« Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, : afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. » Jean 3:14, 15
“Livrés aux tourments”, comme autrefois les serviteurs de Dieu, ils “n’acceptèrent point de délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection”. Ils se rappelaient la parole du Maître les prévenant que la persécution endurée à cause de son nom devait être pour eux un sujet de joie, parce que leur récompense serait grande dans les cieux; car c’est ainsi que les prophètes avaient été persécutés avant eux. Ils se réjouissaient à tel point d’être jugés dignes de souffrir pour la vérité que leurs chants de triomphe dominaient le crépitement des flammes, lorsqu’ils étaient sur le bûcher. Levant les yeux, ils voyaient par la foi Jésus et les saints anges qui les contemplaient avec amour et se réjouissaient de leur fermeté. Du ciel leur parvenaient ces paroles: “Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.” Tragéiie des Siècles, 41.2
« Les efforts de Satan pour détruire l’Eglise par la violence étaient inutiles. Le grand conflit dans lequel périssaient les disciples du Christ ne s’arrêtait pas avec la vie de ces fidèles témoins tombés à leur poste. Apparemment vaincus, ils étaient vainqueurs. Les serviteurs de Dieu pouvaient mourir: l’Evangile continuait à se répandre, et le nombre de ses adhérents allait en augmentant. Il pénétrait même dans les régions demeurées inaccessibles aux aigles romaines. Un chrétien disait à un empereur païen: “Condamnez-nous, crucifiez-nous, torturez-nous, broyez-nous. Votre injustice est la preuve de notre innocence... Mais vos cruautés les plus raffinées ne servent de rien: c’est un attrait de plus que vous ajoutez à notre religion. Nous croissons en nombre à mesure que vous nous moissonnez: le sang des chrétiens est une semence.” Tertullian, Apology, paragraph 50.” Tragédie des Siècles, p. 42.1
Lisez Daniel 7:23-25 et Apocalypse 12:6, 14. À quelles périodes prophétiques ces passages font-ils référence
Si Daniel 7:8, 25 et Apocalypse 13:3 préfigurent tous deux la même puissance, et si l'Eglise romaine du Moyen Age est celle qui y est prédite, alors pourquoi est-elle, dans la vision de Daniel, une puissance combinée séculière et ecclésiastique (tête et corne), alors que dans l'Apocalypse elle n'est qu'une puissance ecclésiastique (tête) ?
Réponse : Le fait que la même puissance soit symbolisée par les deux bêtes est clairement démontré par le fait que toutes deux ont « blasphémé » pendant la même durée : la première, pendant « un temps, des temps, et la moitié d'un temps » (Dan. 7:25) ; et la seconde, pendant « quarante-deux mois »(Apoc. 13:5). Cette même période est énoncée de manière identique en Apocalypse 11:3, et est représentée de la même manière en Apocalypse 12:14 comme « un temps, des temps, et la moitié d'un temps », ce qui, selon la règle d'interprétation d'Ezéchiel 4:6, est équivalent à « un temps, la moitié d'un temps » ou « la moitié d'un temps » : « un temps et la moitié d'un temps » ou « la division du temps »--1/2 année : au total 3 1/2 années, 42 mois, ou 1260 jours (12 mois pour une année, et 30 jours pour un mois, selon les calculs de la Bible). –
La vision de Daniel ne prédit que la formation de cette union de l'Eglise et de l'Etat, et c'est pour cette même raison que celle de Jean a été donnée pour montrer sa phase finale, sa dissolution seulement. Ainsi, les deux visions complètent l’ensemble de la période—La Formation et la dissolution
« Quand le dragon vit qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l'enfant mâle. Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle fut nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin de la face du serpent » Apo. 12 : 13, 14.
