« Puis il leur dit: C'est là ce que je vous disais lorsque j'étais encore avec vous, qu'il fallait que s'accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes » Luc 24:44
« La conversion des pécheurs et leur sanctification par la vérité constituent la preuve la plus évidente qu'un serviteur de Dieu a été appelé au ministère. La vocation à l'apostolat est écrite dans le cœur des convertis; elle est manifestée par leur vie, devenue nouvelle. Le Christ est en eux “l'espérance de la gloire”. Ainsi affermi dans sa tâche, le prédicateur de l'Evangile est fortement vivifié ». Conquérants Pacifiques, p. 291.1
« Le témoignage des Corinthiens en faveur de Paul peut encore être rendu aux ministres actuellement à l'œuvre. Mais rares sont ceux qui soient compétents et consacrés, des hommes remplis de l'amour du Christ. L'orgueil, la suffisance, l'amour du monde, la critique, l'amertume, l'envie sont les fruits que portent la plupart de ceux qui professent la religion du Christ. Leur vie, qui contraste vivement avec celle du Seigneur, rend souvent un triste témoignage à la renommée de l'œuvre pastorale. » Conquérants Pacifiques , p. 291.2
Lisez Luc 24:1-12. Quelle était la réaction de ceux qui avaient entendu parler du Christ ressuscité?
« De bon matin, le premier jour de la semaine, alors qu'il faisait encore obscur, les saintes femmes se rendirent au sépulcre, apportant des aromates pour oindre le corps de Jésus. Elles virent que la lourde pierre avait été roulée à côté du sépulcre; le corps de Jésus avait disparu. Leur cœur se contracta: elles craignirent que leurs ennemis aient enlevé le corps. Soudain, elles aperçurent deux anges en vêtements blancs, au visage resplendissant. Ces êtres célestes comprirent ce qui amenait ces femmes, et immédiatement ils leur dirent que Jésus n'était pas là; il était ressuscité. Elles pouvaient voir la place où il avait reposé. Ils leur ordonnèrent d'aller dire aux disciples qu'il les précédait en Galilée. Avec crainte et une grande joie, les femmes se hâtèrent d'aller vers les disciples attristés, et elles leur racontèrent ce qu'elles avaient vu et entendu ». Premiers Écrits, p. 185.2
« Les disciples n'arrivaient pas à croire que le Christ fût ressuscité; mais, émus par le rapport des saintes femmes, ils coururent au sépulcre. Ils constatèrent que Jésus n'y était plus; ils virent le linceul, mais ils ne pouvaient pas croire qu'il était ressuscité des morts. Ils retournèrent chez eux émerveillés de ce qu'ils avaient vu, ainsi que du rapport que leur avaient donné les femmes. Mais Marie préféra s'attarder auprès du sépulcre, en pensant à ce qu'elle avait vu, et s'attristant à la pensée qu'elle pouvait avoir été trompée. Elle sentait que de nouvelles épreuves l'attendaient. Son chagrin était renouvelé, et elle se mit à pleurer. Elle se pencha pour regarder dans le sépulcre une fois de plus, et elle vit deux anges vêtus de blanc. L'un était assis où la tête de Jésus avait reposé, l'autre où il avait eu les pieds. Ils lui parlèrent tendrement, et lui demandèrent pourquoi elle pleurait. Elle répondit: “Parce qu'ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l'ont mis.” Premiers Ecrits, p. 186.1
Lisez Luc 24:36-49. Que se passe-t-il dans ce passage, et pourquoi cette expérience a-t-elle été si cruciale pour les apôtres?
