«L'Éternel dit à Moïse:Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël:Vous avez vu que je vous ai parlé depuis les cieux.Vous ne ferez point des dieux d'argent et des dieux d'or, pour me les associer; vous ne vous en ferez point» (Ex 20:22-23, LSG).
« Par la plume du même prophète, le Seigneur donne cet ordre: “Lie le témoignage et scelle la loi parmi mes disciples!” Le sceau de la loi de Dieu se trouve dans le quatrième commandement. Seul entre les dix, il renferme le nom et les titres du Législateur. Il le proclame Créateur des cieux et de la terre, et montre ainsi que Dieu seul a droit à notre soumission et à notre adoration. En dehors de ce précepte, rien dans le décalogue n’indique de quelle autorité la loi émane. Or, la loi divine ayant été privée de son sceau lorsque le sabbat en a été éliminé par l’autorité du pape, les disciples de Jésus sont invités à rétablir ce sceau en rendant au jour de repos du quatrième commandement sa place légitime comme mémorial du Créateur et signe de son autorité ». Tragédie des Siècles, p. 490.1
“A la loi et au témoignage!” Entre les doctrines et les théories contradictoires qui abondent, c’est la loi de Dieu seule qui décide infailliblement. C’est par elle que toutes les opinions, toutes les doctrines et toutes les théories doivent être jugées. “Si l’on ne parle pas ainsi, dit le prophète, il n’y aura point d’aurore pour le peuple.” Tragédie des Siècles, p. 490. 2
Lisez Exode 21:1–32. Quelles instructions précises y sont données au sujet des esclaves hébreux, de l’homicide et des atteintes physiques?
« Pour l’aider à mieux comprendre la nature et l’obligation de celle-ci, Dieu lui donna des statuts additionnels qui en illustraient le sens et l’application. Ceux-ci étaient parfois appelés “jugements”, d’abord parce qu’ils étaient conçus avec infiniment de sagesse et d’équité, et ensuite parce que les magistrats, en rendant la justice, devaient toujours les consulter. Étant distincts des dix commandements »,. Patriarches & Prophètes p. 283.2
« La première de ces lois se rapportait aux serviteurs. Dans les temps anciens, les criminels étaient parfois vendus comme esclaves; dans certains cas, des débiteurs étaient aussi vendus par leurs créanciers; enfin, la pauvreté poussait diverses personnes à se vendre elles-mêmes ou à vendre leurs enfants. Mais un Hébreu ne pouvait être esclave pour la vie, la durée de son servage étant limitée à six ans. La septième année, il devait être mis en liberté. Le rapt humain, le meurtre intentionnel et la révolte contre l’autorité des parents étaient punis de mort. Il était permis d’avoir des esclaves non israélites; mais la loi protégeait soigneusement leur vie et leur personne. Le meurtrier d’un esclave était puni, et l’esclave maltraité par son maître, n’eût-il perdu qu’une dent, devenait libre ». Patriarches & Prophètes, p. 283.3
« Les Israélites, qui avaient récemment été serviteurs, étaient mis en garde, maintenant qu’ils allaient avoir des serviteurs à leur tour, contre la cruauté et l’oppression dont ils avaient souffert en Égypte. Le souvenir de leur amère servitude devait les aider à se mettre à leur place, et les porter à être bons et compatissants, faisant aux autres ce qu’ils auraient désiré qu’on leur fît ». Patriarches et Prophètes, p. 283.4
« Les droits des veuves et des orphelins étaient tout particulièrement sauvegardés. De ces derniers, privés de tendresse, le Seigneur disait: “Si vous leur faites du tort, et qu’ils élèvent leurs cris vers moi, j’entendrai leurs cris. Mon courroux s’enflammera; je vous ferai périr par l’épée, et vos femmes deviendront veuves, en même temps que vos enfants orphelins.”(13)Exode 22:23, 24. Les gens d’autres nations s’unissant à Israël étaient garantis de toute injustice et de toute oppression: “Tu n’opprimeras pas l’étranger. Vous connaissez vous-mêmes les sentiments éprouvés par l’étranger, puisque vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte ».” Patriarches et Prophètes, p. 284.1
« Il était interdit de prêter au pauvre de l’argent à intérêt. La couverture ou le vêtement d’un pauvre, pris en garantie, devait lui être restitué à la tombée de la nuit. Celui qui se rendait coupable de vol devait donner le double. Le respect des magistrats et des gouverneurs était obligatoire, et les juges étaient mis en garde contre la tentation de pervertir le jugement, de soutenir une mauvaise cause ou de recevoir des présents. La calomnie était interdite, et l’on était tenu à des actes de bonté, même envers des ennemis personnels. » Patriarches & Prophètes, p. 284.2
Lisez Exode 22:16–23:9. Quels sujets ces lois abordent-elles, et de quelle manière sont-ils traités?
