“ Mais l'Éternel Dieu appela l'homme, et lui dit: Où es-tu?—Genèse 3 : 9
« Les habitants de l’Éden reçurent la charge du jardin “pour le cultiver et pour le garder”. Cette occupation saine et agréable n’avait rien de pénible. Dieu a donné à l’homme le bienfait du travail pour occuper son esprit, fortifier son corps et développer ses facultés. L’activité mentale et physique à laquelle Adam se livrait était pour lui une des plus douces joies de son existence, avant et même après la perte du Paradis, obligé qu’il fut ensuite de demander son pain quotidien à un sol devenu ingrat. Ce même travail, quoique bien différent des agréables devoirs de l’Éden, fut pour lui une sauvegarde contre la tentation et une source de bonheur » . Patriarches et Prophètes, p. 27.1
« S’ils restaient fidèles à Dieu, Adam et sa compagne gouverneraient la terre, investis d’une autorité suprême sur tous les êtres vivants ».. Patriarches et Prophètes, p. 27.3
« Adam et Ève n’étaient pas seulement les heureux enfants de leur Père céleste; ils étaient ses élèves, et jouissaient des leçons de sa sagesse infinie. Bien qu’honorés de la visite des anges, ils conversaient avec le Créateur qu’ils contemplaient sans voile. L’arbre de vie leur donnait une santé florissante. Leur intelligence n’était que peu inférieure à celle des anges ». Patriarches et Prophètes, p. 28.1
« Ayant péché, Adam et Ève furent avertis qu’ils ne pouvaient plus demeurer en Éden. » Patriarches et Prophètes, p. 39.1
« Humiliés, accablés d’une tristesse inexprimable, Adam et Ève dirent adieu à leur ravissante demeure, et s’en allèrent vivre sur une terre frappée de malédiction. La température, précédemment si douce et si uniforme, était devenue sujette à de grandes variations. Pour les protéger des extrêmes du froid et de la chaleur, Dieu, dans sa bonté, leur procura un vêtement fait de peaux d’animaux » . Patriarches et Prophètes et Prophètes, p. 39.2
Zacharie 12 : 8-- « En ce jour-là, l'Éternel protégera les habitants de Jérusalem, Et le faible parmi eux sera dans ce jour comme David; La maison de David sera comme Dieu, Comme l'ange de l'Éternel devant eux ».
Outre le fait de nous donner l'assurance que le Seigneur défendra Son peuple, L'Inspiration le compare à David et à Dieu. Même les plus faibles "seront comme David, et la maison de David sera comme Dieu", "comme l'ange de l’Eternel devant eux". Quelle grande et merveilleuse déclaration ! Quel privilège que d'être comparé à Dieu lui-même !
Pour savoir ce que signifie, être "comme Dieu", nous devons étudier la nature de Dieu. Dès le début, Il a non seulement créé et rempli la terre de toutes les bonnes choses pour Ses créatures, mais Il a aussi planté un jardin (un foyer) pour l'homme. Il a ainsi créé une maison modèle pour tous les êtres humains qui allaient vivre par la suite. Il a enseigné à Adam comment garder la maison et comment cultiver le jardin. Il lui apprit à parler et à discerner une bête d'une autre, à les nommer par leur nom. Dieu a doté l'homme de la connaissance et de la vie afin de le rendre heureux et utile pour faire du monde ce qu'il devrait être. Même après la chute des deux saints dans le péché, Dieu s'est intéressé à eux comme auparavant, au point de de commencer immédiatement à leur enseigner comment se racheter et retourner à leur demeure éternelle. Depuis ce jour jusqu'à aujourd'hui, Il a continué à enseigner à la famille humaine.
Pour accomplir cette œuvre salvatrice, Dieu a envoyé l'Esprit de Vérité, des prophètes et des anges, ainsi que Son Fils unique, tous enseignants de la rédemption. Il est lui-même descendu au Sinaï et, bien qu'ils aient tué presque tous Ses serviteurs, y compris Son fils, Son intérêt indéfectible pour la race humaine s'est poursuivi jusqu'à ce jour. Malgré nos fautes, Sa promesse de nous ramener en Eden pour y vivre avec Lui si nous nous repentons, demeure aussi sûre que le soleil.
