Au Commencement de l’Évangile

Leçon 1, 3ème Trimestre, 29 Juin- 5 Juillet, 2024

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Sabbat Après Midi, 29 Juin

Verset à Mémoriser:

« Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l'Évangile de Dieu. Il disait: Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle. » Marc : 1 : 14-15


« Après leur consécration au ministère par les frères d'Antioche, Paul et Barnabas, “envoyés par le Saint-Esprit, descendirent à Séleucie, et de là ils s'embarquèrent pour l'île de Chypre”. C'est ainsi que les apôtres entreprirent leur premier voyage missionnaire ». Conquérants Pacifiques, p. 147.1

Chypre était une des régions où les chrétiens de Jérusalem s'étaient réfugiés au temps de la persécution qui suivit le meurtre d'Etienne. C'est de là que certains croyants s'étaient rendus à Antioche pour annoncer “la bonne nouvelle du Seigneur Jésus”.1Actes 11:20. Barnabas lui-même était “originaire de Chypre”;2Actes 4:36. maintenant, accompagné de Paul et de Jean-Marc, cousin de Barnabas, ils venaient dans cette île pour y annoncer l'Evangile. Conquérants Pacifiques, p. 147.2

« La mère de Marc, convertie à la religion chrétienne, recevait chez elle les disciples du Christ. Là, ils étaient sûrs de trouver toujours un bon accueil, et, pour un certain temps, du repos. Ce fut au cours de l'une de ces visites des apôtres chez sa mère que Marc proposa à Paul et à Barnabas de les accompagner dans leur voyage missionnaire. La grâce de Dieu opérait dans son cœur, et il lui tardait de se consacrer entièrement au ministère évangélique » . Conquérants Pacifiques, p. 147.3

Dimanche, 30 Juin

Le Missionnaire râté


Lisez Actes 12:12. Comment Marc est-il introduit dans le livre des Actes?

Après leur ordination, Paul et Barnabé " descendirent à Séleucie, et de là ils s'embarquèrent pour Chypre ". Barnabé était "originaire de Chypre" (Actes 4:36, RSV), et Paul et lui, accompagnés de Jean Marc, un parent de Barnabé, visitèrent cette île. Chypre était l'un des endroits où les croyants s'étaient réfugiés à cause de la persécution qui avait suivi la mort d'Étienne ».

"La mère de Marc était une convertie, et les apôtres étaient toujours assurés d'un accueil et d'un repos dans sa maison de Jérusalem. C'est au cours d'une de ces visites chez sa mère que Marc proposa à Paul et Barnabé de les accompagner dans leur tournée missionnaire. Il désirait ardemment se consacrer à l'œuvre de l'Évangile". TT 89.2

Lisez Actes 13:1-5, 13. Comment Jean-Marc s’était-il attaché à Saul et Barnabas, et quel en fut le résultat?

« Barnabas lui-même était “originaire de Chypre”;2Actes 4:36. maintenant, accompagné de Paul et de Jean-Marc, cousin de Barnabas, ils venaient dans cette île pour y annoncer l'Evangile. » Conuérants Pacifiques, p. 147.2

« Arrivés à Salamine, [les apôtres] annoncèrent la parole de Dieu dans les synagogues des Juifs [...] Ayant ensuite traversé toute l'île jusqu'à Paphos, ils trouvèrent un certain magicien, faux prophète juif, nommé Bar-Jésus, qui était avec le proconsul Sergius Paulus, homme intelligent. Ce dernier fit appeler Barnabas et Saul, et manifesta le désir d'entendre la parole de Dieu. Mais Elymas, le magicien — car c'est ce que signifie son nom — leur faisait opposition, cherchant à détourner de la foi le proconsul.” Conquérants Pacifiues, p. 148.1

Lundi,  1er Juillet

Une Seconde Chance


Lisez Actes 15:36-39. Pourquoi Paul avait-il rejeté Jean-Marc et pourquoi Barnabas lui avait-il donné une seconde chance