Pour commencer, nous voyons, d’après ce passage que la femme quitta la vigne (sa patrie – la Palestine), pour se diriger vers le monde Païen après la naissance de son enfant ; c'est à dire au cours de la période Chrétienne, lorsque le dragon la persécuta par le biais des Juifs (Actes 8:1 ; 13: 46, 50, 51). Ensuite nous voyons qu'après y avoir été pendant un certain temps, les conditions firent qu’ il lui fut impossible de se nourrir elle-même, qu'il devînt donc nécessaire qu'elle se fît nourrir « pendant un temps, des temps, et la moitié d’un temps. »
Trois ans et demi après la résurrection du Christ, l'église quitta la Palestine (la vigne), et alors qu'elle était dans le monde Païen (le désert ), « le serpent lança de sa bouche de l’eau comme une fleuve après la femme [obligea les païens à se convertir au Christianisme et à se joindre à l'église], afin de l’entrainer [de la paganiser ] par le fleuve ». Apo. 12:15. Ainsi, étant inondée par le fleuve, elle devait être nourrie (sustentée ) par le Seigneur, parce que bon nombre de ses disciples s’étaient adonnés au paganisme, et la quasi-majorité de ceux qui y avaient résisté, furent exterminés sacrifiés par le « fleuve ». N’eût –elle donc pas été nourrie (maintenue en vie par miracle), l'église eût péri pendant les sombres années du Moyen Age. Il est vrai qu’ elle a pu se nourrir depuis la Réforme, mais les inconvertis (flood) sont encore en son sein.
A cause de la persécution, l'Eglise reçut les moyens de s'enfuir de la terre promise (la vigne) vers le pays des Gentils (le désert).
Verset 15 Et, de sa bouche, le serpent lança de l'eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l'entraîner par le fleuve.
Au début, le serpent persécuta l'Eglise, mais lorsqu'il vit que l'Eglise croissait et prospérait, il changea de tactique et commença à persécuter les païens qui ne voulaient pas se joindre à l'Eglise, et il suscita des ministres pour amener un flot d'inconvertis qui paganiseraient l'Eglise, de sorte qu'elle ne pourrait pas les christianiser. --
Verset 16 Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche.
C'est ainsi que l'Eglise est purifiée et que l'ivraie est détruite. En tant qu'ivraie, ils sont brûlés ; en tant qu'ouvriers inutiles, ils sont jetés dans les ténèbres du dehors où ils pleurent et grincent des dents ; en tant qu'invités indignes des noces, ils sont pieds et poings liés et jetés dans les ténèbres du dehors ; en tant que vierges folles, ils se voient refuser l'entrée dans la salle des noces ; en tant que boucs, ils sont envoyés dans le châtiment éternel ; en tant que fleuve lancé par le dragon, ils sont engloutis par la terre. Mais ce qui leur arrive à tous est entièrement décrit dans la prophétie d'Ezéchiel, chapitre 9...
Lisez Jude 3, 4. Quel avertissement donne-t-on dans ces passages et comment s’applique-t-il à l’église chrétienne ultérieure?
« Les ténèbres qui régnèrent sur la terre au cours de la longue période de la suprématie papale ne réussirent pas à éteindre complètement le flambeau de la vérité. Il y eut toujours de vrais croyants attachés à la foi en Jésus-Christ, seul Médiateur entre Dieu et les hommes, prenant les saintes Ecritures pour leur unique règle de vie et sanctifiant le vrai jour de repos. Jamais on ne saura ce que le monde doit à ces hommes. Dénoncés comme hérétiques, diffamés, leurs mobiles incriminés, leurs écrits dénigrés, mutilés et prohibés, ils demeurèrent inébranlables et conservèrent la pureté de la foi pour en transmettre, de siècle en siècle, l’héritage sacré à la postérité. » La Tragédie des Siècles 63.1
Lisez Apocalypse 2:10. Quelle promesse Dieu donne-t-Il à ceux qui Lui sont fidèles, même face à la mort ?