Vous voyez maintenant ce qu’est Dieu, et si nous devons être "comme Dieu", c'est à cela que nous devons ressembler. Cela signifie que nous devons nous intéresser les uns aux autres et à l'édification de Son royaume avec autant d'intérêt que Dieu a envers nous. Nous devons être aussi désintéressés que Dieu l’est. Nous devons être aussi désintéressés que Lui. Nous devons volontiers enseigner aux autres tout ce qu'Il nous a enseigné. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour améliorer les conditions de vie des autres. Nous devons rendre le monde meilleur que ce qu'il pourrait être si nous n'y étions pas. Au cours de la semaine de la création, Dieu a fait sa part. Maintenant, nous devons faire notre part de la création si nous voulons être comme Dieu. -
Quel que soit ce que nous possédions de bon, qu'il s'agisse d'un métier ou d'un autre don méritoire, nous devons être aussi fidèles et soucieux de l'enseigner aux autres qu'Il est fidèle et soucieux de nous l'enseigner. Si nous négligeons ce devoir, non seulement nous ne serons pas comme Dieu, mais nous devrons même rendre compte de notre négligence.
Le Seigneur a appris aux oiseaux à vivre, à construire des nids et à élever leurs petits. Ne devrions-nous donc pas aider les autres à construire et à améliorer leurs maisons et leurs conditions de vie ? Vous vous souvenez que Jésus a dit : " Et quiconque donnera seulement un verre d'eau froide à l'un de ces petits parce qu'il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. » Matt. 10 : 42
Si Dieu n'était pas ce qu'Il est, Il ne serait pas Dieu ; et si nous continuons à être ce que nous avons toujours été, nous ne serons jamais "comme Dieu".
Lisez Genèse 17:7, Genèse 26:3 et Genèse 28:15. Quel était l’objet principes pal de la promesse de Dieu à Abraham et à ses descendants dans ces versets?
« Étienne répondit: Hommes frères et pères, écoutez! Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu'il était en Mésopotamie, avant qu'il s'établît à Charran; et il lui dit: Quitte ton pays et ta famille, et va dans le pays que je te montrerai ». « Abram partit, comme l'Éternel le lui avait dit, ( Gen. 12 : 4), et alla, sous sa conduite, en Canaan, où il demeura, quoique l'Éternel « Il ne lui donna aucune propriété en ce pays, pas même de quoi poser le pied, mais Il promit de lui en donner la possession, et à sa postérité après lui, quoiqu'il n'eût point d'enfant ». Actes 7 : 5.
Puis, avec le temps, le Seigneur décida de faire sortir Jacob et sa famille du pays de Canaan pour les emmener en Égypte. Sachant que les fils de Jacob n'iraient pas comme Abraham, simplement, parce qu'Il le leur avait dit, Il mit dans le cœur de Jacob un amour plus grand pour Joseph que pour ses autres enfants. Cela fit naître en eux l'envie et la jalousie, qui résultèrent en haine et en cupidité. Ces sentiments se manifestèrent par le traitement cruel et la vente de Joseph. En conséquence, il fut emmené en Égypte en tant qu'esclave
Des années plus tard, lorsque les frères de Joseph se rendirent en Égypte pour trouver de la nourriture pendant la famine de sept ans, Joseph, reconnaissant le dessein providentiel dans l'étrange drame de sa vie, qui l’amena de l'esclavage au trône d'Egypte , dit à ses frères, quand « il se fit connaitre » à eux : « Ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m'avoir vendu pour être conduit ici, car c'est pour vous sauver la vie, que Dieu m'a envoyé devant vous….. Dieu m'a envoyé devant vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une grande délivrance. » . Gen 45:1, 5, 7. -
Ainsi, le Seigneur, dans Sa providence éleva Joseph pour qu'il partage le trône d'Égypte afin de prédisposer Pharaon à accorder à Israël la permission d'entrer dans le pays.
Ensuite, pour les attirer en Egypte, Il fit venir les sept années d'abondance, suivies des sept années de famine. Il fit ensuite savoir à Jacob que Joseph était encore en vie. À cette nouvelle réjouissante, le père éprouva un désir irrésistible de voir son fils. Ce désir, ainsi que la faim qui dévorait les frères de Joseph, les poussa à se rendre dans le pays de Pharaon, où ils vécurent comme des rois.
