Controverses à Jérusalem

Lesson 9, 3èmeTrimestre, 24- 30, Août 2024

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Samedi Après -Midi, 24 Août

Verset à Mémoriser :

« Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses » (Marc 11:25, LSG).


« Les sadducéens se flattaient d’être les plus fidèles interprètes des Ecritures. Jésus leur montra qu’ils n’en connaissaient pas la vraie signification. Cette connaissance ne s’acquiert que par l’illumination du Saint-Esprit. Il déclara que leur ignorance des Ecritures et de la puissance de Dieu était la cause de leur confusion doctrinale et de l’obscurcissement de leur esprit. Ils tentaient de ramener les mystères de Dieu dans les limites étroites de leur raisonnement borné. Le Christ les invita à ouvrir leurs esprits aux vérités sacrées capables d’élargir et d’affermir leur compréhension. Des milliers d’individus deviennent incrédules parce que leurs esprits bornés sont incapables de comprendre les mystères de Dieu. Ils ne peuvent expliquer l’étonnante puissance divine qui se manifeste dans sa providence; ils repoussent en conséquence les preuves qui attestent cette puissance, préférant les attribuer à des forces naturelles qu’ils comprennent encore moins. La seule clé ouvrant les mystères dont nous sommes entourés consiste à reconnaître partout la présence et l’action divines. Il faut que les hommes reconnaissent Dieu en tant que Créateur de l’univers, qui commande et qui exécute toutes choses. Ils doivent avoir une vue plus large de son caractère et du mystère de ses agissements’ » Jésus-Christ, p. 602.1

Dimanche, 25 Aoùt

L’Entrée Triomphale


Lisez Mc 11:1-11 et Zac 9:9, 10. Que se passe-t-il dans ces passages

« C’est le premier jour de la semaine que le Christ fit son entrée solennelle. Des foules accourues à Béthanie l’accompagnaient maintenant, impatientes d’assister à son triomphe. Beaucoup de personnes, qui se rendaient à la ville pour célébrer la Pâque, se joignirent à la foule qui entourait Jésus. La nature entière paraissait en fête. Les arbres étaient revêtus de verdure, et leurs fleurs répandaient dans l’atmosphère un parfum subtil. Une vie et une fête nouvelles animaient le peuple. On se re JC 564.3

« Par cette entrée royale, le Christ se conformait à une ancienne coutume hébraïque. La monture était semblable à celle des rois d’Israël; c’était celle que la prophétie avait désignée comme devant servir au Messie venant dans son royaume. Dès que Jésus se fut assis sur l’ânon, un immense cri de triomphe déchira les airs. La multitude l’acclamait comme Messie et comme Roi. Jésus accepta, cette fois-ci, les hommages qu’il n’avait jamais tolérés auparavant et les disciples en conclurent que leurs joyeuses espérances allaient se réaliser, et qu’ils allaient le voir monter sur le trône. La foule était convaincue que l’heure de l’émancipation nationale allait sonner. Leur imagination voyait déjà les armées romaines chassées de Jérusalem, et Israël redevenu une nation indépendante. Tous étaient transportés de joie; c’était à celui qui lui apporterait les hommages les plus dignes. Il n’était pas en leur pouvoir de faire étalage de pompe et de splendeur, mais ils lui apportaient le culte de cœurs joyeux. Dans l’impossibilité de lui offrir des dons magnifiques, ils étendaient comme un tapis leurs vêtements sous ses pas, et répandaient aussi, sur le chemin, des branches d’oliviers et des feuilles de palmiers. Ils ne pouvaient faire flotter des étendards royaux devant le cortège triomphal, mais ils coupaient des branches de palmiers, emblème naturel de victoire, et les agitaient avec de puissantes acclamations et des hosannas retentissants » Jésus- Crist , p. 565.1

