Le Conflit Imminent

Leçon 11, 2e trimestre 8-14 juin 2024.

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Sabbat Après-Midi, 8 Juin

Verset à Mémoriser :

« Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité. »-- Jean 17 ; 17


« Ceux qui honorent le jour de repos de l’Eternel seront dénoncés comme ennemis de la loi et de l’ordre, contempteurs de la morale sociale, fauteurs d’anarchie et de corruption et cause déterminante des jugements de Dieu. On qualifiera d’obstination leurs scrupules de conscience, et on les accusera de défier et de mépriser l’Etat. Des prédicateurs proclamant l’abolition de la loi divine annonceront du haut de la chaire le devoir d’obéir aux autorités civiles parce qu’établies de Dieu. Tant dans les assemblées législatives que dans les tribunaux, on prêtera aux observateurs des commandements des sentiments qu’ils n’ont pas et, pour les condamner, on dénaturera leurs paroles’ ». Tragédie des Siècles, p. 640.4

« Les églises protestantes, ayant fait la sourde oreille aux arguments clairs et précis en faveur de la loi de Dieu, tiendront à réduire au silence des hommes dont elles n’auront pu ébranler les croyances par la Parole divine. Bien qu’elles ferment maintenant les yeux à la réalité, elles adoptent une ligne de conduite qui les mènera directement à la persécution de ceux qui refuseront d’observer comme le reste de la chrétienté le jour de repos de la papauté » Tragédie des Siècles, p. 641.1

Pour amener les gens de toute condition à honorer le dimanche, les dignitaires de l’Eglise et de l’Etat mettront en œuvre l’argent, la persuasion et la force. On suppléera au défaut d’autorité divine par des lois oppressives. La corruption politique, qui étouffe l’amour de la justice aussi bien que les droits de la vérité, jouera son rôle dans la libre Amérique elle-même. En vue de s’assurer les suffrages, magistrats et législateurs céderont à la clameur populaire en faveur des lois dominicales. La liberté de conscience pour laquelle de si grands sacrifices ont été consentis sera immolée. Dans le conflit qui approche rapidement, on verra se réaliser ces paroles du prophète : “Le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus. Apo 12:17” La Tragédie des Siècles, p. 641.2

Dimanche, 9 Juin

Le Conflit Final de l’Apocalypse


Comparez Apocalypse 14:7, 9 à Apocalypse 4:11. Quel est le thème principal de l’Apocalypse dans ce conflit cosmique entre le bien et le mal?

« Le premier ange invite le monde à “craindre Dieu, à lui donner gloire”, et à l’adorer comme Créateur des cieux et de la terre. Cela équivaut à une exhortation à se conformer à sa loi. Le Sage dit: “Crains Dieu et garde ses commandements; c’est le devoir qui s’impose à tout homme.” Hors de l’observation de ses commandements, aucun culte ne peut être agréable à Dieu. “L’amour de Dieu consiste à garder ses commandements.” “Si quelqu’un détourne l’oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination.” 1 Jean 5:3; Proverbes 28:9 » . La Tragédie des Siècles, p. 473.1

« En contraste avec ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont la foi de Jésus, le troisième ange signale une autre classe de gens contre les erreurs desquels il profère ce solennel et terrible avertissement: “Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère.” Apocalypse 14:9, 10. L’intelligence de ce message exige une interprétation correcte des symboles employés. Or, que représentent respectivement la bête, l’image, la marque? La Tragédie des Siècles, p. 475.1

Le treizième chapitre (versets 1-10) nous donne la description d’un autre animal qui “ressemblait à un léopard”, auquel “le dragon donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité”. Comme la plupart des protestants l’ont cru, ce symbole représente la papauté, qui réussit à s’emparer de “la puissance, du trône et de l’autorité” de l’ancien empire romain. Concernant cette bête semblable à un léopard, on lit: “Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes. ... Elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation.” Cette prophétie, dont les termes sont presque identiques à ceux dans lesquels est décrite la onzième corne du septième chapitre de Daniel, désigne indubitablement la papauté. » La Tragédie des Siècles, p. 475.3

