“ Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme? ou, que donnerait un homme en échange de son âme? ». Matt. 16 : 36
La seule fortune durable que l'homme peut obtenir, s’acquiert par la justice, en suivant par la voie de Dieu et en son temps. Une vie réussie n'est pas celle qui acquiert des richesses et une renommée pour cette vie et qui n'offre rien pour la vie future. L'homme qui réussit, au contraire, assure sa richesse éternelle en traçant chaque jour des chemins droits afin d’y marcher. Il s’assure ainsi le succès de sa vie présente. Dieu contrôle la distribution des richesses et ne les donne pas à Son peuple en bénédiction s'il est égoïste. Si de telles personnes obtiennent des richesses, elles sont immanquablement pour ces dernières une malédiction ».
Job, vous vous en souvenez, était un homme très riche parce qu'il était peut-être le meilleur ami de Dieu sur terre à l'époque. Finalement, le Diable devint jaloux de lui et a dit au Seigneur que Job n'était pas un homme aussi bon que le Seigneur le pensait, et qu'il pourrait le prouver s'il lui permettait à lui causer suffisamment d'ennuis et de difficultés. Et vous vous souvenez que le Seigneur a permis au diable de faire tout ce qu'il voulait à Job, sauf lui ôter la vie. Au milieu des feux de ses nombreuses et douloureuses afflictions, Job déclara : "Quand il me tuerait, je me confierais en lui". Job 13:15. ( Version King James). Parce que Job n'a pas failli, il devint finalement beaucoup plus riche qu'il ne l'était auparavant. Le peuple de Dieu ne s'enrichit aucunement en jouant à l’insensé. Inutile pour lui non plus de de s'apitoyer sur son sort dans l'adversité. Lorsqu'une personne s'apitoie sur son sort, elle s'est au moins mise dans une situation d'impasse, si ce n'est de pure défaite. Aucun des hommes de Dieu, quelle que soit la sévérité des épreuves qu'ils furent appelés à supporter, n'a estimé que ces sacrifices étaient trop grands. D'une manière générale, tous ces hommes possédaient une force d’équilibre qu'il est difficile d'expliquer autrement qu'en disant que c'est un don de Dieu qu'Il accorde à ceux qui Lui sont intimement et fermement liés et unis.
Lisez Daniel 4. Qu’était-il arrivé au roi dans ce passage, et que nous dit cela sur le salut s’offrant à l’un des hommes les plus puissants du monde ?
Nebuchadnetzar eut songe. Troublé, il convoqua les sages de son royaume pour qu'ils lui en donnent l'interprétation. Ils vinrent, mais ne purent rien faire. Enfin, Daniel fut amené devant le roi. Après avoir entendu le roi raconter son rêve, Daniel dit :
Dan. 4 : 24-26, 28 « : Es-tu capable de me faire connaître le songe que j'ai eu et son explication? Voici l'explication, ô roi, voici le décret du Très Haut, qui s'accomplira sur mon seigneur le roi. On te chassera du milieu des hommes, tu auras ta demeure avec les bêtes des champs, et l'on te donnera comme aux boeufs de l'herbe à manger; tu seras trempé de la rosée du ciel, et sept temps passeront sur toi, jusqu'à ce que tu saches que le Très Haut domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît. L'ordre de laisser le tronc où se trouvent les racines de l'arbre signifie que ton royaume te restera quand tu reconnaîtras que celui qui domine est dans les cieux. Toutes ces choses se sont accomplies sur le roi Nebucadnetsar ».
