Pratiquer la Loyauté Suprême à Christ

Leçon 11, 3ème Trimestre , 2—8, 2023

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Sabbat Après-midi, 2 Septembre

Verset à Mémoriser :

« Et vous, maîtres, agissez de même à leur égard, et abstenez-vous de menaces, sachant que leur maître et le vôtre est dans les cieux, et que devant lui il n'y a point d'acception de personnes. » Ephésiens 6 : 9


Quand les chefs et les satrapes cherchèrent une occasion d'accuser Daniel en ce qui concernait les affaires du royaume…. ils ne purent trouver aucune occasion, ni aucune chose à reprendre ». Dan. 6 : 4. Ne trouvant rien à redire de lui, ses ennemis furent d'avis qu'il soit publié un édit royal, avec une défense sévère, portant que quiconque, dans l'espace de trente jours, adressera des prières à quelque dieu ou à quelque homme, excepté à toi, ô roi, sera jeté dans la fosse aux lions ». Verset 7

En obtenant la signature du roi sur le décret, ils cherchaient à créer une situation qui devait nécessairement impliquer Daniel dans un acte de rébellion contre le roi. Ils savaient que, même s'il avait l'intention de prêter allégeance inébranlable au roi, il ne le ferait pas au prix d'une déloyauté envers son Dieu. Ainsi, alors qu'il continuait à implorer son Dieu comme il avait l'habitude de le faire, il fut jeté dans la "fosse aux lions". Mais Celui à qu'il priait , lui a sauvé la vie contre les bêtes féroces.

Et au sein des esclaves de l'Égypte ancienne se dresse la stature majestueuse de Joseph, le plus grand pourvoyeur que le monde ait jamais connu. Voyez-le dans sa loyauté inébranlable envers son gouvernement, s'élever en honneur jusqu'à ce qu'il lui soit donné de partager le trône de Pharaon lui-même !

D'après ces exemples bibliques, ainsi que d’autres, il est clair que la loyauté d'un individu envers son gouvernement est son serment d'allégeance à ce dernier-- un salut à son drapeau. Nous voyons donc, dans l’ensemble que si, d'une part, la déloyauté d'un homme envers le gouvernement Divin est un péché contre Dieu. d’autre part, sa déloyauté envers le gouvernement de sa nation est un péché contre celui-ci, mais également indirectement contre Dieu, car la déloyauté envers son gouvernement est une désobéissance à l'ordre exprès de Dieu : "Rappelle-leur d'être soumis aux magistrats et aux autorités, d'obéir, d'être prêts à toute bonne œuvre." Tit. 3:1. " Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien.." 1 P. 2:13, 14.

Dimanche, 3 Septembre

Conseils aux Enfants


Quel conseil Paul donne-t-il aux enfants et comment appuie-t-il ce conseil par des références à l’Ancien Testament? Eph. 6:1-3.

Vous vous souvenez qu'il y avait un enfant du nom de Samuel qui, dès les premières années de sa vie, marcha dans "la [bonne] Voie", et c'est là qu'il a été formé. Réfléchissez maintenant à ce qui s'est passé : Une nuit, Samuel, vous vous en souvenez, fut soudain réveillé par une voix. Pensant qu'il s'agissait de la voix d'Éli, il se leva rapidement de son lit et alla s’enquérir auprès d’ Éli. Eli fut , bien sûr surpris, mais il lui dit calmement : "Je ne t'ai pas appelé, retourne te coucher. Retourne te coucher." Comme il n'y avait personne d'autre qu'Eli dans les environs. Samuel fut certain que c'était le vieillard qui l'avait appelé. Il obéit néanmoins et se recoucha aussitôt.

Mais très vite, peut-être dès que Samuel s'était rendormi, la Voix l'appela une seconde fois. Vous savez que Samuel aurait pu facilement se dire : "Ce vieil homme doit rêver. Le voilà qui m'appelle à nouveau. Mais je ne vais pas m’occuper de lui, je vais le laisser hurler tant qu’il peut." Samuel se précipita néanmoins, aussi vite qu'auparavant, vers le lit de son maître, pour entendre à nouveau : "Retourne te coucher, je ne t'ai pas appelé !". Une troisième fois encore, il entendit quelqu'un l'appeler, et tout aussi volontiers et respectueusement qu'auparavant, il se rendit pour la troisième fois au chevet de son maître ! Eli, comprenant enfin que le Seigneur devait appeler l'enfant, indiqua à Samuel ce qu'il devait faire. Et que fit Samuel ? - Exactement ce qu'on lui avait dit de faire.

Si Samuel n'avait pas été aussi volontaire, respectueux et patient qu'il l'était, pensez-vous qu'il serait jamais parvenu à occuper la plus haute fonction du pays ? - Bien sûr que non. Seules les saintes qualités de caractère dont Samuel a fait preuve cette nuit-là qui l'aidèrent à occuper à la fonction de prophète, de prêtre et de juge.