« Le huitième commandement interdit la chasse à l’homme, la traite des esclaves, les guerres de conquête. Il condamne le larcin et le vol avec effraction. Il exige une stricte probité dans les plus petits détails de la vie. Il défend de surfaire en matière commerciale et exige le paiement des justes dettes et des salaires. Il enseigne que tout acte consistant à tirer avantage de l’ignorance, de la faiblesse ou du malheur d’autrui est enregistré dans les livres célestes à l’égal de la fraude ». Patriarches et Prophètes 281.7
« En interdisant le désir égoïste qui engendre l’acte coupable, le dixième commandement attaque la racine même de tous les péchés. Celui qui, par obéissance à la loi de Dieu, s’interdit jusqu’au désir illégitime de posséder ce qui appartient à autrui ne se rendra pas coupable d’actes condamnables à l’égard de ses semblables. Patriarches, & Prophètes, p. 282.4
Lisez Exode 23:10–19. Quelles questions importantes sont traitées ici?
« L’obligation sacrée du jour de repos était rappelée. Des fêtes annuelles furent instituées auxquelles chaque homme devait assister en apportant à l’Éternel des offrandes de reconnaissance et les premiers fruits récoltés. L’objet de ces règlements était indiqué: exempts de tout sentiment arbitraire, ils avaient pour but le bien d’Israël. “Vous serez pour moi des hommes saints”,(15)Exode 22:31. disait le Seigneur, c’est-à-dire des hommes dignes d’être reconnus comme appartenant à un Dieu sain » Patriarches et Prophètes, p. 284.3, 4
« Les assemblées religieuses annuelles qui réunissaient tout Israël au sanctuaire étaient au nombre de trois.(1)Exode 23:14-16. Le premier lieu de ces rassemblements fut d’abord Silo. Plus tard, lorsque Jérusalem devint le centre du culte, c’est dans cette ville que les tribus se réunirent pour célébrer leurs fêtes solennelles » Patriarches et Prophètes, p. 525.1
« La première de ces fêtes, la Pâque, ou fête des pains sans levain, avait lieu au mois d’Abib, premier mois de l’année juive, qui correspond à la fin de mars et au commencement d’avril » Patriarches, & Prophètes, p. 526.1
« Les sept jours de la fête des pains sans levain suivaient le souper de la Pâque. Le premier et le septième étaient des jours de sainte convocation durant lesquels on ne devait se livrer à aucun travail servile. » Patriarches et Prophètes, p. 528.1
« Cinquante jours après la présentation des premiers fruits, avait lieu la Pentecôte, aussi appelée fête de la moisson ou des semaines. Comme expression de gratitude envers Dieu pour les blés nourriciers qu’il a donnés à l’homme, on présentait au temple deux pains levés. Les services religieux de la Pentecôte ne duraient qu’un jour ». Patriarches et Prophètes, p. 528.2
« Avec le septième mois, arrivait la fête des tabernacles ou des récoltes. Cette fête était une action de grâces rendue à Dieu pour les produits des vergers, des oliviers et de la vigne. C’était la dernière et la plus importante de l’année . » Patriarches & Prophètes, p. 528.3
Lisez Exode 23:20–33. Quelles méthodes Dieu souhaitait-Il utiliser pour conquérir la terre promise?