“Mais qu’est-ce que “l’image de la bête”, et comment se formera-t-elle? Notons qu’il s’agit d’une image de la première bête érigée par la bête à deux cornes. Pour savoir ce que sera cette image et comment elle se formera, il faut étudier les caractéristiques de la bête elle-même, c’est-à-dire celles de la papauté. » La Tragédie des Siècles, p. 480.1

« Lorsque la primitive Eglise eut perdu l’Esprit et la puissance de Dieu en abandonnant la simplicité de l’Evangile et en adoptant les rites et les coutumes des païens, elle voulut opprimer les consciences et rechercha pour cela l’appui de l’Etat. Ainsi naquit la papauté, c’est-à-dire une Eglise dominant l’Etat au profit de ses intérêts, et tout spécialement en vue de bannir “l’hérésie”. Si les Etats-Unis en viennent un jour à “former une image à la bête”, cela signifie que l’élément religieux aura assez d’ascendant sur le gouvernement civil pour se servir de sa puissance. » La Tragédie des Siècles, p. 480.2

« La caractéristique de la bête, et par conséquent celle de son image, c’est la transgression des commandements de Dieu. Le prophète Daniel écrit, au sujet du pouvoir représenté par la petite corne (la papauté): “Il espérera changer les temps et la loi.” Et saint Paul donne au pouvoir qui allait chercher à s’élever au-dessus de Dieu les qualificatifs d’“impie” et de “mystère de l’iniquité”. Ces deux prophéties se complètent. Ce n’est qu’en tentant de changer la loi divine que la papauté peut s’élever au-dessus de Dieu car ceux qui se soumettraient sciemment à la loi ainsi amendée, rendraient des honneurs suprêmes à l’auteur de ce changement. Cet acte d’obéissance aux lois papales serait une marque d’allégeance accordée au pape au détriment de Dieu ». La Tragédie des Siècles, p. 483.1

« Comme signe de l’autorité de l’Eglise catholique, ses apologistes citent “le fait même du transfert du sabbat au dimanche, fait accepté par les protestants ... qui, en observant le dimanche, reconnaissent que l’Eglise a le pouvoir d’ordonner des fêtes et de les imposer sous peine de péché”. Le changement du quatrième commandement n’est-il donc pas nécessairement le signe ou la marque de l’autorité de l’Eglise catholique, en d’autres termes, “la marque de la bête”? La Tragédie des Siècles, p. 485.4

Lisez Apocalypse 12:17 et Apocalypse 14:12. Comment l’adoration du Créateur trouve-t-elle son expression finale?

« Le triple message du quatorzième chapitre de l’Apocalypse, qui invite les hommes à adorer le Créateur, signale comme résultat de son appel la formation d’un peuple qui observe les commandements de Dieu. Or l’un de ces commandements rappelle formellement que Dieu est le Créateur. Le quatrième précepte dit en effet: “Le septième jour est le jour du repos de l’Eternel, ton Dieu. ... Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour: c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié.” Parlant de son jour de repos, le Seigneur ajoute: “Qu’il soit entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis l’Eternel, votre Dieu.” Et la raison en est donnée: “Car en six jours l’Eternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son œuvre et il s’est reposé.” Exode 31:17 » La Tragédie des Siècles, p.//TS 473.3

Lundi, 10 Juin

La crise à venir


Lisez Jean 16:2, Matthieu 10:22, 2 Timothée 3:12 et 1 Pierre 4:12. Quelle a été l’expérience de l’église du Nouveau Testament et comment cela s’applique-t-il à l’église de Christ à la fin des temps?