Le roi entendit l'interprétation du songe , et il comprit le décret. Mais il ne voulut pas admettre qu'il y avait un plus grand que lui. Il arriva donc que
Versets 29, 30-- « Au bout de douze mois, comme il se promenait dans le palais royal à Babylone, le roi prit la parole et dit: N'est-ce pas ici Babylone la grande, que j'ai bâtie, comme résidence royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence. »
Quelle déclaration après avoir entendu le décret de Dieu ! Le roi n'avait pas encore appris que c'est Dieu qui gouverne les nations, qui établit les rois et qui les destitue. Écoutons maintenant la réponse de Dieu à la folie du roi :
Versets 31-33 « La parole était encore dans la bouche du roi, qu'une voix descendit du ciel: Apprends, roi Nebucadnetsar, qu'on va t'enlever le royaume. On te chassera du milieu des hommes, tu auras ta demeure avec les bêtes des champs, on te donnera comme aux boeufs de l'herbe à manger; et sept temps passeront sur toi, jusqu'à ce que tu saches que le Très Haut domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît Au même instant la parole s'accomplit sur Nebucadnetsar. Il fut chassé du milieu des hommes, il mangea de l'herbe comme les boeufs, son corps fut trempé de la rosée du ciel; jusqu'à ce que ses cheveux crussent comme les plumes des aigles, et ses ongles comme ceux des oiseaux. »
Aujourd'hui encore, certains ne se rendent pas compte que Dieu gouverne, que les hommes ne sont pas indépendants de Lui, bien qu'ils aient la possibilité de choisir de Le servir ou non. Il n'était pas nécessaire que le roi chaldéen vive avec les bêtes des champs, mais comme il ne pouvait apprendre sa leçon par des mots, de manière facile, il fut enlevé de son palais et mis dans un corral, pour apprendre par l'expérience, de manière difficile. Au bout de sept ans, après qu'il eut obtenu son diplôme, pour ainsi dire, à l'école des coups durs de Dieu, le roi revint dans son palais et dit :
Versets 34--37 « Après le temps marqué, moi, Nebucadnetsar, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint. J'ai béni le Très Haut, j'ai loué et glorifié celui qui vit éternellement, celui dont la domination est une domination éternelle, et dont le règne subsiste de génération en génération. Tous les habitants de la terre ne sont à ses yeux que néant: il agit comme il lui plaît avec l'armée des cieux et avec les habitants de la terre, et il n'y a personne qui résiste à sa main et qui lui dise: Que fais-tu? En ce temps, la raison me revint; la gloire de mon royaume, ma magnificence et ma splendeur me furent rendues; mes conseillers et mes grands me redemandèrent; je fus rétabli dans mon royaume, et ma puissance ne fit que s'accroître. Maintenant, moi, Nebucadnetsar, je loue, j'exalte et je glorifie le roi des cieux, dont toutes les oeuvres sont vraies et les voies justes, et qui peut abaisser ceux qui marchent avec orgueil » .
Par son orgueil et sa déloyauté envers Dieu, Nébucadnetzar fut rendu à la vie misérable, mais de laquelle il s'est finalement réveillé.
Lisez 2 Rois 5:1-19. Que pouvons-nous retenir de cette histoire sur le fait d’atteindre des personnes pour le Seigneur?
“Naaman, chef de l'armée du roi de Syrie, jouissait de la faveur de son maître et d'une grande considération; car c'était par lui que l'Eternel avait délivré les Syriens. Mais cet homme fort et vaillant était lépreux ». Prophètes & Rois, p. 187.1
« Ben-Hadad, roi de Syrie, avait vaincu les armées d'Israël dans la bataille où mourut Achab. Depuis lors les Syriens ne cessaient de livrer une guerre de frontière contre les Israélites. C'est au cours d'une de leurs incursions qu'ils emmenèrent une fillette. Celle-ci devint, au pays de sa captivité, la servante de la femme de Naaman. Bien que traitée en esclave, cette fillette continuait à rester fidèle à son Dieu, contribuant ainsi inconsciemment à accomplir le dessein du Seigneur qui avait choisi Israël comme peuple. Tandis qu'elle vaquait aux soins de ce foyer païen, elle s'attacha à ses maîtres. Se souvenant des cures miraculeuses opérées par Elisée, elle dit à sa maîtresse: “Oh! si mon seigneur était auprès du prophète qui est à Samarie, le prophète le guérirait de sa lèpre!” Elle savait qu'Elisée possédait la puissance divine, et elle croyait que par elle Naaman pouvait être guéri » . Prophètes & Rois, p. 187.2
« La conduite de la jeune captive dans ce foyer idolâtre est la démonstration frappante de l'influence profonde qu'exerce l'éducation familiale sur un enfant. Il n'est pas de tâche plus noble confiée aux parents que celle de veiller sur la formation de leurs petits. Ils édifient ainsi la base même des habitudes et du caractère. Ce sont eux qui, par leur exemple et leur enseignement, décident en grande partie de leur avenir » . Prophètes & Rois, p. 188.1