« Paul et sa suite continuèrent leur route; ils se rendirent à Perge, en Pamphylie. Leur voyage était fatigant, ils connurent les souffrances et les privations; le péril les menaçait de tous côtés. Dans les villes et les villages qu'ils traversaient, le long de leur route solitaire, ils étaient environnés de dangers prévus ou imprévus; mais ils avaient appris à compter sur la puissance divine pour être délivrés du péril. Leurs cœurs étaient pleins d'un amour ardent pour les âmes qui périssent. Comme de fidèles bergers à la recherche des brebis errantes, ils s'oubliaient eux-mêmes. Lassés, affamés, tremblants de froid, ils ne perdaient pas courage; ils n'avaient en vue qu'une seule chose: le salut des âmes qui s'étaient égarées loin du troupeau » . Conquérants Pacifiques, p. 149.3

« C'est ici que Marc, gagné par la crainte et le découragement, hésita pendant un certain temps à se donner entièrement à l'œuvre du Seigneur. Peu habitué aux difficultés, il perdit courage devant les périls et les privations de la route. Il avait travaillé avec succès au milieu de circonstances favorables; maintenant, devant l'opposition et les difficultés qui menacent si souvent le pionnier, il ne sut pas supporter l'épreuve comme un bon soldat de la croix. Il devait encore apprendre à affronter le danger et la persécution. Comme les apôtres avançaient au milieu de nombreux obstacles, Marc se laissa intimider; il perdit courage, refusa d'aller plus loin, et retourna à Jérusalem » Conquérants Pacifiques, p. 150.1

Lisez Col 4:10, 2 Tim 4:11, Phil 24 et 1 Pi 5:13. Quels détails sur la réintégration de Marc ces versets suggèrent-ils?

Cette désertion incita Paul à juger Marc défavorablement et même sévèrement pendant un certain temps. Barnabas, d'autre part, était enclin à l'excuser à cause de son inexpérience. Il désirait que Marc ne quittât pas le ministère, car il voyait en lui des talents qui lui permettraient d'être utile à la cause du Christ. Dans les années qui suivirent, sa sollicitude envers Marc fut largement récompensée, car le jeune homme se donna sans réserve au Seigneur et à la proclamation du message de l'Evangile, dans des champs de travail difficiles. Il devint un excellent missionnaire, grâce à la bénédiction divine et à la sage formation de Barnabas » . Conu2rants Pacifiques, p. 150.2

« Paul se réconcilia plus tard avec Marc et le prit comme compagnon de service. Il le recommanda aux Colossiens comme son collaborateur “pour le royaume de Dieu”, et ayant été pour lui “une consolation”.3Colossiens 4:11. Peu de temps avant sa mort, l'apôtre parle encore de Marc comme lui étant “utile pour le ministère” » Conquérants pacifiques , p. 150.3

Mardi, 2 Juillet

Le Messager


Lisez Marc 1:1-8. Qui sont les personnages de ces versets, et que disent-ils? Que font-ils?

« Jean a été appelé à une œuvre particulière; il devait préparer le chemin du Seigneur et redresser ses sentiers. Le Seigneur ne l'envoya pas à l'école des prophètes et des rabbins. Il l'amena au désert, loin des lieux fréquentés par les hommes, pour qu'il pût s'instruire en étudiant la nature et la nature divine. Dieu ne voulait pas qu'il subît l'empreinte des prêtres et des chefs. Il était appelé à une œuvre particulière. Il reçut son message du Seigneur. Alla-t-il auprès des prêtres et des chefs leur demander la permission de proclamer ce message? — Non, Dieu l'éloigna d'eux pour éviter qu'il ne fût influencé par leur esprit et leur enseignement. Il était une voix qui criait dans le désert: “Préparez au désert le chemin de l'Eternel, aplanissez dans les lieux arides une route pour notre Dieu. Que toute vallée soit exhaussée, que toute montagne et toute colline soient abaissées! Que les coteaux se changent en plaines, et les défilés étroits en vallons! Alors la gloire de l'Eternel sera révélée, et au même instant toute chair la verra; car la bouche de l'Eternel a parlé.” Ésaïe 40:3-5. C'est là justement le message qui doit être donné à notre Eglise; nous approchons de la fin des temps; le message dit: Nettoyez la route du Roi; enlevez les pierres; dressez un étendard pour le peuple. Celui-ci doit se réveiller. Ce n'est pas le moment de dire: Paix et sûreté. Nous sommes exhortés à crier à haute voix: “Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix comme une trompette, et annonce à mon peuple ses iniquités, à la maison de Jacob ses péchés.” Ésaïe 58:1.. Messages Choisis, Vol. 1, p. 479.2

Lisez Ex 23:20, Esa 40:3 et Mal 3:1. Qu’ont ces trois passages en commun?