« En révélant à ses disciples le sort de Jérusalem et les scènes de sa seconde venue, Jésus avait aussi prédit les difficultés qu’ils allaient devoir affronter depuis le jour où il leur serait enlevé jusqu’à celui de son retour en puissance et en gloire. Du haut de la colline des Oliviers, le Sauveur voyait venir l’orage qui allait fondre sur l’Eglise apostolique. Pénétrant plus profondément dans l’avenir, il contemplait les tempêtes cruelles et dévastatrices qui s’abattraient sur ses disciples pendant des siècles de ténèbres et de persécution. En quelques phrases succinctes mais d’une signification terrible, il prédit l’attitude hostile des grands de la terre à l’égard de son Eglise. Ses disciples étaient appelés à suivre le sentier semé d’humiliations, d’opprobres et de souffrances que leur Maître avait foulé. L’inimitié qui avait éclaté contre le Rédempteur du monde allait se déchaîner aussi contre tous ceux qui croiraient en Son nom ». la Tragédie des Siècles, p. 39.1

« L’histoire de la primitive Eglise témoigne de l’accomplissement des paroles du Sauveur et montre les puissances de la terre et de l’enfer liguées contre Jésus-Christ dans la personne de ses saints. Le paganisme, prévoyant que, si l’Evangile triomphait, ses temples et ses autels seraient renversés, se disposa à détruire le christianisme. Les feux de la persécution s’allumèrent. Les chrétiens, dépouillés de leurs biens et chassés de leurs demeures, soutinrent “un grand combat au milieu des souffrances”. Ils furent appelés à endurer “les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison”. Une multitude d’entre eux scellèrent leur témoignage de leur sang. Nobles et esclaves, riches et pauvres, savants et ignorants furent égorgés sans miséricorde ». Tragédie des Siècles, p. 40.1

Si la tribulation de Matthieu [Matt. 24:21] a eu lieu pendant la période des 1260 ans de suprématie papale, événement qui se situe dans le passé, et le temps de détresse, annoncé par Daniel [Dan. 12:1], dans l'avenir, comment pourrais-je harmoniser le récit de Matthieu avec celui de Daniel, car Matthieu écrit qu'il n'y aura pas de plus grande tribulation que celle qui a eu lieu de 538 à 1798 après Jésus-Christ, alors que Daniel affirme que le temps de détresse sera plus grand qu'aucun autre 'depuis qu'une nation existe sur la terre ».

Parlant de la tribulation, l'Écriture déclare : « Si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé», c'est-à-dire que le peuple de Dieu aurait été complètement rayé de la surface de la terre s'il n'y avait pas eu cette promesse infaillible : « Mais à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matt. 24:22), alors qu'au temps de la détresse, Michel se lèvera pour délivrer tous ceux qui seront « trouvés écrits dans le livre ». En d'autres termes, pendant la période de la tribulation, les justes ont été tués et les méchants délivrés, alors qu'au temps de la détresse, les justes seront délivrés et les méchants tués. Par conséquent, la grande tribulation et le temps de détresse sont deux événements exceptionnels, chacun étant le plus grand de son genre dans les annales de l'histoire prophétique--- l'un, le plus grand contre les justes et l'autre le plus grand contre les méchants. Ainsi, nous voyons que Matthieu et Daniel ont tous deux raisons - montrant que chaque événement est le plus grand de son genre.

Comme la grande tribulation est la plus grande « depuis le commencement du monde », cela montre qu'il n'y a jamais eu de tribulation aussi grande contre le peuple de Dieu que pendant la période mentionnée ci-dessus ; et comme Jésus a dit qu'il n'y en aurait jamais de semblable, Il nous assure que Dieu ne permettra pas aux méchants, après 1798 A.D., « de faire à nouveau la guerre les saints », Or, le temps de détresse, dit Daniel, est le plus grand « depuis qu'il y a une nation », ce qui montre que le déluge lui était ou supérieur ou égal, et que le temps de détresse pourrait être suivi d'un temps plus grand, car Il dit « jusqu'à ce temps-là », et non « et il n'y en aura jamais ».