"Les paroles du Christ doivent être appréciées non seulement en fonction de la mesure de la compréhension de ceux qui les écoutent, mais aussi en fonction de l'importance que le Christ Lui-même leur accorde. Il a pris les anciennes vérités, dont il était Lui-même à l'origine, et les a placées devant ses auditeurs à la lumière du Ciel. Comme leur représentation était différente ! . Quel flot de signification, de luminosité et de spiritualité a été apporté par leur explication ! » Ellen WHITE, Christ Triumphant, p. 299.; 2
« Dans son enseignement, le Christ présentait des vérités anciennes dont il était lui-même l'auteur, des vérités qu'il avait autrefois annoncées par l'intermédiaire des patriarches et des prophètes; mais il répandait maintenant sur elles une nouvelle lumière. Comme leur signification paraissait alors différente! Ses explications diffusaient un flot de lumière et de vie spirituelle. Il promit à ses disciples que le Saint-Esprit les éclairerait et leur permettrait de saisir de mieux en mieux la parole de Dieu. Ainsi, ils pourraient exposer la vérité dans sa beauté renouvelée ». Les Paraboles de Jésus p. 104.1
« A chaque tournant de l'histoire, il y a un nouveau développement de la vérité, un message de Dieu à la génération présente. Les vérités anciennes conservent toute leur importance, et les vérités nouvelles ne sont pas indépendantes des anciennes, elles n'en sont que le complément. Les vérités nouvelles ne peuvent être comprises qu'à la lumière des anciennes. Quand le Christ voulut exposer à ses disciples la vérité de la résurrection, il commença “par Moïse et tous les prophètes”, et il “leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait”.3Luc 24:27. D'un autre côté, la lumière qui brille dans les vérités nouvelles illumine celles du passé. Celui qui rejette ou néglige les nouvelles ne possède pas vraiment les anciennes; elles perdent pour lui leur puissance vivifiante et deviennent une forme inerte. » Les Paraboles de Jésus, p. 104.3
« Il est des hommes qui croient et enseignent les vérités de l'Ancien Testament tout en rejetant celles du Nouveau. Mais, en refusant de recevoir les instructions du Christ, ils montrent qu'ils ne croient pas aux paroles des patriarches et des prophètes. “Si vous croyiez Moïse, dit Jésus, vous me croiriez aussi, parce qu'il a écrit de moi.”4Jean 5:46. C'est pourquoi il n'y a aucune puissance dans leur enseignement de l'Ancien Testament. » Les Paraboles des Jéus p. 105.1
Lisez Actes 1:12-26. Que faisaient les disciples, dont le nombre était environ 120 hommes et femmes, pendant qu’ils attendaient?
« Les disciples étaient anxieux de connaître le temps précis où le royaume de Dieu serait révélé; mais Jésus leur dit qu'ils ne pouvaient savoir les temps et les moments, vu que le Père ne les leur avait pas révélés. Il ne leur importait pas avant tout de savoir quand le royaume de Dieu serait rétabli. Leur devoir consistait à suivre le Maître en priant, en attendant, en veillant et en travaillant. Ils devaient représenter au monde le caractère du Christ. Ce qui était essentiel aux jours des disciples pour assurer le succès d'une expérience chrétienne est encore essentiel aujourd'hui. “Il leur répondit: Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. »” Actes 1:7, 8. Messages Choisis, Vol. 1, p. 217.2
« C'est ici l'œuvre dans laquelle nous devons nous engager, nous aussi. Au lieu de vivre dans l'attente de quelque moment particulier et sensationnel, nous devons profiter sagement des occasions actuelles, faisant tout ce qu'il faut pour sauver les âmes. Au lieu d'épuiser nos facultés mentales dans des spéculations relatives aux temps et aux moments dont le Seigneur s'est réservé la disposition, et qu'il a cachés aux hommes, nous devons nous abandonner à la direction du Saint-Esprit pour accomplir les devoirs actuels, pour donner le pain de vie, non frelaté par l'adjonction d'opinions humaines, aux âmes qui périssent faute de vérité. » Messages Chois, Vol. , 1 p. 218.1
« Dieu est notre Père; il nous aime et veille sur nous comme sur ses enfants. Il est aussi le grand Roi de l'Univers. Les intérêts de son royaume étant nos intérêts, nous devons travailler à son avènement. « Heureux Ceux Qui, p. 89.2
« Les disciples du Christ attendaient l'établissement immédiat de son royaume de gloire. Par cette prière, Jésus leur montre qu'il n'est pas sur le point d'être instauré. Ils devaient prier pour son retour comme pour un événement à venir. En même temps, cette prière était une promesse pour eux. Si ce royaume ne devait pas être établi au cours de leur vie terrestre, le fait que Jésus les invite à prier pour qu'il vienne prouve qu'il viendra sûrement à l'heure fixée par Dieu ». Heureux Ceux CQ 89.3
Lisez Actes 1:12-26. Que faisaient les disciples, dont le nombre était environ 120 hommes et femmes, pendant qu’ils attendaient?
