu’il avait trahi son mandat. Avant d’être rappelé à l’œuvre apostolique, il devait donner des preuves de repentance. Sans cela son péché, bien qu’il l’eût pleuré, aurait neutralisé son influence en tant que ministre du Christ. Le Sauveur lui donna donc l’occasion de regagner la confiance de ses frères, et de laver, dans la mesure où cela était possible, la honte qu’il avait jetée sur l’Evangile » . Jésus-Christ p. 812.2

« Ceci renferme une leçon à l’adresse de tous les disciples du Christ. L’Evangile ne fait aucun compromis avec le mal. Il ne peut excuser le péché. Les péchés secrets doivent être confessés à Dieu en secret, mais les péchés publics exigent une confession publique. En péchant, un disciple couvre le Christ d’opprobre. Satan en triomphe, et les âmes vacillantes y trouvent une pierre d’achoppement. En donnant des preuves de repentir, le disciple efface l’ignominie, autant que cela dépend de Lui. Jséus-Chrst, p. 813.1

« Par trois fois, Pierre avait renié ouvertement le Seigneur, et par trois fois Jésus lui arracha le témoignage de son amour et de sa fidélité, enfonçant cette question, telle une flèche barbelée, dans son cœur meurtri. En présence des disciples assemblés, Jésus montra combien le repentir de Pierre était profond, et à quel point ce disciple autrefois fanfaron était devenu humble ». Jéus-Christ,p. 813.3

Lundi 23 Décembre

Garder les yeux fixés sur Jésus


Lisez Jean 21:20-22. Quelle était la question qui avait conduit Pierre sur un mauvais chemin? Comment Jésus avait-Il redressé le chemin?

« Tandis que Pierre marchait auprès de Jésus, il s’aperçut que Jean les suivait. Il eut le désir de savoir ce que l’avenir réservait à cet autre disciple, et il dit à Jésus : « Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? Jésus lui dit : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi ». Pierre aurait dû penser que le Seigneur lui révélait ce qui lui était le plus utile. C’est le devoir de chacun de suivre le Christ, sans s’inquiéter de la tâche assignée à d’autres. En disant, à propos de Jean : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne », le Seigneur ne s’engageait nullement à le maintenir en vie jusqu’à son retour. Il ne faisait qu’affirmer sa puissance suprême, et remarquer que même s’il lui avait plu d’agir ainsi, cela n'affecterait l'œuvre de Pierre. L’avenir de Jean et de Pierre était entre les mains du Seigneur. L’un et l’autre n’avaient qu’à le suivre, avec obéissance ». Jésus6Christ p. 816.3

« Combien de personnes ressemblent à Pierre aujourd’hui ! Elles s’occupent tellement des affaires et des devoirs d’autrui, qu’elles en négligent leur propre devoir. Notre tâche consiste à regarder au Christ et à le suivre. Nous apercevons des fautes et des défauts de caractère chez nos voisins car l’humanité est pleine d’infirmités. Mais nous trouverons la perfection en Christ ; c’est en le contemplant que nous serons transformés ». Jésus- Christ, p. 816.4

Lisez Jean 21:23-25. Comment la déclaration de Jésus avait-elle été mal comprise? Comment l’apôtre Jean a-t-il corrigé cette mécompréhension

Tandis que Pierre marchait auprès de « Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? Jésus lui dit : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi ». Pierre aurait dû penser que le Seigneur lui révélait ce qui lui était le plus utile. C’est le devoir de chacun de suivre le Christ, sans s’inquiéter de la tâche assignée à d’autres. En disant, à propos de Jean : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne », le Seigneur ne s’engageait nullement à le maintenir en vie jusqu’à son retour. Il ne faisait qu’affirmer sa puissance suprême, et remarquer que même s’il lui avait plu d’agir ainsi, cela n'affecterait l'œuvre de Pierre. L’avenir de Jean et de Pierre était entre les mains du Seigneur. L’un et l’autre n’avaient qu’à le suivre, avec obéissance. JC 816.3

« Pierre aujourd’hui ! Elles s’occupent tellement des affaires et des devoirs d’autrui, qu’elles en négligent leur propre devoir. Notre tâche consiste à regarder au Christ et à le suivre. Nous apercevons des fautes et des défauts de caractère chez nos voisins car l’humanité est pleine d’infirmités. Mais nous trouverons la perfection en Christ ; c’est en le contemplant que nous serons transformés ». JC 816.4

« Jean parvint à un âge très avancé. Il assista à la destruction de Jérusalem, et vit la ruine de son temple majestueux, — symbole de la ruine finale du monde. Jusqu’à ses derniers jours Jean suivit de près le Seigneur. Il ne cessa pas d’adresser aux églises cette recommandation pressante : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres. ... Celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui ». JC 817.1

Mardi 24 décembre

Lumière et obscurité


Lisez Jean 1:4-10 ; Jean 3:19-21 ; Jean 5:35 ; Jean 8:12 ; Jean 9:5 ; Jean 11:9, 10 ; et Jean 12:35. Quel est le grand contraste présent ici, et pourquoi ce contraste est-il si fondamental pour comprendre la vérité ?