Mardi, 11 Juin

L’Identité de la Bête : 1ère Partie


Lisez Apocalypse 13:1, 6. Quel mot clé utilise-t-on pour identifier la puissance de la bête?

« Le treizième chapitre nous donne la description d’un autre animal qui “ressemblait à un léopard”, auquel “le dragon donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité”. Comme la plupart des protestants l’ont cru, ce symbole représente la papauté, qui réussit à s’emparer de “la puissance, du trône et de l’autorité” de l’ancien empire romain. Concernant cette bête semblable à un léopard, on lit : “Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes. ... Elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation.” Cette prophétie, dont les termes sont presque identiques à ceux dans lesquels est décrite la onzième corne du septième chapitre de Daniel, désigne indubitablement la papauté » La Tragédie des Siècle, p. 475.3

“Il lui fut donné le pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois.” Le prophète ajoute: “L’une de ses têtes” fut “comme blessée à mort”. Et encore: “Si quelqu’un mène en captivité, il ira en captivité; si quelqu’un tue par l’épée, il faut qu’il soit tué par l’épée.” Les quarante-deux mois sont identiques à la période de “un temps, des temps et la moitié d’un temps” — trois années et demie ou mille deux cent soixante jours — de Daniel, et pendant lesquels la papauté devait opprimer le peuple de Dieu. Nous l’avons déjà dit dans les chapitres précédents: cette période a commencé avec la suprématie papale en l’an 538 de notre ère et s’est terminée en 1798. C’est alors que le pape fut fait prisonnier par les troupes françaises, et que la papauté reçut une “blessure mortelle”. Ainsi s’accomplit cette prophétie: “Si quelqu’un mène en captivité, il ira en captivité.” » La Tragédie des Siècles, p. 476.1

Les dix cornes sans couronnes de la quatrième bête de Daniel étant le symbole des rois qui devaient sortir de l'Empire romain, les couronnes sur la bête semblable à un léopard montrent que la bête représente la période au cours de laquelle les rois ont pris leurs couronnes, la période après la désintégration de l'Empire romain païen. -

De plus, la bête semblable à un léopard a blasphémé Dieu et son tabernacle pendant la même durée de temps que la quatrième bête de Daniel dans sa deuxième phase, la Rome ecclésiastique, c'est-à-dire « un temps, des temps et la moitié d'un temps » (3 ans et 6 mois), soit quarante-deux mois. Il est donc évident que la bête semblable à un léopard a régné en même temps que la bête indescriptible dans sa deuxième phase, la phase de la petite tête de corne. La blessure mortelle de la bête semblable à un léopard représente donc le coup mortel qu'elle a reçu de la Réforme protestante. Sa tête blessée représente donc le pouvoir de corne en forme de tête (un amalgame de pouvoirs civils et religieux) de la bête de Daniel dépouillée de son pouvoir civil—privée de la corne.

Mercredi, 12 Juin

Identifier la bête: Partie 2


Lisez Apocalypse 13:5. Inscrivez la caractéristique d’identification sur la ligne ci-dessous.

Or, puisque les cornes de la bête dont parle Jean symbolisent les nations et que sa tête blessée symbolise une organisation religieuse séparée d'un pouvoir civil, et puisque ses sept têtes sont toutes semblables, à l'exception de la blessure de l'une d'entre elles, il devient évident que les têtes, au nombre de sept, représentent des organismes religieux, la Chrétienté dans son ensemble. Les cornes, au nombre de dix, représentent les gouvernements civils dans leur ensemble. Les cornes et les têtes représentent donc le monde d'aujourd'hui, tout comme chacun des quatre animaux de Daniel représentait le monde en son temps.