« Au cours de sa vie terrestre, Jésus n’avait encore jamais autorisé une démonstration pareille. Il en prévoyait nettement le résultat. Cela devait le conduire à la croix. Mais son dessein était de se présenter ainsi, d’une manière officielle, en qualité de Rédempteur. Il voulait attirer l’attention sur le sacrifice dont il couronnerait sa mission auprès d’un monde déchu. Tandis que les gens se rassemblaient à Jérusalem pour célébrer la Pâque, lui, l’Agneau symbolisé par la Pâque, s’offrait en oblation par un acte volontaire. Au cours des siècles, l’Eglise éprouverait le besoin de faire de sa mort expiatoire un sujet de méditation profonde et d’étude. Tout ce qui se rattache à ce fait serait vérifié avec soin. Il fallait donc que tous les regards fussent maintenant dirigés sur lui; les événements qui précéderaient son grand sacrifice devaient être de nature à attirer l’attention sur le sacrifice lui-même. Après une pareille démonstration accompagnant son entrée à Jérusalem, tous les yeux suivraient sa marche rapide vers le dénouement final » Jésu-Christ p. 566.2

« Les événements associés à cette entrée triomphale deviendraient le sujet de toutes les conversations, et obligeraient tous les esprits à s’occuper de Jésus. Après la crucifixion, plusieurs se rappelleraient ces événements, en rapport avec son procès et avec sa mort. On serait ainsi amené à étudier les prophéties, et l’on acquerrait la conviction que Jésus est le Messie; le nombre des convertis à la foi nouvelle se multiplierait en tous pays » . Jésus- Christ p. 567.1

Lundi, 26 Août

Un Arbre Maudit et un Temple Purifié


Lisez Marc 11:12-26. Quelle est la signification des évènements décrits dans ce passage?

« Jésus pria toute la nuit; au matin il revint au temple. En chemin il passa près d’un verger. Ayant faim et apercevant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait du fruit. Il s’en approcha, mais “il n’y trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues”. Jésus- Christ, p. 576.3

« Ce n’était pas encore la saison des figues mûres, excepté dans quelques localités; et, sur les hauts plateaux entourant Jérusalem, on pouvait dire que ce n’était pas encore “la saison des figues”. Mais dans le verger où Jésus entra, il y avait un figuier qui paraissait plus avancé que les autres et déjà recouvert de feuilles. On sait que, chez le figuier, le fruit précède la feuille. Cet arbre promettait donc du fruit déjà formé. Pourtant l’apparence trompait. Ayant cherché dans ses branches, depuis les rameaux les plus bas jusqu’au sommet de l’arbre, Jésus ne trouva que des feuilles. Il n’y avait qu’un feuillage prétentieux, rien de plus » . Jésus- Christ, p. 576.4

Le Christ prononça une malédiction: “Que jamais personne ne mange de ton fruit”, dit-il. Le lendemain, comme le Sauveur passait de nouveau à cet endroit, pour se rendre à la ville, avec ses disciples, les branches aux feuilles flétries attirèrent leur attention. “Rabbi, regarde, dit Pierre, le figuier que tu as maudit a séché.” JC 577.1

« La malédiction du figuier était une parabole en action. Cet arbre stérile, dont le feuillage prétentieux paraissait jeter un défi au Christ, était un symbole de la nation juive. Le Sauveur voulait faire connaître aux disciples la cause du jugement d’Israël et l’impossibilité d’échapper à celui-ci. C’est pour cela qu’il prêta des qualités morales à cet arbre et s’en servit pour exposer une vérité divine. Les Juifs, faisant profession d’être fidèles à Dieu, se tenaient à l’écart de toutes les autres nations. Ils avaient été l’objet de faveurs spéciales de sa part, et ils s’attribuaient une justice supérieure à celle des autres peuples. Bien que contaminés par l’amour du monde et par la soif du gain, ils se vantaient de leurs connaissances et, pleins d’hypocrisie, ils ignoraient les vraies exigences de Dieu. Comme l’arbre stérile, ils exhibaient leurs branches orgueilleuses, à l’aspect luxuriant et magnifique, qui ne portaient que des feuilles. La religion juive, avec son temple splendide, ses autels sacrés, ses prêtres mitrés et ses cérémonies impressionnantes, avait vraiment une belle apparence sous laquelle l’humilité, l’amour, la bienveillance faisaient défaut. » Jésus Christ, p. 577.4