« Naaman fut mis au courant des propos que la fillette avait tenus à sa maîtresse. Il demanda au roi la permission de s'absenter, et il s'en alla chercher la guérison, “prenant avec lui dix talents d'argent, six mille sicles d'or et dix vêtements de rechange”. Il portait aussi une lettre du roi de Syrie pour le roi d'Israël, contenant ceci: “Je t'envoie Naaman, mon serviteur, afin que tu le guérisses de sa lèpre.” Quand le roi d'Israël lut cette lettre, “il déchira ses vêtements, et dit: Suis-je un dieu, pour faire mourir et pour faire vivre, qu'il s'adresse à moi afin que je guérisse un homme de sa lèpre? Sachez donc et comprenez qu'il cherche une occasion de dispute avec moi » . Prophètes et Rois, p. 188.5
« La nouvelle de cette histoire parvint à Elisée, qui fit dire au roi: “Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements? Laisse-le venir à moi, et il saura qu'il y a un prophète en Israël. » ” Prophètes et Rois, p. 189.1
“Naaman vint avec ses chevaux et son char, et il s'arrêta à la porte de la maison d'Elisée. Elisée lui fit dire par un messager: Va, et lave-toi sept fois dans le Jourdain; ta chair redeviendra saine, et tu seras pur.” Prophètes et Rois, p. 189.2
« Naaman s'attendait à voir une manifestation extraordinaire de la puissance divine. “Je me disais, déclara-t-il, il sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera le nom de l'Eternel, son Dieu, il agitera sa main sur la place et guérira le lépreux.” Lorsqu'il fut invité à se laver dans le Jourdain, son orgueil fut blessé, et il s'exclama, mortifié et désappointé: “Les fleuves de Damas, l'Abana et le Parpar, ne valent-ils pas mieux que toutes les eaux d'Israël?” “Et il s'en retournait et partait avec fureur.” Prophètes et Rois, p. 189.3
« L'orgueil de Naaman se révolta contre les instructions du prophète. Les fleuves mentionnés par le capitaine syrien étaient, en effet, rehaussés par des rives ombragées que de nombreux idolâtres recherchaient pour y adorer leurs dieux. Naaman n'aurait pas éprouvé beaucoup d'humiliation d'aller se plonger dans l'un de ces fleuves. Mais, pour être guéri, il fallait suivre les indications du prophète. Seule une obéissance volontaire pouvait apporter le résultat désiré ». Prophètes et Rois, p. 189.4
« Les serviteurs de Naaman le supplièrent de suivre les conseils d'Elisée. “Si le prophète, lui dirent-ils, t'eût demandé quelque chose de difficile, ne l'aurais-tu pas fait? Combien plus dois-tu faire ce qu'il t'a dit: Lave-toi, et tu seras pur.” La foi de Naaman était mise à rude épreuve, alors que son orgueil le poussait à la révolte. Mais ce fut elle qui finit par triompher. Le fier Syrien, dominant son orgueil, se soumit à la volonté de Dieu. Il se plongea sept fois dans le Jourdain, “selon la parole de l'homme de Dieu”. Sa foi fut récompensée, “car sa chair redevint comme la chair d'un jeune enfant, et il fut pur”. Prophètes et Rois, p. 189.5
« Plein de reconnaissance, Naaman “retourna vers l'homme de Dieu avec toute sa suite”; et il reconnut “qu'il n'y a point de Dieu sur toute la terre, si ce n'est en Israël”. Prophètes et Rois, p. 190.1
Lisez Jean 3:1-12. Que révèle cette histoire sur les besoins spirituels de Nicodème et la manière dont Jésus y avait immédiatement répondu?
Versets 4 –8 : « Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître? Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit ».
Le fait que Nicodème ait reconnu que Jésus était le Fils de Dieu aggravait considérablement sa situation. Sachant qui était Jésus, il n'aurait pas dû avoir honte d'être vu en sa compagnie, ni craindre Sses ennemis. Il aurait dû considérer comme un privilège de s'associer au Fils de Dieu, à un Être céleste. Mais comme Nicodème avait honte d'être vu en sa compagnie et qu'il était fier d'être en compagnie des pharisiens, il devait enterrer le "vieil homme" et se lever en nouveauté de vie --il devait naître de nouveau.
À la question : "Comment un homme peut-il naître alors qu'il est vieux ? Jésus répondit: "Si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu". Nicodème devait être baptisé, reconnaître publiquement Jésus comme le Fils de Dieu et recevoir l'Esprit de Vérité.
Et l'illustration, "le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit, mais tu ne peux savoir d'où il vient et où il va ; il en est de même de quiconque est né de l'Esprit", indique clairement que pour vraiment savoir ce que c'est que d'être né de l'Esprit, il faut faire l'expérience d'être l'un de ses disciples, d'être rempli du Saint-Esprit, et de proclamer sa Vérité. Jésus, en comparant ses disciples, ceux qui sont nés de nouveau, au vent, clarifie encore davantage ce fait ; car si Ses disciples sont comme le vent, si personne ne sait d'où ils viennent, ni où ils vont, alors la seule façon de le découvrir c’est de ne faire qu’un avec eux.