Nous demandons-nous encore pourquoi Samuel a été appelé trois fois de suite à sortir de son lit et pourquoi Eli et lui ont été dérangés pendant la nuit ? - Pour deux raisons : (1) pour prouver que, quel que soit le désagrément, Samuel n'hésiterait pas à se lever lorsqu'on l'appellerait, et qu'il ne se mettrait pas en colère, qu'il ne voudrait pas " pas à Eli ; (2) le Seigneur voulait aider Eli ; il voulait éviter qu'Eli en vienne à conclure que Samuel ne restait pas à sa place et qu'il mettait en doute sa capacité à discipliner ses propres fils. Si Eli n'avait pas eu la possibilité de savoir avec certitude que le Seigneur avait parlé à l'enfant, il aurait pu facilement conclure que Samuel était de connivence avec les fils d'Eli. Mais les circonstances providentielles étant ce qu'elles étaient, Eli savait sans aucun doute que Dieu avait un message pour lui. Il n'y avait pas pour lui place au doute

Les garçons d'aujourd'hui, comme ceux d'autrefois, sont impatients d'arriver à quelque chose dans la vie, mais des millions d'entre eux n'atteignent pas leur but et beaucoup gâchent leur vie. Ils veulent devenir de grands hommes, mais ne parviennent même pas à devenir des hommes moyens. Et quelle en est la raison ? - Tout simplement parce qu'ils surestiment leurs propres pouvoirs et sous-estiment le pouvoir de Dieu. Ils ne savent pas qu'avec Dieu il n'y a pas d'échec, et qu'avec Lui "ils peuvent y arriver".

Vous, garçons et filles, prêtez votre concours sans réserve à Dieu. Il a besoin de grands hommes et il peut faire de vous de grands hommes. Si vous apprenez la voie de Dieu et devenez un garçon ou une fille responsable comme Samuel, Dieu ne négligera pas votre zèle, votre intégrité et votre sincérité. Il vous donnera quelque chose de grand en récompense. Oui, vous serez alors vraiment quelqu’un de grand.

David également n'était qu'un jeune garçon et un simple berger. Mais c'était un bon berger, le meilleur du pays. Dieu a vu qu'il était attentionné et fidèle à ses devoirs, et Il a donc décidé de faire de ce garçon roi sur Son peuple. En effet, lorsqu'une personne fait bien quelque chose, il est probable qu'elle en fera une autre tout aussi bien. David était aussi efficace dans ses fonctions que Samuel dans les siennes. C'est pourquoi Il fut enlevé de la bergerie et placé dans le palais.

Le Seigneur vit en lui [Joseph] quelque chose qu'il ne pouvait trouver chez les frères de Joseph. Non seulement il était le fils préféré de son père, mais il était aussi le préféré de Dieu. Dieu avait en tête quelque chose de grand pour Joseph—de plus grand que ce que le monde pouvait imaginer. Pour prouver qu'il était digne de confiance, Joseph dut d'abord devenir esclave. Il devait être formé pour sa grande tâche .

La Providence a voulu que ses frères le vendent comme esclave. C'est alors qu'il s'est souvenu de ce que le Seigneur lui avait promis dans un rêve : outre ses frères, son père et sa mère devaient se prosterner devant lui. Pouvez-vous imaginer quelle magnifique occasion il avait de maudire Dieu lorsqu'il se voyait sur le chemin de l'esclavage ? Il aurait pu dire : "Pourquoi devrais-je servir un Dieu qui promet la gloire mais qui, au contraire, donne l'humiliation, la souffrance et l'isolement ? Mais Joseph agit avec autant de sagesse que Job : En sanctifiant Dieu dans son cœur, il a dit : "Même s'Il me tue, je me confierai en Lui."

Joseph se résigna rapidement de sa situation, confiant que le Dieu de son père connaissait ses problèmes. Ainsi, ses maîtres esclaves, les Ismaélites, reconnurent immédiatement qu'ils étaient en possession d'un bon esclave, un esclave qu'ils pourraient vendre pour une bonne somme d'argent. Comment le sait-_on ? – On le sait parce que les Ismaélites l'ont tout de suite emmené chez un homme qui n'achetait que le meilleur, chez l'homme le plus riche d'Égypte, chez celui qui pouvait payer un bon prix. Les hommes riches, vous le savez, n'achètent pas du bon marché marché, et les vendeurs ne leur apportent pas non plus du bon marché.