Lorsque Moïse fut choisi comme messager de l'alliance, la parole qui lui fut donnée fut : "Sois pour le peuple comme Dieu". -- Gospel Workers, p. 20. "Le Christ, messager de l'alliance, a apporté la nouvelle du salut. -- Gospel Workers, p. 44.

Alors que le Livre Gospel Workers applique ce terme à Moïse et au Christ, le Christ lui-même l'applique à Jean-Baptiste. Il a dit "à la foule au sujet de Jean... Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, je vous le dis, et plus qu'un prophète. Car c'est celui dont il est écrit: Voici, j'envoie mon messager devant ta face, Pour préparer ton chemin devant toi. et, si vous voulez le comprendre, c'est lui qui est l'Élie qui devait venir » . Matt. 11:7, 9, 10, 14.

Comme Dieu avait fait des alliances orales et écrites avec Son peuple en lui envoyant Moïse, Jean et le Christ, ces derniers sont venus en accomplissement de ces alliances. Et chacun ayant apporté un message, chacun en son temps était le messager de l'alliance. Néanmoins, les paroles de Malachie indiquent clairement que le messager de l'alliance est, au sens le plus strict, le prophète Élie (Mal. 3:1-5 ; 4:5), le dernier messager qui prépare le chemin du Seigneur. (Voir Testimonies to Ministers, p. 475.)

Cependant, en dernière analyse, le titre de Messager de l'Alliance appartient au Saint-Esprit. Par exemple, 1 Pierre 3:18-20 affirme que le Christ a prêché aux antédiluviens par le même "Esprit" Qui l'a "rendu vivant". Mais comme Il a prêché par l'Esprit en la personne de Noé, et non en Son propre nom propre, Il a ainsi révélé la vérité selon laquelle le Saint-Esprit œuvre dans tous Ses messagers de la même manière.

C'est ainsi que "les saints hommes de Dieu parlaient selon qu'ils étaient poussés par le Saint-Esprit". 2 P. 1:21. En résumé, le terme Messager de l'Alliance signifie le Saint-Esprit (le Christ invisible) à travers le représentant visible du Ciel, qu'il s'agisse de Moïse, de Jean, du Christ, d'Elie ou d'un autre. 

Mercredi, 3 Juillet

Le Baptême de Jésus


Lisez Marc 1:9-13. Qui était présent au baptême de Jésus, et que s’était-il passé?

« Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur Lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en qui J'ai mis toute Mon affection ». Matt. 3:16, 17.

Ayant été baptisé par immersion, et sortant aussitôt de l'eau, Jésus fut immédiatement conduit pour être tenté par le Diable.

« Alors Jésus fut emmené par l'Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable.

Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur, s'étant approché, lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Jésus répondit: Il est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit: Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas; car il est écrit: Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Jésus lui dit: Il est aussi écrit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu. Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit: Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m'adores. Jésus lui dit: Retire-toi, Satan! Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient. » Matt. 4 : 1- 11.

Voici notre exemple. Après le baptême d'eau, les tentations et les victoires seront aussi notre lot. Jésus, voyez-vous, a fait face au Diable avec un "Ainsi parle l’Éternel », avec ce qui était écrit. Si nous ne nous intéressons pas à la Bible autant qu'Il s'y intéressait, si nous n'étudions pas pour savoir ce qu'Il voudrait que nous fassions, comment pourrons-nous faire face à nos tentations et en sortir victorieux ? Faut-il s'étonner que beaucoup, après le baptême, s'écartent du chemin ? La chose même qui les rendrait forts dans la foi, alors qu'ils voient Dieu leur donner une glorieuse victoire, ils la fuient, ne sachant pas qu'après une tempête de pluie et de vent, il y a le soleil et le calme. Job a été mis à l'épreuve jusqu'à l’extrême limite, mais il a remporté la victoire et, par la suite, il a reçu le double de toutes ses pertes. Pourquoi n'en est-il pas de même pour nous ?