« C'est par celui qui déclarait être un “frère et un compagnon dans la tribulation”13Apocalypse 1:9. que le Christ révéla à son Eglise les souffrances qu'elle devrait endurer par amour pour lui. En regardant à travers de longs siècles de ténèbres et de superstitions, le vieil exilé apercevait des multitudes qui subissaient le martyre pour l'amour de la vérité. Mais il savait que celui qui avait soutenu ses premiers témoins n'abandonnerait pas ses disciples pendant les siècles de persécution qu'ils devraient affronter avant la fin des temps. “Ne crains pas ce que tu vas souffrir, déclare le Seigneur. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation. [...] Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.” Conquérants Pacifiques 523.1
« Et Jean entendit la promesse faite à tous les fidèles qui luttent contre le mal: “A celui qui vaincra, je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu. [...] Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. [...] Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur Son trône.” Verse 7; 3:5, 21.” Conquérants Pacifiques 523.2
Comparez Actes 5:28-32, Éphésiens 6:10-12 et Apocalypse 3:11. Quel principe de base trouve-t-on dans ces textes?
« Les Vaudois du Piémont sont les mieux connus parmi ceux qui résistèrent aux séductions de Rome. C’est dans le pays même où la papauté avait établi le siège de son autorité qu’elle rencontra la résistance la plus ferme et la plus constante. Les églises du Piémont maintinrent leur indépendance durant des siècles; mais le temps vint où Rome exigea leur soumission. Après une lutte stérile contre sa tyrannie, les chefs vaudois reconnurent, à contrecœur, la suprématie d’un pouvoir auquel le monde entier semblait rendre hommage. Néanmoins, une minorité déterminée à rester fidèle à Dieu, et à conserver la pureté et la simplicité de sa foi, refusa de reconnaître l’autorité du pape et des prélats. Une scission eut lieu. Des partisans de l’ancienne foi quittèrent leur patrie alpestre et allèrent porter ailleurs leur croyance; d’autres se réfugièrent dans les cavernes des montagnes, où ils conservèrent la liberté d’adorer Dieu. » La Tragédie des Sièles, p. 66.2
« La foi pratiquée et enseignée pendant des siècles par les chrétiens vaudois formait un contraste frappant avec les erreurs de Rome. Elle était fondée sur la Parole de Dieu, source du vrai christianisme. Ces humbles paysans, vivant loin du monde, dans leurs retraites sauvages, absorbés par le soin de leurs troupeaux et de leurs vignes, n’étaient pas d’eux-mêmes parvenus à la vérité qu’ils opposaient aux hérésies et aux dogmes de l’Eglise apostate. Cette vérité n’était pas une acquisition récente. Ils l’avaient héritée de leurs pères, et ils luttaient pour conserver la foi de l’Eglise apostolique, “la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes”. L’Eglise du désert, et non l’orgueilleuse hiérarchie trônant dans la capitale du monde, constituait la véritable Eglise du Christ, gardienne de la précieuse vérité confiée au peuple de Dieu pour l’humanité » . La Tragédie des Siècles, p. 66.3
"Mais un ange du Seigneur, ayant ouvert pendant la nuit les portes de la prison, les fit sortir, et leur dit: Allez tenez-vous dans le temple, et annoncez au peuple toutes les paroles de cette vie". Ici, nous voyons que l’on ne doit toujours obéir aux tenants de l’autorité, même quand ils posent en maîtres de doctrine biblique. Nombreux, aujourd’hui sont ceux qui se sentent indignés et attristés lorsqu'une voix s'élève pour présenter des idées qui diffèrent des leurs, en matière de croyances religieuses. N’ont-ils pas, pendant longtemps présenté leurs idées comme vérité en matière de croyances religieuses Ne prônent-ils pas depuis longtemps leurs idées comme vérités ? C'est ainsi que raisonnaient les prêtres et les rabbins aux temps apostoliques : Que veulent dire ces hommes sans instruction, dont certains sont de simples pêcheurs, qui présentent des idées contraires aux doctrines que les prêtres instruits et les chefs enseignent au peuple ? Ils n'ont pas le droit de s'immiscer dans les principes fondamentaux de notre foi. « Tesimonies to Ministers, p. 69 ; 1…..