N'ayant pas cependant l'intention de les y laisser pour toujours, le Seigneur ne leur permit pas de poursuivre une vie agréablement qu'au début, de peur qu'ils ne refusent d'écouter Moïse lorsqu'il viendrait leur annoncer que le temps était venu pour eux de rentrer chez eux. Mais Il suscita une autre circonstance providentielle salvatrice, en permettant cette fois qu'ils soient soumis à des épreuves insupportables, afin que, lorsque l’ordre leur serait donné de quitter le pays, ils répondraient volontiers. C'est ainsi qu'ils devinrent esclaves et, pis encore, ils furent privés de leurs enfants mâles, et furent, impitoyablement, le dos lacérés de coups de fouet, poussés à produire toujours plus de briques.
Ainsi, la puissance de l'Esprit, associée aux horribles souffrances de la dure servitude égyptienne, fut une force surpuissante qui les poussa à abandonner le pays païen et à retourner dans leur pays.
Puis, sur le chemin du retour, un autre acte providentiel se présenta à eux-- leur long séjour dans le désert, quarante ans en tout, que Dieu permit dans le seul et unique but de séparer d'eux la multitude incrédule et infidèle qui accompagnait le Mouvement hors d'Égypte. Ces derniers ayant été détruits, les survivants traversèrent miraculeusement le Jourdain, tout comme ils avaient traversé la Mer Rouge quarante ans auparavant. En éliminant de leur sein le seul pécheur, Acan, qui surgit alors parmi eux, ils entrèrent dans la Terre Promise et devinrent le royaume le plus glorieux de leur temps. Des esclaves devenus rois, quel miracle !
Lisez le récit de l’annonce de la naissance de Jésus dans Matthieu 1:18- 23. Que nous dit ce récit sur Dieu?
Parce que l'œuvre de Jésus était d'une importance capitale et d'une portée considérable, Dieu s'est montré extrêmement soucieux de la filiation de Jésus. C'est pourquoi Il a choisi la lignée d'Abraham (un bon arbre), d'Isaac, de Jacob, de Juda, d’Isaïe, de David, et jusqu'à Joseph, qui est devenu l'époux de Marie. Quoique Joseph ne devait être qu'un père nourricier pour Jésus, Dieu ne le choisit pas par hasard.
Et si Dieu a été si soucieux quant au choix du père nourricier de Jésus, Il l'a été encore davantage dans le choix de la mère de Jésus. C'est ainsi que Dieu a choisi la mère du Sauveur dans la lignée de Joseph, fils de Jacob.
Comment savoir quelle était la lignée parentale de Jésus ? - Eh bien, je connais la lignée de son père nourricier, en suivant la chronologie qu’en donne saint Matthieu. Et la lignée de sa mère, nous la connaissons par la prophétie de Moïse que nous allons lire maintenant : « Joseph est le rejeton d'un arbre fertile, Le rejeton d'un arbre fertile près d'une source; Les branches s'élèvent au-dessus de la muraille. Ils l'ont provoqué, ils ont lancé des traits; Les archers l'ont poursuivi de leur haine. Mais son arc est demeuré ferme, Et ses mains ont été fortifiées Par les mains du Puissant de Jacob: Il est ainsi devenu le berger, le rocher d'Israël. » Gen. 49 : 22- 24
Non seulement la lignée parentale de Jésus fut soigneusement choisie, mais aussi la lignée de chacun des hommes de Dieu à qui ont fures confiées de lourdes responsabilités. Pourquoi, je vous le demande, de telles précautions seraient-elles prises si les parents ne jouaient pas le rôle le plus important dans la vie des enfants ?
Apo. 20 : 1—« Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l'abîme et une grande chaîne dans Sa main ».--
On nous dit ici que cet ange puissant, ennemi de Satan, possède la "clé de l'abîme". S'il la possède c'est donc à Lui que la clé fut "donnée". L'étoile qui a reçu la clé est donc le symbole de cet ange.
De plus, remarquons qu'au moment où la clé ouvrit l'abîme, les sauterelles furent libérées. Enfin, le fait que les sauterelles soient ennemies de ceux qui n'ont pas le sceau de Dieu sur le front, alors l'"Étoile" (l’ange) qui est venue du ciel et qui a ouvert l'abîme pour libérer les sauterelles est pour elles une amie et pour Satan, un ennemi redoutable. On ne peut donc échapper à la conclusion suivante : L'Étoile céleste représente un Être envoyé par le Ciel, le même " ange " dont nous parlons à nouveau au chapitre 20:1, et les sauterelles représentent la multitude sauvée par le Ciel. Qui donc l'étoile et les sauterelles peuvent-elles représenter, si ce n'est le Christ et les Chrétiens ? Satan avait enfermé dans l'abîme toute la nation juive, la seule qui ait été auparavant sortie de l'abîme. Le Christ est donc venu pour ouvrir le puits et libérer les captifs. C'est à un tel monde que le Seigneur des cieux a été envoyé, et lorsqu'Il est arrivé, Il a immédiatement déclaré :
Luc 14 : 18, 19 « L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur. »
Voici le code mystique de l'Inspiration, fraîchement dévoilé, qui montre que Jésus-Christ est bien un être céleste, le Sauveur du monde.