Ayant remporté la victoire sur sa tentation, Jésus n'a plus jamais été inquiété par le diable. Et Job et tous les grands hommes de Dieu ont prouvé par expérience, trouvé la même délivrance face à Satan.

Notre position à l'égard du péché doit donc être ferme, sans la moindre hésitation. Nous aussi, nous devons faire savoir au Diable que nous prenons les choses au sérieux, si nous voulons un jour trouver la paix.

« C'est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux oeuvres mortes, de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l'imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel. C'est ce que nous ferons, si Dieu le permet. Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu'ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l'exposent à l'ignominie.e » Héb. 6 : 1-6. Envisager de pratiquer le péché, c’est creuser sa propre tombe éternelle 

Jeudi, 4 Juillet

L’Évangile selon Jésus


Lisez Marc 1:14, 15. Quelles sont les trois parties du message de l’évangile que proclamait Jésus?

« Jésus se rendit en Galilée, prêchant l’Evangile du royaume de Dieu et disant: “Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à l’Evangile.” Jésus-Christ, p. 213.1

« La prédication du Christ se résumait en ces mots: “Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à l’Evangile.” Le message évangélique donné par le Sauveur avait sa base dans les prophéties. Le “temps” qu’il disait accompli était la période révélée à Daniel par l’ange Gabriel: “Soixante-dix semaines ont été fixées comme terme à ton peuple et à ta ville sainte pour éteindre la rébellion, mettre fin aux péchés, effacer l’iniquité et établir une justice éternelle, de façon à réaliser la vision et la parole du prophète et faire l’onction du saint des saints.”1Daniel 9:24 (V. rabbinique). Un jour prophétique vaut une année.2Voir Nombres 14:34; Ezéchiel 4:6. Les soixante-dix semaines, ou 490 jours, représentent donc 490 années. Le point de départ de la période est indiqué: “Sache donc et comprends: depuis la sortie d’une parole ordonnant de rebâtir Jérusalem jusqu’à un oint, un chef, il y a sept semaines, et soixante-deux semaines3, version Crampon. soixante-neuf semaines, ou 483 ans. Le décret ordonnant la reconstruction de Jérusalem, complété par Artaxerxès Longue-main,4Esdras 6:14; 7:1, 9. entra en vigueur en automne 457 av. J.-C. A partir de cette date, 483 années nous amènent à l’année 27 de notre ère, en automne. Selon la prophétie, cette période aboutissait au Messie, l’Oint. Lors de Son baptême, en l’an 27, Jésus fut oint du Saint-Esprit et ne tarda pas à commencer son ministère. » Jésus-Christ, p. 215.1

« L’ange avait ajouté: Il “conclura une alliance ferme avec un grand nombre pendant une semaine”, c’est-à-dire sept années littérales. Pendant ces sept années, à partir du commencement de son ministère, l’Evangile devait être prêché en particulier aux Juifs; par Jésus lui-même pendant trois années et demie, puis par les apôtres. Au milieu de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation.”5Daniel 9:27. Au printemps de l’année 31, le Christ offrit le vrai sacrifice au Calvaire. A ce moment-là le voile du temple se déchira en deux, ce qui montrait que le service des sacrifices avait perdu son caractère sacré et sa signification. Le temps était venu où devaient cesser le sacrifice et l’oblation » . Jésus-Christ, p. 216.1

« La dernière semaine — sept années — arriva à son terme en l’année 34 de notre ère. La lapidation d’Etienne mit le sceau au rejet de l’Evangile par les Juifs; les disciples dispersés par la persécution “allaient de lieu en lieu, en annonçant la bonne nouvelle de la parole”;6Actes 8:4. bientôt Saul, le persécuteur, allait se convertir et devenir Paul, l’apôtre des Gentils. » Jésus-Christ, p. 216.2