La mission solennelle confiée à Paul, à l'occasion de son entrevue avec Ananias, pesait de plus en plus lourdement sur lui. Quand, en réponse aux paroles d'Ananas : « Saul, mon frère, recouvre la vue », l'apôtre avait regardé pour la première fois le visage de l'homme pieux, celui-ci, sous l'inspiration du Saint-Esprit lui avait dit : « Le Dieu de nos pères t'a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre les paroles de sa bouche ; car tu lui serviras de témoin, auprès de tous les hommes, des choses que tu as vues et entendues. Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur. » 6Actes 22:14-16.

Ces paroles étaient en harmonie avec les paroles mêmes de Jésus qui déclara à Saul, en l'arrêtant sur le chemin de Damas : « Je te suis apparu pour t'établir ministre et témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles je t'apparaîtrai. Je t'ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t'envoie, afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu'ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu'ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l'héritage avec les sanctifiés ». CP 111.4

Un objet noir et sale ne réfléchit jamais, il absorbe toute la lumière à lui seul. La lune brille parce que sa surface est blanche. Si elle était faite de substance noire, elle ne pourrait pas refléter la moindre lumière. Il en va de même pour la lumière spirituelle : si nous voulons briller, nous devons maintenant nous lever et nous nettoyer, mettre de côté nos vêtements noirs et sales - prendre une part active à ce réveil et à cette réforme sous la supervision du Saint-Esprit. La stupidité, le fanatisme et l'indifférence doivent être abandonnés et la pensée divine doit être mise en action, ordonne le Seigneur :

Lisez Jean 8:42-44. Comment Jésus décrit-il le faux fondement sur lequel les chefs religieux d'Israël avaient basé leur foi ?

« Jésus niait que les Juifs fussent les enfants d’Abraham. Il dit : « Vous faites les œuvres de votre père ». Ils lui répondirent sur un ton moqueur : « Nous ne sommes pas des enfants illégitimes ; nous avons un seul Père, Dieu. « Par cette allusion aux circonstances de sa naissance, ils attaquaient le Christ en présence de ceux qui commençaient à croire en lui. Sans prêter la moindre attention à cette vile insinuation, Jésus dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens ». Jésus Christ p. 464.2

« Leurs œuvres attestaient leur lien de parenté avec celui qui a été menteur et meurtrier dès le commencement. « Vous avez pour père le diable, dit Jésus, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce que la vérité n’est pas en lui. ... Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas ! » Parce que Jésus disait la vérité, avec une pleine assurance, les chefs juifs ne voulurent pas le recevoir. La vérité blessait ces propre-justes. La vérité dévoilait la fausseté de leurs erreurs ; elle condamnait leur enseignement et leur conduite ; aussi ne lui faisaient-ils pas bon accueil. Plutôt que d’avouer humblement qu’ils étaient dans l’erreur, ils préféraient fermer les yeux à la vérité. Ils n’aimaient pas celle-ci, et ne la désiraient pas, quoiqu’elle fût la vérité ». Jésus-Christ , p. 464.3

Mercredi 25 décembre

La Théologie « d'en haut » ou celle « d'en bas »


Lisez Jean 4:46-54. Quel problème avait amené l’officier à Jésus, et quel était le véritable problème sous-jacent?

« Bien que Jésus eût démontré sa messianité, le solliciteur était décidé à faire dépendre sa foi en lui de l’exaucement de sa requête. Le Sauveur mit en contraste ce doute avec la foi simple des Samaritains qui n’avaient demandé ni miracle ni signe. Sa parole, la démonstration permanente qui se dégageait de sa divinité avaient suffi pour porter la conviction dans leurs cœurs. Le Christ voyait avec douleur que son propre peuple, à qui les oracles sacrés avaient été confiés, ne savait pas reconnaître la voix de Dieu s’adressant à lui par son Fils ». Jésus-Christ, p. 179.2

« Cependant l’officier n’était pas entièrement dépourvu de foi, puisqu’il était venu demander ce qui lui semblait être le bienfait le plus précieux. Jésus pouvait lui offrir un don plus riche. Il désirait non seulement guérir l’enfant, mais faire participer aux bénédictions du salut l’officier et les membres de sa famille, et allumer ainsi une lumière à Capernaüm, son prochain champ d’activité. Avant de désirer la grâce du Christ, cependant, l’officier devait devenir conscient de son besoin. Ce courtisan ressemblait à beaucoup de ses concitoyens qui étaient attirés vers Jésus par des mobiles égoïstes. Ils s’attendaient à profiter de sa puissance et ne consentaient à croire que si leurs demandes d’ordre temporel leur étaient accordées ; ils ignoraient leurs maladies spirituelles et ne comprenaient pas qu’ils avaient besoin de la grâce divine. Jésus-Christ, p. 179.3