Lisez et méditez attentivement sur Jean 3:16. Comment voyez-vous l’amour et la mission de Dieu interagir ici?
La mission visant à sauver le monde ne peut pas être plus importante que celle de sauver l'Eglise. Augmenter le nombre de membres de l'église dans les conditions actuelles de la tiédeur de Laodicée ne pourrait pas plus faire avancer le Royaume du Christ que cela n'eût été possible dans les conditions de l'église juive à l'époque de Son premier avènement. Comprenant la situation réelle de cette église, Jean-Baptiste et Christ Lui-même, et même les apôtres au début, s’engagèrent à travailler, non pas pour le monde en général, mais uniquement dans l'intérêt de leurs frères.
Puisque la séparation d'avec Christ existe au sein de l'Eglise aujourd'hui comme à l'époque de Christ (Testimonies, Vol. 5, p. 217), il faudra beaucoup plus d'efforts pour sauver les gens de la "triste illusion " de Laodicée (Témoignages, Vol. 1, p. 375), que s'ils étaient dans le paganisme. Car dans Laodicée, on leur fait croire qu'ils possèdent toute la vérité, qu'ils sont riches , qu’ils se sont enrichis, et qu'ils n'ont besoin de rien-- leur salut est à jamais assuré aussi longtemps qu'ils sont membres d’Eglise ! Il y a donc un plus grand risque qu'ils perdent leurs âmes dans l'Eglise alors qu'elle est "tiède" et sur le point d'être rejetée, que s'ils restent dans le monde jusqu'à ce que l'Eglise se réveille de son sommeil et s'oigne du collyre pour ses yeux (la Vérité)-- qu’elle voie bien, qu’elle fasse le bien, et conduise et nourrisse le troupeau comme il se doit. -
Que chaque membre honnête se pose la question, Si l'église elle-même n'est pas sauvée (Témoignages Vol. , 1 p. 375), qu’elle ne suit pas Christ son Chef (Testimonies, Vol. 5, p. 217) et " est devenue une prostituée " (Témoignages, Vol. 3, p. 303), comment peut-elle sauver les autres ? Le plus grand besoin est donc de sauver d'abord l'église, puis le monde. L'œuvre spéciale de purification du péché, parmi le peuple de Dieu" (La Tragédie des Siècles, p. 461), "l'œuvre finale en faveur l'église, dans le temps de scellement des cent quarante-quatre mille" (Testimonies, Vol. 1 , p. 385), commencera d’abord, puis suivra le scellement de ceux qui sont dans le monde.
De plus, puisque ce n'est pas nous, mais le Christ qui "prend les rênes en mains" (Testimonies to Ministers, p. 300), il n'est pas de notre devoir de Lui dire quelle œuvre doit être accomplie et laquelle doit être laissée en suspens, mais de laisser chaque disciple se rendre compte qu’Il "travaillera d'une manière exceptionnelle et contraire à tout programme humain ». (Testimonies to Ministers, p. 300). --{
Ne soyez pas comme ceux qui "remettent en question et critiquent tout ce qui survient dans le déroulement de la vérité" (Témoignages Vol. 2, p. 352), mais soyez comme ceux qui "laissent le Ciel les guider" (Testimonies to Ministers, p. 475).
L’ordre qui nous est donné est celui-ci : « Crie à plein gosier, ne te retiens pas, Élève ta voix comme une trompette, Et annonce à mon peuple ses iniquités, A la maison de Jacob ses péchés! » Esaïe 58 : 1.
« Franchissez, franchissez les portes! Préparez un chemin pour le peuple! Frayez, frayez la route, ôtez les pierres! Élevez une bannière vers les peuples! 1 Voici ce que l'Éternel proclame aux extrémités de la terre: Dites à la fille de Sion: Voici, ton sauveur arrive; Voici, le salaire est avec lui, Et les rétributions le précèdent. » Esa. 62:10, 11
Lisez Jean 14:1-3. En quoi est-il lié au message de la fin des temps qui se trouve dans les Écritures?