« Le temps de la venue du Christ, son onction par le Saint-Esprit, sa mort et la proclamation de l’Evangile aux Gentils étaient indiqués avec précision. Le peuple juif avait l’avantage de comprendre ces prophéties et d’en constater l’accomplissement dans la mission de Jésus. Le Christ recommanda à ses disciples d’étudier les prophéties. Il dit: “Que le lecteur comprenne.”7Matthieu 24:15. Après sa résurrection il expliqua aux disciples “dans toutes les Ecritures ce qui le concernait”.8Luc 24:27. Le Sauveur avait parlé par l’intermédiaire de tous les prophètes. “L’Esprit de Christ qui était en eux, ... d’avance, attestait les souffrances de Christ et la gloire qui s’ensuivrait”. » Jésus-Christ , p. 216.3

« C’est l’ange Gabriel, qui occupe le premier rang après le Fils de Dieu, qui avait apporté à Daniel le message divin. C’est lui encore, “son ange”, que le Christ envoya à Jean, le bien-aimé, pour lui dévoiler l’avenir; et une bénédiction est promise à ceux qui lisent et écoutent les paroles de la prophétie pour garder ce qui s’y trouve écrit ». Jésus- Christ, p. 216.4

« Le Seigneur, l’Eternel, n’accomplit aucun de ses desseins qu’il ne l’ait d’abord révélé à ses serviteurs, les prophètes.” “Les choses cachées appartiennent à l’Eternel, notre Dieu; mais les choses révélées sont pour nous et pour nos enfants à jamais.”11Amos 3:7; Deutéronome 29:29. Ces choses Dieu nous les a données; et sa bénédiction accompagnera une étude respectueuse des écritures prophétiques, faite dans un esprit de prière. » Jésus – Christ, p. 216.5

Vendredi, 5 Juillet

Further Thought

 En tant qu'étudiants et enseignants de l'Évangile, nous avons pendant des années beaucoup insisté sur les signes de la seconde venue du Christ, mais pas du tout sur les signes du Royaume. En conséquence, la chrétienté a théoriquement fusionné les signes du Royaume avec les signes du second avènement.

Puisque nous connaissons, en tant que peuple, certains des signes de la seconde venue du Christ et aucun des signes du Royaume, nous ferions mieux de nous concentrer sur les signes de ce dernier.

Matt. 13 : 24—30 « Il leur proposa une autre parabole, et il dit: Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla. Lorsque l'herbe eut poussé et donné du fruit, l'ivraie parut aussi. Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire: Seigneur, n'as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie? Il leur répondit: C'est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent: Veux-tu que nous allions l'arracher? Non, dit-il, de peur qu'en arrachant l'ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier ».

Cette parabole du Royaume, voyez-vous, contient trois périodes de temps : Premièrement, la période des semailles--le temps du ministère du Christ ; deuxièmement, la période de croissance-- le temps qui s'écoule entre l'ascension du Christ et la moisson ; troisièmement, le temps de la moisson--une courte période " à la fin du monde " (Matt. 13:49), la période au cours de laquelle la terre est éclairée par la gloire de l'ange (Apoc. 18:1), et au cours de laquelle tout le peuple de Dieu est appelé à sortir de Babylone (verset 4). Alors, ceux qui n'auront pas répondu à cet appel s'écrieront : "La moisson est passée, l'été est fini : "La moisson est passée, l'été est fini, et nous ne sommes pas sauvés. Jérémie 8:20. La " moisson ", c'est donc " la fin du monde ". Verset 49. Elle commence dans l'Église et se termine dans Babylone.

L‘œuvre de la moisson est évidemment synonyme du Jugement qui décide qui est l'ivraie et qui est le blé - qui doit être brûlé et détruit comme de la mauvaise herbe, et qui est le bon grain blé précieux qui doit être admis dans " le grenier ", le Royaume. C'est ainsi que le Jugement est la purification du sanctuaire (Dan. 8:14), "la maison de Dieu", le temple dans lequel le Seigneur vient soudain purifier Ses serviteurs, les Lévites. Voici comment se lit ce passage :