« Tous les figuiers du verger n’avaient point de fruit, cependant les arbres qui n’avaient pas de feuilles ne suscitaient ni désir ni déception. Ces arbres-là représentaient bien les païens. La piété leur manquait aussi bien qu’aux Juifs; mais ils ne faisaient pas profession de servir Dieu. Ils ne se vantaient pas de leur bonté. Ils ignoraient les œuvres et les voies de Dieu. Pour eux, la saison des figues n’était pas encore arrivée. Ils attendaient encore le jour qui leur apporterait la lumière et l’espérance. Tandis que les Juifs, qui avaient reçu de Dieu de plus grandes bénédictions, devaient rendre compte du mauvais usage qu’ils avaient fait de ces dons. Les privilèges dont ils se glorifiaient ne servaient qu’à aggraver leur culpabilité. » Jésus Christ , p. 578.1

« Cet avertissement est pour tous les temps. En maudissant le figuier créé par sa propre puissance, le Christ a donné un avertissement à toutes les églises et à tous les chrétiens. Personne ne peut mettre en pratique la loi de Dieu sans se placer au service d’autrui. Beaucoup ne se conforment pas à la vie miséricordieuse et désintéressée du Christ. Tout en se croyant d’excellents chrétiens, ils ne savent pas en quoi consiste le service de Dieu. Ils recherchent leur propre plaisir et n’agissent qu’en vue du moi. Le temps n’a de valeur, à leurs yeux, que s’ils l’emploient à amasser dans leur intérêt. C’est là leur préoccupation constante. Ils ne sont pas au service d’autrui, mais d’eux-mêmes. Dieu les a créés pour un service désintéressé, pour qu’ils viennent en aide à leurs semblables par tous les moyens possibles, mais leur égoïsme est si démesuré qu’il absorbe toute leur activité; ils ne se tiennent pas en contact avec l’humanité. Ceux qui vivent ainsi pour eux-mêmes ressemblent au figuier qui avait beaucoup de prétention et point de fruit. Ils respectent les formes du culte et n’ont ni repentance, ni foi. Ils prétendent honorer la loi de Dieu, l’obéissance leur fait défaut. Ils disent, mais ne font pas. Par la sentence prononcée contre le figuier, le Christ a montré combien de vaines prétentions sont odieuses à ses yeux. Le pécheur avéré, d’après lui, est moins coupable que celui qui, tout en faisant profession de servir Dieu, ne porte aucun fruit à sa gloire » . Jésus- Christ, p. 579.1

« Au commencement de son ministère, le Christ avait chassé du temple ceux qui le souillaient par un trafic sacrilège; son attitude sévère, divine, avait jeté l’effroi dans le cœur des marchands rusés. Jésus, au terme de sa mission, revint au temple et le trouva profané, comme auparavant. Les conditions avaient même empiré. Le parvis extérieur du temple ressemblait à un parc à bétail. Aux cris des animaux et au tintement sonore des pièces de monnaie, se mêlait le bruit des altercations irritées, non seulement entre trafiquants, mais parfois même parmi les hommes chargés d’un ministère sacré. Les dignitaires du temple s’occupaient eux-mêmes d’acheter, de vendre et de changer la monnaie. Aux yeux de Dieu, ils ne valaient pas mieux que des voleurs, tant était grande, chez eux, la soif du gain » Jésus- Christ, p. 583.1

En chassant du temple les vendeurs et les acheteurs, Jésus proclame son intention de purifier le cœur de la souillure du péché, des désirs terrestres, des convoitises charnelles, des mauvaises habitudes qui corrompent l’âme. » Jésus – Christ , p. 142.3

« Nous ne devons pas dévier vers des voies mondaines. Considérez la purification du temple au début du ministère du Christ, et à la fin de sa vie, ses travaux personnels sous le couvert de l'humanité. Qui a-t-il trouvé à la recherche d'un gain ? Les Juifs avaient fait des parvis du temple le théâtre de trafics sacrilèges. Ils avaient transformé l'institution ancienne et sacrée de la Pâque en un vil moyen de profit. SpTA07 54.1

« Aujourd'hui, cette œuvre sacrilège se répète plus que jamais. Des messages seront portés, et ceux qui ont rejeté les messages envoyés par Dieu recevront les déclarations les plus surprenantes. L'Esprit Saint conférera à cette annonce une sainteté et une solennité qui paraîtront terribles aux oreilles de ceux qui ont entendu les supplications de l'amour infini et qui n'ont pas répondu aux offres de pardon et de rédemption. La Divinité blessée et insultée parlera, proclamant les péchés qui ont été cachés. De même que les prêtres et les chefs, pleins d'indignation et de terreur, cherchèrent à se réfugier dans la fuite lors de la dernière scène de la purification du temple, il en sera de même dans l'œuvre de ces derniers jours. Les malheurs qui seront prononcés sur ceux qui ont reçu la lumière du ciel et qui n'en ont pas tenu compte, les toucheront, mais ils n'auront pas le pouvoir d'agir. » SpTA07 54.2

Il a ainsi donné, à, travers le type, le double avertissement qu’Il purifiera également Son église, à la fin de la dispensation chrétienne, à deux reprises : une fois lors du scellement des prémices, les 144 000, et une autre fois lors du scellement des seconds fruits, la « grande foule ». Apoc. 7:1-9.