« Si les Israélites avaient alors pris possession de la terre promise, l’entreprise aurait pu s’exécuter avec beaucoup moins de peine. Dieu leur avait promis que s’ils obéissaient à sa voix, il les précéderait, combattrait pour eux et enverrait des frelons pour chasser les habitants du pays. A cette époque, ceux-ci n’éprouvaient pas de crainte à l’égard des Hébreux et avaient fait peu de préparatifs pour les arrêter. Tandis que maintenant Israël avait affaire à des peuples avertis et puissants, dont les armées étaient nombreuses et bien disciplinées. » Patriarches et Prophètes, p. 417.2
« Dans sa guerre contre Sihon et Og, Israël dut passer par l’épreuve même qu’avaient subie ses pères, et où ils avaient si misérablement échoué. Mais cette fois-ci l’épreuve était plus difficile. C’est ainsi que Dieu traite encore son peuple. S’il ne subit pas une épreuve avec succès, il le ramène au même point une seconde et une troisième fois, mais dans des conditions plus difficiles, et cela jusqu’à ce qu’il triomphe, à moins que, demeurant rebelle, il ne soit abandonné dans les ténèbres ». Patriarches et Prophètes, p 417.3
« Les Hébreux se rappelèrent alors l’engagement où ils avaient été défaits, laissant derrière eux des milliers de morts, pour s’y être lancés contrairement à la volonté divine, sans Moïse, leur chef autorisé, sans la colonne de nuée, symbole de la présence de Dieu, et sans l’arche de l’alliance. Cette fois-ci, Moïse était avec eux pour affermir leurs cœurs par des paroles d’espérance et de foi. Le Fils de Dieu, au milieu de la colonne de nuée, ouvrait la marche, et l’arche sainte honorait l’armée de sa présence. Cette guerre renferme un enseignement pour nous. Le puissant Dieu d’Israël est notre Dieu; en lui, nous pouvons placer notre confiance. Si nous obéissons à sa voix, il agira pour nous d’une manière éclatante, comme il l’a fait pour son ancien peuple. Toute âme qui s’efforce de suivre le sentier du devoir sera parfois assaillie par le doute. A certaines heures, la route pourra paraître hérissée d’obstacles en apparence insurmontables, et l’on sera tenté de s’abandonner au découragement. A ce moment-là, Dieu nous dit: En avant, coûte que coûte, fais ton devoir! Les difficultés qui jettent la terreur dans ton âme s’évanouiront au fur et à mesure que tu avanceras, humble et confiant, dans le sentier de l’obéissance ». Patriarches et Prophètes, p.417.4 ; 418.1
Lisez Matthieu 5:38-48. Comment Jésus interprète-t-Il la signification de la loi du talion? Comment devons-nous l'appliquer aujourd'hui?
« Chaque journée qui s'écoulait augmentait dans le cœur du peuple le désir de s'affranchir du joug étranger. Cet esprit d'insurrection était fréquent surtout parmi les rudes et intrépides Galiléens. Capernaüm, ville frontière, étant le siège d'une garnison romaine, il se trouva qu'au moment où Jésus parlait, le passage d'un groupe de soldats vint rappeler l'humiliation d'Israël à ses auditeurs. Le peuple, qui voyait en Jésus celui qui devait humilier l'orgueil romain, dirigea instinctivement ses regards dans sa direction ». Ellen WHITE, Heureux Ceux Qui, p. 60.3
« Avec pitié, Jésus considère les visages de ses auditeurs tournés vers lui. Il voit que l'esprit de vengeance les a marqués de son sceau et il sent combien est ardent leur désir d'écraser l'oppresseur. Il les exhorte par ces paroles: “Je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre. »” Ellen WHITE, Heureux Ceux Qui, p. 60.4
« Ces paroles n'étaient qu'une répétition des enseignements de l'Ancien Testament. Il est vrai que la règle: “œil pour œil, dent pour dent” figurait dans les lois communiquées par Moïse, mais c'était une ordonnance juridique. Rien ne justifiait la vengeance personnelle; l'Éternel avait dit: “Ne te réjouis pas de la chute de ton ennemi.” “Si ton ennemi a faim, donne-lui du pain à manger; s'il a soif, donne-lui de l'eau à boire. Car ce sont des charbons ardents que tu amasses sur sa tête.” “Ne dis pas: Je rendrai le mal.” “Ne dis pas: Je lui ferai comme il m'a fait.” Proverbes 24:17; 25:21, 22; 20:22; 24:29. Ellen WHITE, Heureux Ceux Qui, p. 61. 1
« Toute la vie terrestre de Jésus fut une manifestation de ce principe. C'est pour apporter le pain de vie à ses ennemis que notre Sauveur quitta sa demeure céleste. Malgré la calomnie et la persécution qui, de sa naissance à sa mort, s'acharnèrent sur lui, on ne put obtenir de lui que des paroles de pardon. Par la bouche du prophète Ésaïe, il déclare: “J'ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe; je n'ai pas dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats.” Ésaïe 50:6. “Il a été maltraité et opprimé, et il n'a pas ouvert la bouche, semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent; il n'a pas ouvert la bouche.” Ésaïe 53:7. Et, sur la croix du Calvaire, il priera pour ses meurtriers et adressera un message d'espérance au brigand agonisant ». Ellen WHITE, Heureux Ceux Qui, p. 61.2
«Ne vous vengez point vous-mêmes, bienaimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: À moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur» (Rm 12:19, LSG; voir aussi Dt 32:35).
Quelle promesse et quel commandement trouvons-nous dans ces versets, et comment sont-ils étroitement liés?