Mal. 3 : 1-3, 5—« Voici, j'enverrai mon messager; Il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez; Et le messager de l'alliance que vous désirez, voici, il vient, Dit l'Éternel des armées. Qui pourra soutenir le jour de sa venue? Qui restera debout quand il paraîtra? Car il sera comme le feu du fondeur, Comme la potasse des foulons. Il s'assiéra, fondra et purifiera l'argent; Il purifiera les fils de Lévi, Il les épurera comme on épure l'or et l'argent, Et ils présenteront à l'Éternel des offrandes avec justice. e m'approcherai de vous pour le jugement, Et je me hâterai de témoigner contre les enchanteurs et les adultères, Contre ceux qui jurent faussement, Contre ceux qui retiennent le salaire du mercenaire, Qui oppriment la veuve et l'orphelin, Qui font tort à l'étranger, et ne me craignent pas, Dit l'Éternel des armées » .

Combien de fruits la moisson doit-elle donner ? - Si les 144 000 sont les "prémices" (Apoc. 14:4), il doit y avoir des "seconds fruits", car il ne saurait y avoir des seconds fruits sans qu’il n’y ait de premiers fruits. Le mot "prémices" implique impérativement des seconds fruits. -

D'où viennent les prémices et d'où viennent les seconds fruits ? - Il nous est clairement dit que les prémices sont Israélites - tous issus des douze tribus d'Israël (Apoc. 7:4-8). Israël représente certainement les membres de l'Église au moment où ils sont scellés ; le titre "Israël" ne peut pas être interprété comme signifiant le monde. Les prémices sont donc moissonnées dans l'Eglise elle-même au moment où commence la séparation. Le mot "scellé" signifie placé en lieu sûr -protégés. C'est exactement ce que dit l'apôtre Pierre :

1 Pierre 4:17 , 18 « Car c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c'est par nous qu'il commence, quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de Dieu? Et si le juste se sauve avec peine, quelle sera la fin de l’impie et du pécheur ?

Si le jugement commence d'abord par la "maison de Dieu", dans l'Eglise, il se terminera ensuite dans le monde, en dehors des rangs de l'église. La parabole du "filet" et l'Apocalypse de Jean, de manière très brève et concise, font encore mieux ressortir cette vérité

Matt. 13 : 47- 50—« Le royaume des cieux est encore semblable à un filet jeté dans la mer et ramassant des poissons de toute espèce. Quand il est rempli, les pêcheurs le tirent; et, après s'être assis sur le rivage, ils mettent dans des vases ce qui est bon, et ils jettent ce qui est mauvais. Il en sera de même à la fin du monde. Les anges viendront séparer les méchants d'avec les justes, et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

Il est clair que le filet représente l'Église évangélique dans laquelle sont attrapés à la fois les hypocrites et les saints. En conséquence, au moment de la moisson des prémices (le Jugement " dans la maison de Dieu ") " à la fin du monde " (verset 49), les anges séparent les méchants d'avec les justes, et non les justes d'avec les méchants. Mais lors de la seconde moisson (le jugement dans le monde), la séparation se fait de manière inverse : les justes sont enlevés du milieu des méchants, et non les méchants du milieu des justes, comme le dit l'Apocalypse : "Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses péchés et que vous ne receviez pas ses fléaux. Apoc. 18:4. Il est clair que le jugement "dans la maison de Dieu" c’est la moisson au cours de laquelle les hypocrites, en tant qu'"ivraie", sont brûlés, mais, en tant que mauvais "poissons", sont rejetés. Dans le jugement ayant lieu à Babylone (dans le monde), ce ne sont pas les mauvais, mais les bons qui sont enlevés et amenés dans la maison purifiée de Dieu, où il n'y a ni péché ni pécheur, et où il n'y a pas de danger de fléaux. Cette même vérité concernant la maison de Dieu nous est présenté en ces termes par le prophète Esaïe :