Mardi, 27 Août

Qui T’a Donné l’Autorité de Faire Ces Choses


Lisez Marc 11:27-33. Quel défi les chefs religieux avaient-ils apporté à Jésus et comment avait-Il réagi?

« Etant venus au temple où il enseignait, ils l’interrogèrent ainsi: “En vertu de quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité?” Ils s’attendaient à ce qu’il déclarât que son autorité venait de Dieu. Dans ce cas, ils se proposaient de contester son affirmation, mais Jésus leur répondit par une autre question, paraissant sans rapport avec le sujet, et il leur dit qu’il ne leur donnerait d’explication que s’il recevait d’abord une réponse à sa question. “Le baptême de Jean, demanda-t-il, d’où venait-il, du ciel ou des hommes?”

« Les prêtres se virent pris dans un dilemme d’où aucun sophisme ne pourrait les faire sortir. S’ils reconnaissaient que le baptême de Jean était du ciel, ils faisaient éclater leur inconséquence. Car alors le Christ leur dirait: Pourquoi n’avez-vous donc pas cru en lui? Jean, en effet, avait rendu ce témoignage au Christ: “Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.” Si les prêtres acceptaient le témoignage de Jean, comment pouvaient-ils nier la messianité de Jésus? Et s’ils avouaient que le ministère de Jean était une chose toute humaine, ils soulèveraient une tempête d’indignation; car le peuple croyait que Jean était un prophète. » Jésus- Christ, p. 587.2

« La foule attendait la décision avec la plus vive curiosité. On savait que les prêtres avaient fait profession d’accepter le ministère de Jean, et l’on supposait qu’ils admettraient, sans hésitation, qu’il était envoyé de Dieu. Mais les prêtres, s’étant consultés en secret, décidèrent de ne pas se compromettre. Prétextant, avec hypocrisie, leur ignorance, ils dirent: “Nous ne savons.” “Moi non plus, dit le Christ, je ne vous dis pas en vertu de quelle autorité je fais cela.” Jésus Christ, p. 588.1

« Scribes, prêtres et chefs étaient réduits au silence. Déjoués et déçus, ils tenaient les yeux baissés, n’osant pas poser de nouvelles questions. Leur lâcheté et leur indécision leur avaient, en grande mesure, aliéné le respect du peuple, qui assistait maintenant, amusé, à la défaite de ces hommes orgueilleux qui se croyaient justes. Jésus Christ, p. 588.2

Lisez Marc 12:1-12. Comment Jésus avait-Il donné suite à Son refus de répondre, et avec quel effet?

« Ecoutez une autre parabole: Il y avait un maître de maison qui planta une vigne. Il l’entoura d’une haie, y creusa un pressoir et y bâtit une tour. Puis il la loua à des vignerons et partit en voyage. A l’approche des vendanges, il envoya ses serviteurs vers les vignerons pour recevoir les fruits de sa vigne. Les vignerons prirent ses serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre et lapidèrent le troisième. Il envoya encore d’autres serviteurs en plus grand nombre que les premiers, et les vignerons les traitèrent de la même manière. Enfin il envoya vers eux son fils en disant: Ils respecteront mon fils. Mais quand les vignerons virent le fils, ils se dirent entre eux: C’est lui l’héritier; venez, tuons-le et nous aurons son héritage. Et ils le prirent, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Maintenant, lorsque le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons?” Jésus – Christ, p. 590.2