Ainsi de manière tout à claire, le millénium de paix ne se passera pas sur la terre, mais dans les demeures, du Ciel, car la promesse du Seigneur est celle-ci : « Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. » Jean 14 : 2, 3.
Ainsi, lors de la seconde apparition de Christ, tous les justes et tous les méchants reçoivent leurs rétributions : les justes morts ressuscitent pour la vie éternelle, et les justes vivants sont changés en un clin de œil pour l'immortalité et sont ensuite, avec les ressuscités, enlevés au ciel (1 Corinthiens 15:52, 53; 1 Thess. 4:15-17) ; alors que les méchants vivants vont dans leurs tombes (2 Thess. 2:8 ; Ésaïe 11:4 ; Hébreux 10:27 ; Luc 19:27). Et puisque de la résurrection de tous les justes à la résurrection de tous les méchants (Apoc. 20:5), s’étend une période de mille ans ( le Millénium), cette période, de toute évidence, ne saurait représenter une période où l’on reçoit des récompenses. Ce doit être plutôt un temps où les justes jouissent dans le ciel des récompenses qu’ils ont reçues et pendant lequel les méchants restent dans leurs tombes.
« Je vais », dit Jésus « vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que Je vous aurai préparé une place, Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi ». Jean 14 : 2, 3. De toute évidence, ceux qui vivent pendant le millénium, vivent avec Christ dans les demeures célestes. Puis, après les mille ans, révèle l’apôtre Jean, « la mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut [avait été] jugé selon ses œuvres ».
D’autre part, puisque, vivants et saints ressuscités sont enlevés, pour « vivre et régner avec Christ », et puisque que tous ceux qui sont jugés devant le Grand Trône Blanc, sont jugés pendant leur mort, il est de plus en plus manifeste que les méchants ne vivront pas pendant les mille ans. Ils ne vivront pas à coup sûr, car le ciel et la terre se seront alors enfuis, auront quitté leur première sphère, seront dépourvus de vie et devenus vides (Ésaïe 24 : 1-6 ; Jér. 4 : 23-26) ; ils seront devenus un « abîme » (Apo. 20 : 1) dans lequel personne ne saurait subsister. Nécessairement, les saints, ceux qui seront épargnés, vivront et régneront avec Christ pendant mille ans dans les Cieux des Cieux, où il y a « de nombreuses demeures». (Apo. 21:2). A la fin des mille ans, la Sainte Cité descend et avec elle, les demeures, et les saints. Dès lors, les saints ne vivront pas avec Christ, mais Il vivra avec eux (Apo. 21:3).
« Beaucoup, comme les Juifs, disent aussi aujourd’hui, quand on leur présente le message de la vérité: Montrez-nous un signe. Faites-nous un miracle. Le Christ n’accorda aucun miracle aux pharisiens. Il n’en avait pas non plus accordé à Satan, au désert de la tentation. Ce n’est pas pour nous faire valoir nous-mêmes ou pour satisfaire les exigences de l’incrédulité ou de l’orgueil qu’il nous communique sa puissance. Néanmoins l’Evangile n’est pas privé du signe de son origine divine. N’est-ce pas un miracle que nous puissions briser l’esclavage de Satan? L’inimitié contre Satan ne naît pas naturellement dans le cœur humain; c’est la grâce de Dieu qui la produit. Un miracle s’accomplit chaque fois que quelqu’un, d’abord dominé par une volonté opiniâtre et capricieuse, se soumet ensuite de bon cœur à l’attirance divine; chaque fois qu’un homme, dupe de l’erreur, arrive à comprendre la vérité morale. Lorsqu’une âme se convertit, qu’elle apprend à aimer Dieu et à garder ses commandements, cette promesse divine se réalise: “Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau.”2Ezéchiel 36:26. Le changement du cœur humain, la transformation du caractère, est un miracle par lequel se révèle un Sauveur toujours vivant, déployant son activité pour délivrer les âmes. Une vie conséquente, en Christ, est un grand miracle. Voici le signe qui devrait, aujourd’hui et toujours, accompagner la prédication de la Parole divine: la présence du Saint-Esprit, donnant de l’efficacité à la Parole pour la régénération de ceux qui l’écoutent. C’est ainsi que Dieu atteste au monde la divine mission de Son Fils » . Jésus- Christ, p. 401.2