Pour que Jésus ne fasse qu'un avec nous, il a fallu qu'il naisse à nouveau, qu'il devienne un homme sur la terre. Et pour que nous fassions qu’un avec lui, nous devons naître à nouveau, naître de l'Esprit. La différence c’est que Jésus est d'abord né en tant qu'être spirituel, Divin, et ensuite en tant qu'être humain, alors que nous sommes d'abord nés en tant qu'êtres humains et ensuite en tant qu'êtres spirituels. En parlant prophétiquement de la naissance de Jésus, le prophète Isaïe déclare : ( Voir Esaïe 9 : 5-6)
Lisez Matthieu 19:16-22. Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette histoire, dans laquelle, contrairement au cas de Nicodème, Jésus n’a pas été accepté?
Jésus est confronté au jeune riche qui lui dit : "J'ai observé les commandements. Que dois-je faire encore pour entrer dans la vie éternelle ? Voici la réponse
Luc 18 : 22—« Jésus, ayant entendu cela, lui dit: Il te manque encore une chose: vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis, viens, et suis-moi.
Pour comprendre ce texte, nous devons en lire un autre associé à celui-ci
Jean 3:1-3—« Mais il y eut un homme d'entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs, qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit: Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui. Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu ».
Le jeune homme riche et Nicodème étaient tous deux des dirigeants, et si Nicodème n'était peut-être pas aussi riche que le jeune homme, il n'était pas pauvre pour autant. Mais pourquoi a-t-on demandé à l'un de distribuer ses richesses aux pauvres et à l'autre de naître de nouveau ? Pourquoi les deux ne devraient-ils pas payer le même prix pour le salut ? En voici les raisons :
Pour éviter d'être vu en compagnie de Jésus, Nicodème est venu à lui, non pas de jour, mais secrètement, de nuit, alors que le jeune homme est venu à Jésus non seulement ouvertement, de jour, mais aussi pendant qu'une foule était avec Jésus. Le principal obstacle du jeune homme riche était donc sa richesse, tandis que le principal obstacle de Nicodème était son orgueil. Il est donc évident que le mal de l'un appelait un certain type de traitement, et que le mal de l'autre appelait un autre type de traitement.
Jésus n'a jamais demandé à quiconque de suivre Sa religion, mais Il leur a demandé de Le "suivre", d'être l'un de Ses disciples. Le jeune homme riche ne pouvait suivre le Seigneur parce que son cœur était centré sur ses propres richesses. Et Nicodème ne pouvait suivre le Seigneur parce qu'il était trop fier pour être vu en compagnie du Jésus, impopulaire et détesté, suivi par d'humbles pêcheurs. Pour éliminer les obstacles, l'un devait se débarrasser de ses richesses, et l'autre devait se débarrasser de son orgueil. Pour éradiquer l'orgueil, il faut naître de nouveau, devenir un homme nouveau. Mais pour éradiquer l'amour de l'argent, il faut donner son argent à ceux qui en ont vraiment besoin.
Les Écritures rapportent qu'Abraham était très riche. Pourtant, il est appelé "l'ami de Dieu". Les richesses en elles-mêmes peuvent donc être une bénédiction, bien qu'elles deviennent plus souvent une malédiction. L'orgueil, cependant, n'est jamais une bonne chose
Lisez Matthieu 27:57-60 (voir aussi Marc 15:43-47; Luc 23:50-53, et Jean 19:38-42). Que nous dit ce récit sur la façon dont l’Éternel avait utilisé un homme riche qui avait clairement été touché par Jésus?
« Joseph était un disciple du Christ, mais dans le passé, il ne s'était pas associé à Lui par crainte des Juifs. Il s'est donc rendu avec audace chez Pilate et a demandé le corps de Jésus. C'était un homme riche, ce qui lui donnait de l'influence auprès du gouverneur. S'il avait tardé, le corps du Sauveur aurait été placé avec ceux des voleurs dans un tombeau infâme » . Ellen WHITE 12MR 419.2
Esa. 45 : 1- 2 —« Ainsi parle l'Éternel à son oint, à Cyrus, Qu'il tient par la main, Pour terrasser les nations devant lui, Et pour relâcher la ceinture des rois, Pour lui ouvrir les portes, Afin qu'elles ne soient plus fermées; ».