"Les affaires liées à l'Eglise doivent rester dans les limites de celle-ci. Si un chrétien est maltraité, il doit prendre son mal en patience ; s'il est escroqué, il ne doit pas faire appel aux cours de justice. Qu'il subisse plutôt la perte et le tort.” Selected Messages Vol. 3, p. 299.3
« Dieu traitera le membre indigne de l'Église qui escroque son frère ou la cause de Dieu ; le chrétien n'a pas besoin de se battre pour ses droits. Dieu s'occupera de celui qui viole ces droits. "A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit l'Eternel. Romains 12:19. Le Seigneur tient compte de toutes ces questions et déclare qu'il tirera vengeance de toutes ces affaires. Il jugera toute œuvre ». 3SM 300.1
Lisez Mt 6:4, 6; Mt 16:27; Lc 6:23; et 2 Tim 4:8. Que nous disent ces textes sur la façon dont Jésus percevait les principes de récompense et de punition?
« L'âme qui, par la prière quotidienne et sincère, attend de Dieu secours, patience et puissance, acquerra de nobles aspirations, et un sens plus clair de la vérité et du devoir. Des mobiles plus élevés l'animeront et elle éprouvera une soif et une faim continuelles de justice. Par une communion constante avec le ciel nous pourrons communiquer à ceux avec lesquels nous vivons la lumière, la paix et la sérénité qui règnent dans notre cœur. La force puisée dans la prière, jointe aux efforts persévérants de notre esprit pour rester vigilant et recueilli, rend aisé l'accomplissement des devoirs quotidiens et sauvegarde notre paix ». Ellen WHUITE, Heureux Ceux Qui, p. 71.5
« L'âme qui, par la prière quotidienne et sincère, attend de Dieu secours, patience et puissance, acquerra de nobles aspirations, et un sens plus clair de la vérité et du devoir. Des mobiles plus élevés l'animeront et elle éprouvera une soif et une faim continuelles de justice. Par une communion constante avec le ciel nous pourrons communiquer à ceux avec lesquels nous vivons la lumière, la paix et la sérénité qui règnent dans notre cœur. La force puisée dans la prière, jointe aux efforts persévérants de notre esprit pour rester vigilant et recueilli, rend aisé l'accomplissement des devoirs quotidiens et sauvegarde notre paix ». Ellen WHITE, Heureux Ceux Qui, p. 71.5
« En rejetant la loi du Très-Haut, les hommes ne savent pas ce qu'ils font. N'est-elle pas la transcription du caractère de Dieu, l'incarnation des principes de son royaume? Celui qui refuse de reconnaître ces principes se place en dehors du canal où les bénédictions divines s'écoulent ». Paraboles de Jésus, p. 265.2
« Ce n'est que par l'observation des commandements que l'on bénéficiera de toutes les promesses faites à Israël. Ce n'est que sur le sentier de l'obéissance que l'on trouvera la même élévation de caractère, la même plénitude de bénédictions: bénédictions concernant l'esprit, l'âme et le corps, les maisons et les champs, cette vie et la vie à venir ». Paraboles de Jésus, p. 265.3
« Dans le monde spirituel comme dans le monde matériel, ce n'est que par la soumission aux lois divines que l'on peut porter du fruit. Quiconque enseigne qu'il est permis de fouler aux pieds les commandements de Dieu empêche ceux qui l'écoutent de porter du fruit à sa gloire. Il se rend coupable en refusant au Seigneur les grappes de sa vigne ». Paraboles de Jésus, p. 265.4
« « Les messagers de Dieu viennent à nous avec les ordres du Maître et, comme lui, ils exigent l'obéissance à sa parole. Ils réclament de sa part les fruits de sa vigne: l'amour, l'humilité, l'esprit de sacrifice. Comme les chefs juifs, beaucoup de vignerons ne sont-ils pas outrés de ces demandes? Lorsque les droits de Dieu sont présentés devant le peuple, ces conducteurs religieux n'usent-ils pas de leur influence pour les repousser? Le Seigneur déclare que ces hommes sont des serviteurs infidèles. » Paraboles de Jésus, p. 265.5
« Les paroles du Tout-Puissant au peuple juif sont un avertissement solennel à l'Eglise d'aujourd'hui et à ses dirigeants. Dieu dit, en parlant d'Israël: “Que j'écrive pour lui toutes les ordonnances de ma loi, elles sont regardées comme quelque chose d'étranger.”30Osée 8:12. Aux prêtres et aux docteurs de la loi, il dit aussi: “Mon peuple est détruit, parce qu'il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai; ... puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, j'oublierai aussi tes enfants ». Les Paraboles de Jésus, p. 266.1