« Jésus s’adressait à toutes les personnes présentes. La réponse fut donnée par les prêtres et les chefs: “Il fera périr misérablement ces misérables, et il louera la vigne à d’autres vignerons qui lui en donneront les fruits en leur saison.” Ceux qui parlaient ainsi n’avaient pas tout d’abord deviné l’application de la parabole, mais ils ne tardèrent pas à comprendre qu’ils venaient de prononcer leur propre condamnation. Dans cette parabole le maître de maison représente Dieu, la vigne la nation juive, la haie la loi divine qui les protégeait. La tour symbolisait le temple. Le maître de la vigne avait tout fait pour assurer la prospérité de cette vigne. “Qu’y avait-il à faire à ma vigne que je n’aie fait pour elle?”4Ésaïe 5:4. disait-il. Ainsi étaient rappelés les soins infatigables prodigués à Israël. De même que les vignerons devaient donner au propriétaire la proportion convenue des fruits de la vigne, le peuple de Dieu aurait dû l’honorer par une vie qui correspondît à leurs privilèges sacrés. Mais de même que les vignerons avaient tué les serviteurs envoyés pour recevoir le fruit, les Juifs avaient mis à mort les prophètes que Dieu leur avait envoyés pour les inviter à la repentance. Un messager après l’autre avait été mis à mort. Jusqu’ici l’application de la parabole ne pouvait être contestée; la suite allait être aussi évidente. Dans ce fils bien-aimé envoyé à la fin par le maître de la vigne à ses serviteurs désobéissants, qu’ils saisirent et tuèrent, les prêtres et les chefs n’eurent pas de peine à distinguer Jésus et le sort qui l’attendait. Car déjà ils formaient le projet de mettre à mort celui que le Père leur avait envoyé, chargé de leur adresser un suprême appel. La punition infligée aux vignerons ingrats annonçait la condamnation des meurtriers du Christ. JC 590.3

Mercredi, 28 Août

Devoirs Terrestres et Résultats Célestes


Lisez Marc 12:13-27. Que se passe-t-il dans ce passage et quelles vérités Jésus enseigne-t-Il?

Les pharisiens ne supportaient qu’impatiemment le tribut exigé par les Romains. Ils y voyaient une entorse à la loi de Dieu. Mais une occasion s’offrait maintenant à eux de tendre un piège à Jésus. Les espions vinrent auprès de lui et avec une apparente sincérité, comme s’ils eussent désiré être instruits concernant leur devoir, ils dirent: “Maître, nous savons que tu parles et enseignes avec droiture, et que tu ne fais pas de considération de personne, mais que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Nous est-il permis, ou non, de payer le tribut à César?” Jésus-Christ , p. 597.2

“Nous savons que tu parles et enseignes avec droiture.” Dites avec sincérité, ces paroles eussent constitué une magnifique admission. Bien qu’elles eussent pour but de tromper, elles étaient néanmoins un témoignage vrai. Les pharisiens savaient que le Christ parlait et enseignait avec droiture, aussi seront-ils jugés d’après leur propre témoignage. » Jésus-Christ, p. 597.3

« Ceux qui interrogeaient Jésus s’imaginaient avoir suffisamment dissimulé leur intention; mais Jésus lisait dans leurs cœurs comme dans un livre ouvert et sondait leur hypocrisie. “Pourquoi me mettez-vous à l’épreuve?” dit-il, leur offrant un signe qu’ils n’avaient pas demandé, en montrant qu’il avait découvert leur dessein caché. Ils furent d’autant plus confus qu’il leur dit: “Montrez-moi la monnaie de l’impôt. Et ils lui présentèrent un denier. Il leur demanda: De qui sont cette effigie et cette inscription? De César, lui répondirent-ils.” Alors, leur montrant l’inscription, il leur dit: “Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.” Jésus -Christ , p. 598.1

« Les espions avaient attendu de Jésus une réponse directe, affirmative ou négative. S’il avait répondu: Il n’est pas permis de payer le tribut à César, on l’aurait accusé auprès des autorités romaines et fait arrêter comme incitant à la rébellion. Si en revanche il avait déclaré qu’il est permis de payer le tribut, on se proposait de l’accuser auprès du peuple comme s’opposant à la loi de Dieu. Mais ils se trouvèrent déjoués et déconfits. Leurs plans étaient dérangés. La solution sommaire que leur question avait reçue ne leur laissait rien à dire ». Jésus Christ, p. 598.2