Cyrus, sous le commandement duquel l'armée médo-persane entra à Babylone, n'était pas encore né lorsque le prophète Ésaïe prophétisa à propos de lui. Mais Dieu s'est souvenu de sa promesse et, alors que Belschatsar se sentait parfaitement en sécurité lors de la nuit de fête et de débauche fatale, Dieu ouvrit devant Cyrus les portes à deux battants et permit la prise du royaume. Les Mèdes et les Perses y rencontrèrent Daniel et ses compagnons, qui attirèrent l'attention de Cyrus sur les Écritures qui non seulement prédisaient sa victoire, mais annonçaient même son nom. Ayant vu et ressenti la puissance de Dieu, Cyrus fut poussé à décréter cet édit :
Esdras 1 : 2—11-- « Ainsi parle Cyrus, roi des Perses: L'Éternel, le Dieu des cieux, m'a donné tous les royaumes de la terre, et il m'a commandé de lui bâtir une maison à Jérusalem en Juda. Qui d'entre vous est de son peuple? Que son Dieu soit avec lui, et qu'il monte à Jérusalem en Juda et bâtisse la maison de l'Éternel, le Dieu d'Israël! C'est le Dieu qui est à Jérusalem. Dans tout lieu où séjournent des restes du peuple de l'Éternel, les gens du lieu leur donneront de l'argent, de l'or, des effets, et du bétail, avec des offrandes volontaires pour la maison de Dieu qui est à Jérusalem. Les chefs de famille de Juda et de Benjamin, les sacrificateurs et les Lévites, tous ceux dont Dieu réveilla l'esprit, se levèrent pour aller bâtir la maison de l'Éternel à Jérusalem. Tous leurs alentours leur donnèrent des objets d'argent, de l'or, des effets, du bétail, et des choses précieuses, outre toutes les offrandes volontaires. Le roi Cyrus rendit les ustensiles de la maison de l'Éternel, que Nebucadnetsar avait emportés de Jérusalem et placés dans la maison de son dieu. Cyrus, roi de Perse, les fit sortir par Mithredath, le trésorier, qui les remit à Scheschbatsar, prince de Juda. En voici le nombre: trente bassins d'or, mille bassins d'argent, vingt-neuf couteaux, trente coupes d'or, quatre cent dix coupes d'argent de second ordre, mille autres ustensiles. Tous les objets d'or et d'argent étaient au nombre de cinq mille quatre cents. Scheschbatsar emporta le tout de Babylone à Jérusalem, au retour de la captivité ».
Il n'est pas difficile de comprendre que si les dirigeants de l'empire médo-persan avaient continué à gouverner dans le même esprit que Cyrus, le royaume aurait subsisté jusqu'à ce jour. Mais ce royaume a cédé la place à la Grèce, la Grèce à Rome et Rome aux nations d'aujourd'hui. Il est évident que les royaumes d'aujourd'hui subsistent parce que Dieu l'a voulu ainsi.
« Le travail pour les classes élevées se répercutera sur toutes les autres — Que vos esprits considèrent la grandeur de la tâche. Vos plans limités, vos conceptions étriquées ne doivent pas déterminer vos méthodes de travail. Une réforme s'impose sur ce point, et des moyens seront mis à disposition pour permettre à l'œuvre d'atteindre le niveau élevé qui devrait être le sien. Certains hommes disposant de moyens financiers se feront une certaine idée du caractère de l'œuvre, bien qu'ils n'aient pas le courage de porter la croix et l'opprobre attachée aux vérités impopulaires. Si possible, entrez d'abord en contact avec les classes élevées, mais sans négliger pour autant les classes modestes. » Évangéliser, p. 496.1
« Mais il se trouve que dans de nombreux territoires, les plans et les efforts réalisés ont été conçus de telle manière que seules les classes pauvres ont pu être atteintes. Or nos méthodes doivent être étudiées avec pour objectif d'atteindre les classes élevées qui ont besoin de la lumière de la vérité au même titre que les classes défavorisées. Les gens appartenant à cette dernière catégorie vivent en quelque sorte sous l'esclavage de la pauvreté et ils craignent d'être privés de leur gagne-pain s'ils acceptent la vérité. Cherchez à atteindre les classes aisées, et vous ne manquerez pas d'atteindre également les classes pauvres. — Lettre 14, 1887 » . Évangéliser, p. 496.2