Le fait que les cornes et les têtes se trouvent toutes en même temps sur la bête, qu'elles ne montent pas l'une après l'autre et qu'elles ne tombent pas comme les cornes des chapitres 7 et 8 de Daniel, devrait convaincre pour toujours tout esprit rationnel que les cornes et les têtes symbolisent des organismes civils et religieux qui existent tous en même temps et qui ne se succèdent pas les uns aux autres.

Le blasphème étant sur les têtes, et non sur les cornes, indique que les organismes religieux qui y sont représentés n'adorent pas Dieu selon la Vérité, qu'ils ne sont pas tout à fait ce qu'ils prétendent être. L'interprétation exacte qu'e l’Inspiration donne au mot « blasphème » est la suivante : « Je connais le blasphème de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas. Apoc. 2:9.

Il vaut mieux pour nous tous reconnaître nos échecs que de nous dérober à la Vérité, car c'est la Vérité qui nous rendra libres.

De plus, puisque nous admettons que la Réforme a infligé le coup mortel et a donné naissance au Protestantisme, et puisque l'Inspiration dit que la blessure a été guérie, tout cela prouve quelque chose qui, si nous le confessons, peut sauver nos vies menacées et nous rendre aussi grands que les confessions sincères ont fait de David, quelqu’un de grand. Que devons-nous confesser ? - Tout simplement ceci : Si le protestantisme a blessé la bête au moyen de la Réforme, la guérison de la blessure ne montre rien de moins que la Réforme n'a pas réussi à maintenir la blessure ouverte, que l'objectif des réformateurs est mort et que le despotisme a été ravivé. En effet, ce symbolisme ne dit rien d'autre que ce que dit le message aux Laodicéens :

« Parce que tu dis : Je suis riche et comblé de biens, et je n'ai besoin de rien, et que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu : Je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et d'oindre tes yeux d'un collyre, afin que tu voies ». Apoc. 3:17, 18.

C'est un blasphème que de se trouver dans une situation aussi déplorable et de soutenir en même temps qu'on n'a besoin de rien. 

Jeudi, 13 Juin

La bête de la Terre


Lisez Apocalypse 13:11-18. En quoi cette deuxième bête diffère-t- elle de la première

Contrairement à la première bête, la deuxième bête monte de la terre. La mer et la terre désignent manifestement deux lieux différents. Nous savons que les bêtes de Daniel 7 et la bête semblable à un léopard d'Apocalypse 13, les bêtes qui ont surgi de la mer, sont tous originaires de l'Ancien Monde, les terres où l'humanité a vu le jour. Oui, la « mer » symbolise bien l'Ancien Monde, car la mer est berceau des eaux, le lieu où les eaux prennent naissance, tout comme l'Ancien Monde est le lieu à partir duquel l'humanité s'est répandue.

La « terre » désigne donc un lieu éloigné de la « mer » et le contraire de ce que représente la mer, à savoir un pays composé d'habitants ayant émigré d'ailleurs. Le seul pays ou nation de ce type, éloigné de l'Ancien Monde et aussi influent que le montre cette bête à deux cornes qui apparaît après la formation de la bête semblable à un léopard, à l'époque du Monde Protestant, c’est les États-Unis. De plus, les États-Unis sont déjà une puissance mondiale, et nous n'avons donc plus besoin de deviner de qui il s’agit . Les deux cornes de la bête désignent les deux pouvoirs politiques en place : les Démocrates et les Républicains. Leur caractère d'agneau donne l'apparence de l'innocence, de l'innocuité et de la charité. Le fait que la bête parle comme un dragon répudie néanmoins l'apparence d'agneau qu’ont les cornes.

La bête à deux cornes exerce tout le pouvoir qu'exerçait la première bête, celle qui ressemblait à un léopard, ce qui montre une fois de plus qu'il s'agit d'une puissance mondiale. En effet, il faut une telle puissance pour contraindre tous les habitants de la terre à adorer comme elle l'ordonne, et pour mettre en place une sorte de gouvernement ecclésiastique et étatique qui est aussi dépassé que le Moyen-Âge lui-même. Oui, il faut un tel pouvoir pour influencer le monde, à l'exception de ceux dont les noms sont inscrits dans le Livre de Vie de l'Agneau, à se prosterner devant lui. 