La doctrine des miracles, en particulier des langues et des guérisons, n'a jamais été auparavant aussi diversement débattue, encouragée et exercée qu'elle ne l'est aujourd'hui dans la chrétienté. Pourtant, il n'y a jamais eu autant de doutes quant à l'authenticité de ces manifestations. Face aux agitateurs de ces miracles, ceux qui n'y croient pas, qui ne les acceptent pas et qui ne possèdent pas leur pouvoir, ont recours à tout ce qu'ils peuvent imaginer pour contrecarrer ces phénomènes et pour se réconforter avec leurs acquis spirituels limités. Le but d'Inspiration est de dissiper la fumée qui a résulté de cette question brûlante débattue entre ces deux camps hostiles de chrétiens, et d'exposer la vérité sur le sujet, que l’ennemi en chef a si complètement occulté.
Pour bien comprendre l'ensemble du sujet, il est fondamental de savoir que, le jour de la Pentecôte, les disciples ont vraiment parlé dans toutes les langues des gens qui étaient présents à ce moment-là.
Partant de ce point central, personne ne peut avoir un point divergeant, tout en croyant au récit ou en connaissant la vérité exprimé par ce dernier :
« Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. :6 Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Ils étaient tous dans l'étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres: Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens? 8 Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle? Parthes, Mèdes, Élamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont, l'Asie, la Phrygie, la Pamphylie, l'Égypte, le territoire de la Libye voisine de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes, Crétois et Arabes, comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu? » Actes 2 : 1-11
Bien que ce sujet soit entaché de controverses, il en ressort de manière incontestable que, quelles que soient les affirmations des uns et des autres, depuis la disparition des disciples opérant des miracles, aucune autre communauté n'a possédé le don que les 120 disciples ont reçu le jour de la Pentecôte. La vérité est donc que ce don s’est pour ainsi dire envolé et qu'il a disparu du milieu des hommes, comme les disciples eux-mêmes, et qu'il ne s'est jamais manifesté à nouveau depuis ce jour.
Si quelqu'un conteste cette affirmation, il lui suffit d'ouvrir la bouche et de parler les langues que nous connaissons tous aujourd'hui, comme les apôtres parlaient les langues des peuples vivant en leur temps, ou de produire des documents historiques attestant d'une telle manifestation depuis cette époque. Mais en l'absence d'une telle preuve, que se passera-t-il ? Ce don se manifestera-t-il à nouveau un jour ? Si oui, quand ? Pourquoi pas maintenant ?
Pour répondre de manière satisfaisante à ces questions, nous devons d'abord examiner les conditions dans lesquelles les premiers disciples du Christ ont reçu le don des miracles, car ce n'est que dans des conditions semblables que l'on obtient des résultats semblables. Tout d'abord, tous les disciples, on s'en souviendra, étaient d’un commun accord (Actes 2:1) avant de recevoir le don du Saint Esprit. Mais avant la Pentecôte, ils étaient jaloux les uns des autres et cherchaient à se surpasser les uns les autres en matière de de position, de prestige et de tout le reste. La Chrétienté d'aujourd'hui est encore dans une pire situation ; en fait, elle est dans une pire situation que jamais auparavant. Il, n'y a jamais eu autant de controverses, de querelles, d'accusations et de condamnations, dans le but de s'exalter soi-même et d'abaisser l'autre. Il ne s'agit pas, en particulier, qu’un groupe religieux soit en désaccord avec un autre, car chacun sait que s'il n'y avait pas de différences, il n'y aurait pas de groupes religieux. Ce qui nous préoccupe plutôt, c'est le fait qu'à l'intérieur d'un groupe religieux, il n'y a guère deux individus qui soient d'accord sur tous les points de l'enseignement et de la pratique. Outre les dissensions, les divisions et les fanatismes de toutes sortes, toutes les dénominations de la chrétienté sont, de surcroît, traversées de part en part par tous les autres maux spirituels. Qui pourrait le nier ?