« La résurrection fut le sujet choisi pour l’interroger. S’il leur donnait raison il offenserait encore davantage les pharisiens. S’il les contredisait, ils avaient l’intention de ridiculiser son enseignement’ . Jésus Christ, p. 601.2

« Le raisonnement des sadducéens se résumait ainsi: si le corps futur, immortel, doit être composé des mêmes particules de matière que le corps mortel, le corps ressuscité doit donc comporter chair et sang et doit continuer dans le monde à venir la vie interrompue sur la terre. Dans ce cas, disaient-ils, les relations terrestres doivent être reprises, des mariages consommés entre maris et femmes, tout devant continuer comme avant la mort, les infirmités et les passions de cette vie devant être perpétuées dans celle à venir. » Jésus Christ, p. 601.3

« En réponse à leurs questions Jésus souleva le voile qui cache la vie future. “A la résurrection, dit-il, les hommes ne prendront pas de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges dans le ciel.” Il montra combien la croyance des sadducéens était erronée. Leurs prémisses étaient fausses. Il ajouta: “Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu.” Il ne les accusa pas d’hypocrisie, comme il l’avait fait pour les pharisiens, mais d’erreur doctrinale. » Jésus Christ, p. 601.4

« Le Christ déclara à ses auditeurs que s’il n’y avait pas de résurrection des morts les Ecritures auxquelles ils prétendaient croire ne seraient d’aucune utilité. Il dit: “Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit: Moi je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob? Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.” Pour Dieu les choses qui ne sont pas sont comme si elles étaient. Il voit la fin dès le commencement et il contemple le résultat de son œuvre comme s’il était déjà obtenu. Précieux aux yeux de Dieu, ceux qui sont morts depuis Adam et tous les saints qui mourront encore entendront la voix du Fils de Dieu et sortiront du sépulcre pour une vie immortelle. Dieu sera leur Dieu et ils seront son peuple. Il existera une union très intime entre Dieu et les saints ressuscités. Cet état de choses, prévu dans son dessein, il le contemple à l’avance comme déjà réalisé. Pour lui les morts sont vivants.” Jésus- Christ, p. 602.2

Jeudi, 29 Août

Le Plus Grand Commandement


Lisez Marc 12:28-34. Quelle question profonde le scribe amical avait-il posée, et quelle double réponse Jésus avait-il donné?

« Les pharisiens estimaient que les quatre premiers commandements, ceux qui prescrivent le devoir de l’homme envers son Créateur, avaient une valeur beaucoup plus considérable que les six autres, qui définissent le devoir de l’homme envers son prochain. Il en résultait une piété étriquée. Jésus avait montré au peuple ses déficiences; il avait montré la nécessité des bonnes œuvres, l’arbre se reconnaissant à son fruit. On l’avait donc accusé de placer les six derniers commandements au-dessus des quatre premiers. » Jésus Christ p. 603.3

« Le légiste s’approcha de Jésus avec cette question directe: “Quel est le premier de tous les commandements?” La réponse de Jésus fut tout aussi directe et péremptoire: “Voici le premier: Ecoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur; et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force.” Le second est semblable au premier, dit le Christ, car il en découle: “Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là.” “De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.” Jésus Christ, p. 603.4

« Les quatre premiers commandements se résument dans le grand précepte: “Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur.” Les six derniers sont inclus dans cet autre: “Tu aimeras ton prochain comme toi-même.” Ces deux commandements expriment également le principe de l’amour. On ne saurait observer le premier en violant le second, ni observer le second en violant le premier. Si l’on donne à Dieu la place qui lui revient dans le cœur, on donnera aussi au prochain la place qui lui appartient. Nous l’aimerons comme nous-mêmes. Aimer Dieu par-dessus tout permet d’aimer le prochain d’une manière impartiale ». Jésus Christ, p. 603.5

« Les quatre premiers commandements se résument dans le grand précepte: “Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur.” Les six derniers sont inclus dans cet autre: “Tu aimeras ton prochain comme toi-même.” Ces deux commandements expriment également le principe de l’amour. On ne saurait observer le premier en violant le second, ni observer le second en violant le premier. Si l’on donne à Dieu la place qui lui revient dans le cœur, on donnera aussi au prochain la place qui lui appartient. Nous l’aimerons comme nous-mêmes. Aimer Dieu par-dessus tout permet d’aimer le prochain d’une manière impartiale » . Jésus- Christ, p. 603.5