Lisez Apocalypse 13:11, 12. Quel changement voyez-vous dans cette bête, et comment s’exprime-t-elle ?

« Les cornes semblables à celles d’un agneau et le langage du dragon chez cette bête indiquent une contradiction frappante entre la profession de foi et les actes de la nation qu’elle représente. C’est par ses lois et par ses décisions judiciaires qu’une nation “parle”, et c’est par ces mêmes organes que ladite bête démentira les principes libéraux et pacifiques qu’elle a mis à la base de la chose publique. La prédiction disant qu’elle parlera “comme un dragon”, et qu’elle exercera “toute l’autorité de la première bête en sa présence”, annonce clairement l’apparition d’un esprit d’intolérance et de persécution analogue à l’esprit manifesté par les nations représentées par le dragon et le léopard. Et la déclaration: “Elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête” montre que cette nation usera de son autorité pour imposer certaine pratique religieuse qui constituera un hommage rendu à la papauté ». La Tragédie des Siècles, p. 479.1

Vendredi, 14 Juin

Pour Aller Plus Loin

« Après la mise en garde contre l'adoration de la bête et de son image, la prophétie déclare : « Voici ceux qui gardent les commandements de Dieu et la foi en Jésus : « Voici ceux qui gardent les commandements de Dieu et la foi en Jésus. » Puisque ceux qui gardent les commandements de Dieu sont ainsi mis en contraste avec ceux qui adorent la bête et son image et reçoivent sa marque, il s'ensuit que l'observation de la loi de Dieu, d'une part, et sa violation, d'autre part, feront la distinction entre les adorateurs de Dieu et les adorateurs de la bête. » La Tragédie des Siècles, p. 445.3

« La caractéristique de la bête, et par conséquent celle de son image, c’est la transgression des commandements de Dieu. Le prophète Daniel écrit, au sujet du pouvoir représenté par la petite corne (la papauté) : “Il espérera changer les temps et la loi.” Et saint Paul donne au pouvoir qui allait chercher à s’élever au-dessus de Dieu les qualificatifs d’“impie” et de “mystère de l’iniquité”. Ces deux prophéties se complètent. Ce n’est qu’en tentant de changer la loi divine que la papauté peut s’élever au-dessus de Dieu car ceux qui se soumettraient sciemment à la loi ainsi amendée, rendraient des honneurs suprêmes à l’auteur de ce changement. Cet acte d’obéissance aux lois papales serait une marque d’allégeance accordée au pape au détriment de Dieu ». La Tragédie des Siècles, p. 483.1

« Tandis que les adorateurs de Dieu se distingueront spécialement par leur respect pour le quatrième commandement, signe de la puissance créatrice de Dieu, et témoignage rendu à son droit aux hommages de l’humanité, les adorateurs de la bête se distingueront par leur tentative d’abolir le mémorial du Créateur en vue de glorifier l’institution romaine. C’est d’ailleurs en faveur du dimanche que la papauté a commencé d’affirmer sa prétention de changer la loi de Dieu”. et qu’elle à eu pour la première fois recours à la puissance du bras séculier. Cependant, les Ecritures ne désignent que le septième jour de la semaine, et jamais le premier, comme “jour du Seigneur”. Jésus lui-même a déclaré : “Le Fils de l’homme est seigneur même du sabbat.” D’autre part, dans le quatrième commandement, Dieu affirme que “le septième jour est le repos de l’Eternel”, et, par la plume d’Esaïe, il l’appelle “Mon saint jour.” Marc 2:28; Esaïe 58:13.” La Tragédie des Siècles, p. 484 .1