« Mais nous voyons que le Dieu du ciel ordonne parfois des hommes d’ enseigner ce qui est considéré comme contraire aux doctrines établies. Parce que ceux qui furent jadis dépositaires de la vérité, ont trahi leur mission sacrée, le Seigneur en a choisi d'autres comme récipiendaires des rayons brillants du Soleil de justice, et comme défenseurs des vérités qui ne s’accordent avec les idées des dirigeants religieux. Et alors, ces conducteurs, aveugles, donnent libre cours à ce qu'ils considèrent comme une juste indignation à l’encontre de ceux qui ne tiennent pas compte de leurs précieuses fables. Ils agissent en hommes qui ont perdu la raison. Ils n’envisagent pas qu'ils aient pu se tromper sur la bonne compréhension des Ecritures. Ils refusent d’ouvrir leurs yeux à l’idée qu’ils aient pu mal interprété et fait une mauvaise application des Ecritures, et qu’ils aient échafaudé des fausses théories, qu’ils appellent les doctrines fondamentales de la foi. » Testimonies to Ministers, p. 69. 2
« Mais de temps à autre, le Saint Esprit révélera la vérité par les moyens qu’il se choisit lui-même ; et aucun homme, fut-ce un prêtre ou un dirigeant, n’a le droit de dire : vous ne propagerez pas vos opinions parce que je n’y crois pas. Ce « Moi » présomptueux pourrait tenter d’éliminer l’enseignement du Saint Esprit. Les hommes pourraient pendant un certain temps s’efforcer de L’étouffer et de le détruire, mais cela ne transformera pas l’erreur en vérité ou la vérité en erreur. L’imagination des hommes a essayé des opinions spéculatives dans maints domaines, mais quand l’Esprit de Dieu se permet d’illuminer les esprits des hommes, Il ne respecte pas tous les points et les applications que font les hommes de la Parole de Dieu. Dieu poussera Ses serviteurs à proclamer la Vérité, sans tenir compte de ce qu’ils ont considéré comme vérité acquise ». Testimonies to Ministers, p. 70.1
Lisez Psaumes 19:7-11, Psaumes 119:140, Psaumes 119:162 et Jérémie 15:16. Quelles attitudes similaires David et Jérémie avaient-ils eues à l’égard de la Parole de Dieu qui a été, en réalité, la pierre angulaire de la réforme?
« Le Dieu qui avait assigné à Wiclef sa tâche, et placé ses paroles dans son cœur, avait veillé sur sa personne, et prolongé sa vie jusqu’à ce que fussent jetées sûrement les bases du grand œuvre de la Réforme ». La Tragédie des Siècles p .95.2
« Sortant des ténèbres du Moyen Age, Wiclef n’avait pu appuyer son œuvre de réforme sur aucun prédécesseur. Appelé, comme Jean-Baptiste, en vue d’une mission spéciale, il fut le fondateur d’une ère nouvelle. Pourtant, sa conception de la vérité présente un degré d’unité et de perfection que les réformateurs subséquents n’ont jamais surpassé, et que certains, venus un siècle plus tard, n’ont pas même atteint. Les fondements jetés par ses mains étaient si larges, si profonds et si solides, que ses successeurs n’eurent pas la peine de les poser à nouveau. » La Tragédie des Siècles p.95.3
« Le mouvement inauguré par Wiclef en vue de la libération des esprits et des consciences, comme aussi de l’affranchissement des nations si longtemps enchaînées au char triomphal de Rome, puisait son énergie dans la Parole de Dieu, source du fleuve de bénédiction qui, depuis le quatorzième siècle, a coulé sur le monde. Intransigeant, Wiclef voyait dans les Ecritures la révélation inspirée de la volonté de Dieu, la règle unique de la foi et de la vie. On lui avait appris à considérer l’Eglise de Rome comme divine et son autorité comme infaillible, ainsi qu’à recevoir avec une confiance aveugle les enseignements et les usages sanctionnés par une pratique millénaire. Mais il avait fermé l’oreille à toutes les voix pour n’entendre que la Parole de Dieu devant laquelle il invitait le monde à s’incliner. Au lieu d’écouter l’Eglise parlant par la bouche du pape, il déclarait que la seule autorité en matière de foi est la voix de Dieu s’exprimant dans sa Parole. Non seulement, affirmait-il, les Ecritures sont une révélation parfaite de la volonté divine, mais le Saint-Esprit est leur seul interprète, et c’est par une étude personnelle que chacun est appelé à connaître son devoir. Il détournait ainsi les esprits loin du pape et de l’Eglise pour les diriger vers la Parole de Dieu. » La Tragédie es Siècles, p. 95.4