Esa. 66 : 15, 16, 19, 20 « Car voici, l'Éternel arrive dans un feu, Et ses chars sont comme un tourbillon; Il convertit sa colère en un brasier, Et ses menaces en flammes de feu. C'est par le feu que l'Éternel exerce ses jugements, C'est par son glaive qu'il châtie toute chair; Et ceux que tuera l'Éternel seront en grand nombre….. Je mettrai un signe parmi elles, Et j'enverrai leurs réchappés vers les nations, A Tarsis, à Pul et à Lud, qui tirent de l'arc, A Tubal et à Javan, Aux îles lointaines, Qui jamais n'ont entendu parler de moi, Et qui n'ont pas vu ma gloire; Et ils publieront ma gloire parmi les nations. 0 Ils amèneront tous vos frères du milieu de toutes les nations, En offrande à l'Éternel, Sur des chevaux, des chars et des litières, Sur des mulets et des dromadaires, A ma montagne sainte, A Jérusalem, dit l'Éternel, Comme les enfants d'Israël apportent leur offrande, Dans un vase pur, A la maison de l'Éternel ».

Une fois de plus, nous voyons ici que ceux qui échappent à la destruction du Seigneur "dans la maison de Dieu" (manifestement les prémices, "les serviteurs de Dieu"), sont envoyés vers les nations qui ne connaissent pas Dieu, et de là, ils amènent tous leurs frères (les seconds fruits) dans la maison purifiée de Seigneur où il n'y a ni péché ni pécheur, et où les fléaux de Babylone ne tombent donc pas.

Nous avons maintenant constaté de manière claire qu'il y a des prémices et des seconds fruits : les uns issus l'Eglise - les 144 000 fils de Jacob - et les autres de toutes les nations - la grande foule, que personne ne peut compter (Apoc. 7:9).

Qui moissonne les prémices, si les prémices moissonnent les seconds fruits ? Découvrons-le en lisant les versets suivants

Apo. 14 : 14- 19 « Je regardai, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme, ayant sur sa tête une couronne d'or, et dans sa main une faucille tranchante. Et un autre ange sortit du temple, criant d'une voix forte à celui qui était assis sur la nuée: Lance ta faucille, et moissonne; car l'heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre. Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée. Et un autre ange sortit du temple qui est dans le ciel, ayant, lui aussi, une faucille tranchante. Et un autre ange, qui avait autorité sur le feu, sortit de l'autel, et s'adressa d'une voix forte à celui qui avait la faucille tranchante, disant: Lance ta faucille tranchante, et vendange les grappes de la vigne de la terre; car les raisins de la terre sont mûrs. Et l'ange jeta sa faucille sur la terre. Et il vendangea la vigne de la terre, et jeta la vendange dans la grande cuve de la colère de Dieu. »

Ici, on nous dit encore qu'il y a deux moissons, l'une par le Fils de l'homme, l'autre par un ange. La moisson par le Fils de l'homme précède la moisson faite par l'ange. Le "Fils de l'homme" engrange donc les prémices, et l'ange recueille les seconds fruits . (Il est évident que le Fils de l'homme moissonne Lui-même les prémices, car Ses serviteurs (au sens figuré, l'ange de l'église de Laodicée) ne sont pas en mesure d'accomplir une telle tâche, car ils sont eux-mêmes "malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus", et ne le savent pas (Apoc. 3:14-18).

Plongeant ces regards vers ce temps-là, l’Esprit de Prophétie du temps d’Esaïe déclare :

Esa 63:5—« Je regardais, et personne pour m'aider; J'étais étonné, et personne pour me soutenir; Alors mon bras M'a été en aide, Et ma fureur M'a servi d'appui.»

Ici, vous remarquez que lorsque le temps de la moisson fut venu, pas même un seul de Ses serviteurs n’était là "pour soutenir" l’œuvre de la moisson, et par conséquent le Seigneur Lui-même a fait l’œuvre de la moisson sans eux.

Pour la seconde moisson, cependant, Il utilise Ses " serviteurs " irrépréhensibles » les " prémices ", les 144 000, comme le préfigure l'ange à la faucille tranchante (Apoc. 14:17, 18). Et de même qu'il y a deux moisons, dans deux lieux différents, l'Eglise et le monde, il y a aussi, comme nous l'avons montré plus haut, deux manières de moissonner : d'abord les méchants, sont séparés du milieu des bons, et finalement les bons sont appelés à sortir du milieu des méchants.

Tels sont les signes, et les évènements qui précédent Le Royaume de gloire, la seconde venue de Christ.