Bien avant que ces tristes conditions ne surviennent, le Seigneur avait prévenu que les hommes s'endormiraient et laisseraient le diable semer son "ivraie" parmi le " bon grain " (Matt. 13:25, 28). Jusqu'à quand ? - Jusqu'à la moisson. Et "au temps de la moisson", dit le Seigneur, "je dirai aux moissonneurs : Assemblez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler ; mais amassez le blé dans mon grenier." Matt. 13:30.
Puisqu'il est donc strictement biblique que Dieu n'accordera pas le don des miracles à un peuple autre que ceux qui, en tant que groupe, parviennent à un commun accord , qui parviennent à "voir choses d’un même oeil" (Esaïe 52:8), et puisque l'Esprit ne peut réaliser cette unité et cette harmonie aujourd’hui tant que l'ivraie est mêlée au bon grain, alors tous pourraient aussi bien accepter la discipline éducative et rédemptrice consistant à 'attendre le Seigneur jusqu'à la "moisson" - jusqu'à ce que l'ivraie, ceux qui sèment la discorde ou les faux frères, soient éliminés. Ceux qui n'attendent pas, mais qui sont impatients de posséder le pouvoir d'accomplir des miracles dès maintenant, se laisseront séduire par un don fallacieux. Désireux de posséder le don de la puissance miraculeuse qui est acclamée plutôt que les dons mis à disposition pour hâter la moisson, ils se réjouissent de la contrefaçon d’aujiourd’hui, tout comme Pharaon se réjouissait à la vue des faux serpents que ses grands hommes opposaient aux serpents de Moïse (Ex. 7:10-12). Si les faux faiseurs de miracles et les chasseurs de miracles d'aujourd'hui ne se repentent pas de cette folie, ils devront payer la peine d’avoir joué à l’insensé
Quelle est donc la vérité sur ce don ? Devons-nous comprendre que l'œuvre de l'Evangile se terminera sans lui ? L'inspiration ne reste pas silencieuse sur la question, mais, comme nous le verrons, indique clairement que l'œuvre évangélique ne se terminera jamais, que la "moisson" ne sera jamais engrangée, sans une manifestation mondiale du don des miracles, y compris le don des langues.
Mais, direz-vous, si ce sont les anges, et non les hommes, qui séparent les bons des mauvais et mettent ainsi fin à la "moisson", à quoi servira ce don pour l'humanité s'il n'y a plus d'âmes à sauver après cela ? C'est précisément à ce point obscur du chemin que l'Église a besoin de lumière pour ne pas plonger aveuglément et se perdre dans les ténèbres épaisses qui l'attendent.
Pour entrer dans le plein faisceau de lumière, nous devons d'abord accepter le fait que la moisson précédant la Pentecôte eut lieu dans une église aveuglée l'église juive, et que, grâce à la puissance miraculeuse manifestée par le Christ lui-même, elle a produit les 120 disciples, les prémices de ceux qui doivent être ressuscités. La moisson , faisant suite à la Pentecôte eut lieu parmi les nations et, grâce à la puissance miraculeuse manifestée par les 120 disciples remplis de l'Esprit, elle a produit une multitude innombrable de convertis au Christianisme (Actes 2:41, 47), les seconds fruits de ceux qui doivent être ressuscités.
Résumons maintenant les types qui ont précédé la Pentecôte : (1) les prémices (les premiers fruits) ont été dénombrés ; (2) ils provenaient exclusivement de l'Église elle-même ; (3) les miracles accomplis à ce moment-là l'ont été par le Christ lui-même.
Pour en venir aux types après la Pentecôte : (1) les seconds fruits n'étaient pas dénombrés ; (2) ils venaient des nations ; (3) les miracles accomplis à ce moment-là, le furent par ceux qui étaient dénombrés (les 120), c'est-à-dire les prémices (les premiers fruits).