Lisez 2 Timothée 2:1-3. Quel conseil l’apôtre Paul avait-il donné à Timothée concernant le partage de la Parole de Dieu?
« Il convient d'accorder une attention particulière aux paroles de l'apôtre : « Rappelle ces choses, en conjurant devant Dieu qu'on évite les disputes de mots, qui ne servent qu'à la ruine de ceux qui écoutent. Le ministre de l'Évangile n'est jamais exhorté à s'efforcer d'être un prédicateur intelligent, un orateur populaire, mais il doit « s’efforcer de se présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. Il doit éviter les discours vains et profanes; car ceux qui les tiennent avanceront toujours plus dans l'impiété, et leur parole rongera comme la gangrène.» 2 Timothée 2:15, 16. Chaque messager de Dieu tiendra-t-il compte de ces paroles ? Nous sommes des ouvriers avec Dieu, et si ceux qui acceptent la responsabilité de transmettre la parole de vie aux autres ne s'associent pas quotidiennement au Christ, ne portent pas ses fardeaux et n'apprennent pas Jésus jour après jour, il vaudrait mieux qu'ils cherchent un autre emploi. » RH 13 Juin 1893, par. 15
Lisez Hébreux 2:14, 15. Comment les croyants du Moyen Âge avaient-ils vécu la réalité du grand conflit?
« Que de fois ceux qui se confiaient en la Parole de Dieu ont résisté à la force du monde, malgré leur propre faiblesse. Enoch au cœur pur, à la vie sainte, fermement attaché à sa foi, triomphant dans sa droiture, face à une génération railleuse et corrompue; Noé et sa famille, face à leurs contemporains, des hommes d'une grande force physique et mentale, mais aux mœurs dégradées; les enfants d'Israël traversant la mer Rouge, multitude d'esclaves impuissants et terrifiés, fuyant devant la plus puissante armée de la plus puissante nation de la terre; David, jeune berger, promis par Dieu au trône, face à Saül, roi en place, résolu à conserver son pouvoir; Schadrac et ses compagnons dans la fournaise, face à Nebucadnetsar; Daniel dans la fosse aux lions, face à ses ennemis, grands dignitaires du royaume; Jésus sur la croix, face aux prêtres et aux chefs juifs qui soumettaient le gouverneur romain lui-même à leur volonté; Paul dans les chaînes, condamné à mort comme un criminel, face à Néron, tyran d'un immense empire ». Éducation p. 286.3
« De tels exemples ne se rencontrent pas seulement dans la Bible. L'histoire de l'humanité en foisonne. A travers les Vaudois et les Huguenots, Wyclef et Huss, Jérôme de Prague et Luther, Tyndale et Knox, Zinzendorf et Wesley, et tant d'autres encore, s'est manifestée la puissance de la Parole de Dieu face au pouvoir et à la politique humains, passés du côté du mal. Ces hommes sont la vraie noblesse du monde, ils en sont la lignée royale, et les jeunes d'aujourd'hui sont appelés à les rejoindre ». Éducation 287.1
« Les petits événements de la vie, tout autant que les grands, requièrent notre foi. Si nous nous y abandonnons, l'action fortifiante de Dieu est une réalité qui concerne nos intérêts, nos préoccupations de chaque jour. » Éducation 287.2
Lisez Jean 5:24, Jean 11:25, 26, et 1 Jean 5:11-13. Quelles assurances ces promesses vous donnent-elles personnellement? Comment les promesses nous aident-elles dans les épreuves de la vie?