« Le scribe qui avait interrogé Jésus était versé dans la loi et il fut étonné en l’entendant. Il ne s’attendait pas à trouver en lui une connaissance des Ecritures aussi profonde et aussi parfaite. Il voyait s’ouvrir devant lui une vision plus large des principes qui sont à la base des préceptes sacrés. En présence des prêtres et des chefs assemblés il reconnut loyalement que le Christ avait bien interprété la loi. Voici quelle fut sa declaration” : Jésus – Christ p. 604.2

Bien, maître, tu as dit avec vérité que Dieu est unique et qu’il n’y en a pas d’autre que lui, et que l’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence et de toute sa force, ainsi qu’aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices.” Jésus- Christ, p. 604.3

« La sagesse de la réponse du Christ avait convaincu le scribe. Il savait que la religion juive consistait en cérémonies extérieures plutôt qu’en piété intérieure. Il était conscient de l’inutilité des simples offrandes cérémonielles et de l’effusion du sang en vue de l’expiation du péché en l’absence de la foi. Aimer Dieu et lui obéir, avoir pour l’homme une considération désintéressée lui paraissait valoir plus que tous ces rites. En se montrant si disposé à reconnaître la justesse du raisonnement du Christ, et en donnant une si prompte réponse devant le peuple, cet homme manifestait un esprit entièrement différent de celui des prêtres et des chefs. Le cœur de Jésus prit en pitié ce scribe honnête qui avait osé exprimer sa conviction en dépit de la désapprobation des prêtres et des menaces des chefs. “Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit: Tu n’es pas loin du royaume de Dieu » ” Jésus Christ p. 604.4

« Ce scribe n’était pas loin du royaume de Dieu puisqu’il avouait que des actes de justice étaient plus agréables à Dieu que des holocaustes et des sacrifices. Il avait encore besoin de reconnaître le caractère divin du Christ et de recevoir par la foi en lui la force nécessaire pour accomplir des œuvres de justice. Le service rituel n’avait de valeur que si une foi vivante le rattachait à la personne du Christ. La loi morale elle-même manque son but si elle est comprise indépendamment du Sauveur. Le Christ avait montré à maintes reprises que la loi de son Père allait plus loin que la lettre des commandements. La loi recèle le même principe qui est révélé dans l’Evangile. La loi enseigne à l’homme son devoir et lui montre ses fautes. C’est au Christ qu’il faut regarder pour obtenir le pardon et la force d’accomplir ce qu’elle réclame » Jésus Christ, p. 605.1

Vendredi, 30 Août

Pour Aller Plus Loin

« Les pharisiens s’étaient rapprochés de Jésus alors qu’il répondait à la question du scribe. Il se tourna maintenant vers eux et leur posa à son tour une question: “Que pensez-vous du Christ? De qui est-il fils?” Cette question allait les obliger à exprimer leur conviction au sujet du Messie, — le regardaient-ils comme un simple homme ou comme le Fils de Dieu? Ils répondirent en chœur: “De David.” C’était en effet le titre par lequel la prophétie avait désigné le Messie. Alors que Jésus manifestait sa divinité par de puissantes opérations, guérissant des malades et ressuscitant des morts, on s’était interrogé: “N’est-ce pas le fils de David?” La femme syro-phénicienne, l’aveugle Bartimée, beaucoup d’autres avaient imploré son secours: “Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David!”1Matthieu 15:22. Alors qu’il chevauchait en direction de Jérusalem on l’avait salué joyeusement: “Hosanna au fils de David! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur”.2Matthieu 21:9. Le même cri avait été jeté par de petits enfants dans le temple. Mais beaucoup de ceux qui appelaient Jésus le fils de David ne reconnaissaient pas sa divinité. On ne comprenait pas que le fils de David était en même temps le Fils de Dieu. » Jésus- Crist, ^p. 605.2

« Faisant suite à la déclaration suivant laquelle le Christ était fils de David, Jésus dit: “Comment donc David, (animé) par l’Esprit, l’appelle-t-il Seigneur, lorsqu’il dLe Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, Jusqu’à ce que je place tes ennemis sous tes pieds’Si donc David l’appelle Seigneur, comment est-il son fils? Nul ne put lui répondre un mot. Et, depuis ce jour, personne n’osa plus le questionner.” Jésus- Christ, p. 606.3