En conséquence, la moisson antitype , précédent la Pentecôte, eut lieu lieu dans une église aveuglée, l’Église Laodicée, "la maison de Dieu" ; et par la puissance miraculeuse manifestée par le Ciel lui-même à travers les anges (Matt. 13:39), elle produisit les 144.000, les prémices de ceux qui ne mourront jamais. Tandis que la moisson faisant suite à la Pentecôte a lieu parmi les nations et, grâce à la puissance miraculeuse manifestée par les 144 000 remplis de l'Esprit, elle produit la grande foule que nul ne peut compter (Apoc. 7:9), les seconds fruits de ceux qui ne mourront jamais.
Lisez Actes 2:41-47. Quel genre d’image de l’église primitive avons-nous dans ce passage?
« Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit…, Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s'augmenta d'environ trois mille âmes. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l'Église ceux qui étaient sauvés ». Actes 2:1, 4, 41, 47.
« Mais un homme nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une propriété, et retint une partie du prix, des apôtres….. Pierre lui dit: Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu mentes au Saint Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ? Ananias, entendant ces paroles, tomba, et expira. Une grande crainte saisit tous les auditeurs…. Environ trois heures plus tard, sa femme entra, sans savoir ce qui était arrivé….. Alors Pierre lui dit: Comment vous êtes-vous accordés pour tenter l'Esprit du Seigneur? Voici, ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte, et ils t'emporteront. u même instant, elle tomba aux pieds de l'apôtre, et expira. » Actes 5:1-3, 5, 7, 9, 10.
Existe-t-il une comparaison entre l'Église décrite dans les Actes et celle d'aujourd'hui ? Où est la puissance du Saint-Esprit dans l'église d'aujourd'hui ? Dans l'Église primitive, tout le monde en était rempli ! Où lisons-nous que les apôtres ont essayé d'atteindre des objectifs financiers ? Mais combien de fois entendons-nous dire que beaucoup de ceux qui sont amenés dans l'église aujourd'hui en sortent. Et combien les rares personnes qui restent dans l’Église sont réellement convertis à la Vérité. Pourquoi un tel gaspillage, une telle perte ? Et pourquoi tant d'ivraie qui étouffe le blé ? Jésus dit : "Pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla." Matt. 13:25. Pourquoi ? Évidemment parce que les sentinelles sur les murs de Sion sont endormies. (Voir Testimonies, Vol. 5, p. 235.)
Jetant la lumière sur cette condition, l’Esprit de Prophétie déclare : « Quelle terrible désillusion que de croire fermement que tout va bien alors qu'on est sur un mauvais chemin! Le message du Témoin Fidèle surprend le peuple de Dieu dans cette triste situation, mais l'Eglise ignore en toute bonne foi dans quelle condition déplorable elle se trouve aux yeux de Dieu. Alors que ceux à qui s'adresse le message se flattent d'être parvenus à un niveau spirituel élevé, le témoin fidèle vient mettre fin à leur sentiment de sécurité en leur faisant connaître leur vraie condition de pauvreté et d'aveuglement spirituels. Cette accusation si catégorique et si sévère ne peut être fausse, car il s'agit d'une déclaration du témoin fidèle ». Témoignages Vol. 1, p. 375.1
« Revêtue de l'armure de la justice du Christ, l'Eglise se prépare au conflit final. “Belle comme la lune, pure comme le soleil, mais terrible comme des troupes sous leurs bannières”,7Cantique des cantiques 6:10. elle s'avance dans le monde “en vainqueur et pour vaincre”. Prophètes et Rois p. 549.2
"Revêtue d'une armure complète de lumière et de justice, l’Église entre dans son conflit final. Les scories, les matériaux sans valeur, seront consumés, et l'influence de la vérité témoigne au monde qu’elle peut sanctifier et ennoblir l’homme." - Testimonies to Ministers, p. 17-18. –Témoignages pour les Ministres, p. 17-18)
« Tes portes seront toujours ouvertes, Elles ne seront fermées ni jour ni nuit, Afin de laisser entrer chez toi les trésors des nations, Et leurs rois avec leur suite. Car la nation et le royaume qui ne te serviront pas périront, Ces nations-là seront exterminée » Esa. 60:11-12
"L'Église décrite dans ces passages n'est évidemment pas l'Église dans son état laodicéen - "ni froide ni bouillante", et sur le point d'être vomie de la bouche de DIEU (Apo. 3:16)...