« La semence, c'est la parole de Dieu. Toute semence a en soi un germe de vie dans lequel est cachée la vie de la plante. La parole de Dieu est aussi un facteur de vie: “Les paroles que je vous ai dites, fait remarquer Jésus, sont esprit et vie. ... Celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle.”10Jean 6:63; 5:24. Chaque commandement, chaque promesse de la Bible renferme une puissance, la vie même de Dieu, qui nous donne le pouvoir d'obéir au commandement et de transformer la promesse en réalité. Celui qui, par la foi, reçoit la parole, reçoit la vie même et le caractère de Dieu. » Les Paraboles , p. 25.2
« Toute semence porte en elle du fruit selon son espèce. Mise en terre dans des conditions normales, la graine manifestera sa vitalité dans la plante qui sortira d'elle. Reçue dans votre âme, par la foi, l'incorruptible semence de la parole de Dieu produira une vie et un caractère conformes au caractère et à la vie de Dieu ». Les Paraboles , p. 25.3
« Le temps approche où ceux qui défendent la vérité sauront par expérience ce que signifie participer aux souffrances du Christ. Le grand oppresseur sait qu'il n'a que peu de temps pour agir, qu'il perdra bientôt son emprise sur l'homme et que son pouvoir lui sera retiré, et il agit avec toute la séduction de l'iniquité chez ceux qui périssent. La superstition et l'erreur piétinent la vérité, la justice et l'équité. Toutes les forces qui s'opposent à la vérité se renforcent. Il y a une œuvre à accomplir sur la terre, et Dieu nous appelle individuellement à jouer un rôle dans le déploiement de la bannière de la vérité. Nous avons grand besoin de vrais missionnaires et d'un véritable esprit missionnaire. Beaucoup d'entre nous sont très en retard vis-à- vis à la providence de Dieu. Parce que nous ne voyons pas tout ce qui est accompli comme nous l'espérons, nous nous décourageons. Ce n'est pas la volonté de Dieu. Il veut que nous travaillions sérieusement, en faisant appel à tout le tact et à toute la sagesse dont il nous a dotés, et que nous lui laissions les résultats. Nous devons réaliser que nous sommes des collaborateurs du Christ, et nous devons tous avoir la foi qui s'empare du pouvoir omnipotent, une foi qui ne peut être repoussée ou déconcertée par les obstacles que Satan peut opposer. RH 29 Mai 1900, par. 6
« Paul était un exemple vivant de ce que tout vrai chrétien devrait être. Il vivait pour la gloire de Dieu. Ses paroles résonnent jusqu'à notre époque : « Pour moi, Christ , c’est ma vie». « Dieu me garde de me glorifier autrement que par la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. Celui qui était autrefois un persécuteur du Christ en la personne de ses saints brandit maintenant devant le monde la croix du Christ. Le cœur de Paul brûlait d'amour pour les âmes, et il donnait toute son énergie à la conversion des hommes. Il n'y a jamais eu de travailleur plus dévoué, plus sérieux, plus persévérant. Sa vie était le Christ ; il accomplissait les œuvres du Christ. Toutes les bénédictions qu'il recevait étaient appréciées comme autant d'avantages à utiliser pour bénir les autres ». RH 29 Mai 1900, par. 7