« Les paroles du Sauveur projetèrent un faisceau de lumière dans le cœur de l’officier. Il comprit que sa recherche de Jésus avait un mobile égoïste, et, sentant sa foi vacillante, il se demanda avec inquiétude si son doute n’allait pas coûter la vie à son fils. Il se rendait compte que Jésus lisait ses pensées, et que tout lui était possible. Alors étreint par l’angoisse, il supplia : « Seigneur, descends avant que mon petit enfant ne meure ». Comme Jacob, qui, luttant avec l’ange, s’était écrié : « Je ne te laisserai point aller que tu ne m’aies béni », Genèse 32:26. il saisit le Christ par la foi ». Jésus-Christ, p. 180.1

Jeudi 26 Décembre

Demeurer en Jésus


Lisez Jean 12:32. De quelle manière cette déclaration frappante décrit-elle l’autorité de Jésus-Christ?

« C’est maintenant le jugement de ce monde, poursuivit le Christ ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. Il disait cela pour indiquer de quelle mort il devait mourir ». C’est le moment critique pour le monde. Si Jésus devient une victime de propitiation pour le péché des hommes, le monde sera éclairé. Satan perdra son emprise sur les âmes. L’image de Dieu, effacée par le péché, sera rétablie dans l’humanité, et une famille de croyants sanctifiés entrera finalement dans l’héritage des demeures célestes. Ceci sera le résultat de la mort du Christ. Le Sauveur est comme perdu dans la contemplation de la scène de triomphe qu’il a évoquée. Il aperçoit la croix, la croix sanglante et ignominieuse, resplendissante de gloire malgré toute son horreur ». Jésus-Christ , p C 625.2

« Mais l’œuvre de la rédemption humaine n’est pas le seul résultat de la croix. L’amour de Dieu est manifesté à l’univers. Le prince de ce monde est jeté dehors. Les accusations que Satan a lancées contre Dieu sont réfutées. L’opprobre qui a été jeté sur le ciel est enlevé pour toujours. Les anges, aussi bien que les hommes, sont attirés vers le Rédempteur. « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, dit-il, j’attirerai tous les hommes à moi ». Jésus-Christ, p 625.3

Lisez Jean 15:1-11. « Quel est le secret de la croissance et de la santé spirituelles ?

« Mon Père est glorifié en ceci, dit Jésus: que vous portiez beaucoup de fruit ». Dieu désire manifester, par votre intermédiaire, la sainteté, la bienveillance et la compassion qui le caractérisent. Cependant le Sauveur ne demande pas à ses disciples de faire des efforts pour porter du fruit. Il leur dit simplement de demeurer en lui. « Si vous demeurez en moi, dit-il, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.” C’est par sa Parole que le Christ habite chez ses disciples. C’est la même union vitale dont il parlait en disant qu’il faut manger sa chair et boire son sang. Les paroles du Christ sont esprit et vie. En les recevant on reçoit la vie du Cep. On vit « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». 15 Matthieu 4:4. La vie du Christ produit en vous les mêmes fruits qu’elle a produits en lui. En vivant en Christ, en adhérant au Christ, en vous appuyant sur le Christ, en tirant du Christ votre nourriture, vous portez des fruits semblables à ceux qu’il a portés ». Jésus-Christ, p. 682.1

Vendredi 27 décembre

Pour Aller Plus Loin

« La racine envoie la nourriture par le moyen des sarments jusqu’aux dernières ramilles. De même le Christ communique à chaque croyant un courant d’énergie spirituelle. Aussi longtemps qu’une âme reste unie au Christ, elle ne risque pas de se dessécher ou de se corrompre ». Jésus-Christ, p. 680.3

« La vie du cep se manifeste dans les sarments par des fruits odorants. « Celui qui demeure en moi, dit Jésus, comme moi en lui, porte beaucoup de fruits; car, sans moi, vous ne pouvez rien faire ». Si, par la foi, nous vivons de la vie du Fils de Dieu, tous les fruits de l’Esprit paraîtront dans notre vie. » Jésus -Chrsit, p. 681.1

« Mon Père est le Vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ». « Même alors que le scion est uni extérieurement au cep, il se peut qu’il n’y ait entre eux aucune relation vitale ; donc pas de croissance ni de fécondité. Il peut aussi y avoir un rapport apparent avec le Christ, sans l’union réelle de la foi. Une profession de piété introduit les hommes dans l’Eglise, mais seul leur caractère et leur conduite prouvent leur intimité avec le Christ. S’ils ne portent pas de fruits, ce sont de faux sarments. Leur séparation d’avec le Christ les expose à une ruine aussi complète que celle qui attend le sarment desséché. “Si quelqu’un ne demeure pas en moi, dit le Christ, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis l’on ramasse les sarments, on les jette au feu et ils brûlent. » J’ésus-Christ, p. 681.2