Même dans la douleur, Joseph dut démontrer sa capacité à servir et dut faire preuve d'un grand respect envers ses maîtres pendant le voyage en Égypte, car c'est alors que les marchands découvrirent la valeur de leur captif et réalisèrent qu'ils pouvaient le vendre à quelqu'un qui voulait quelque chose de bien et qui pouvait en payer le prix. Potiphar, lui aussi, ne tarda pas à découvrir que Joseph était digne de confiance à tous égards. -

C'est ainsi qu'il est devenu le bras droit de Potiphar. Même Madame Potiphar tomba amoureuse de lui. C'est à ce moment-là, vous vous en souvenez, qu'il est arrivé au point culminant de son examen de fin d'études. En réussissant le plus grand examen de sa vie, il est sorti diplômé de la maison de Potiphar, puis de la prison, après quoi il fut promu au trône d'Égypte, le plus grand du monde. Qu'il soit promu ou humilié, Joseph rendit gloire à Dieu et donna le meilleur de lui-même . Dans toutes les tâches qu'on lui confiait, il n'avait rien à envier aux autres, et c'est ainsi qu'il devint le plus grand de tous les vivants de la terre.

Le véritable secret de sa réussite se trouve dans un principe simple : la fermeté face à la tentation du péché et la fidélité au devoir : " Ah ! je ne peux pas commettre ce péché odieux. Je ne pécherai ni contre les hommes ni contre Dieu", telle était sa réponse à la tentation.

C'est pourquoi Joseph fut grand dans la maison de son père, entre les mains des Ismaélites, dans la maison de Potiphar, dans la cellule de la prison, sur le trône de Pharaon et dans le monde entier. C'est pourquoi tout l'ancien monde s'est prosterné devant lui

Lundi, 4 Septembre

Conseils aux Parents


Comparez Éphésiens 6:4 à Colossiens 3:21. Quelle raison Paul donne-t-il dans Colossiens 3:21 pour expliquer le fait d’éviter d’irriter les enfants?

Deut. 21 : 18-21 « Si un homme a un fils indocile et rebelle, n'écoutant ni la voix de son père, ni la voix de sa mère, et ne leur obéissant pas même après qu'ils l'ont châtié, le père et la mère le prendront, et le mèneront vers les anciens de sa ville et à la porte du lieu qu'il habite. Ils diront aux anciens de sa ville: Voici notre fils qui est indocile et rebelle, qui n'écoute pas notre voix, et qui se livre à des excès et à l'ivrognerie. Et tous les hommes de sa ville le lapideront, et il mourra. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi, afin que tout Israël entende et craigne. »

Vous voyez, il y a longtemps de cela, dans les temps anciens, le Seigneur a fait connaître Ses commandements et Ses lois. Il a promis que si Son peuple était obéissant, Il ferait de lui une grande nation, qu'il posséderait des nations plus grandes et plus puissantes que lui et que toutes les nations le craindraient. Mais Il leur a dit clairement que s'ils n'obéissaient pas, ils seraient inévitablement frappés par la malédiction.

Il leur a demandé d'élever des enfants obéissants. Les parents devaient les amener aux anciens s'ils ne parvenaient pas à les faire obéir, et les anciens devaient les lapider. La raison invoquée était "afin que tout Israël entende et craigne" - et s'éloigne du mal. Ayant ce châtiment en vue, ils étaient bien sûr très attentifs à la manière dont ils élevaient leurs petits.

Si nous vivions à l'époque où le Seigneur a donné ces ordres à Son peuple, à l'époque de Moïse, nous ne saurions pas si le Seigneur ne plaisantait pas ou s'il parlait simplement. Mais depuis que les siècles ont passé, les résultats de la désobéissance de l'ancien Israël nous montrent que Dieu ne plaisantait pas...

C'est nous, et non les Juifs, qui avons maintenant un choix à faire. Nous pouvons choisir d'être comme le monde et d'être conduits en enfer avec lui. Ou bien nous pouvons choisir de faire ce que Dieu ordonne, et ainsi être avec Lui dans Son royaume. Nous devons maintenant faire l’un de ces choix, sans tarder.

Jusqu'à l'âge de cinq ou six ans, selon le tempérament de chacun, les enfants peuvent être soumis à des châtiments corporels lorsque les autres mesures de discipline et de correction ont été épuisées sans succès. Si, à cette occasion, la verge est utilisée correctement, l'enfant peut réagir de telle sorte qu'il n'en aura plus jamais besoin. Toutefois, si la nécessité s'en fait à nouveau sentir, soyez extrêmement prudent dans vos actions. En effet, les enfants qui ont besoin d'une punition plus radicale que la moyenne peuvent devenir incorrigibles et développer un complexe de peur et de la une haine envers ceux qui les châtient.

"Ainsi, alors qu'un tel châtiment est calculé pour empêcher qu’ils ne reproduisent le mal odieux qui est en odieux, il est susceptible d'entraîner un mal encore plus grave, à moins que des mesures soigneusement étudiées ne soient prises pour se prémunir contre son effet brutal. Il doit être administré avec une démonstration proportionnée et convaincante d'un amour et d'un désir si profonds à l'égard de l'égaré qu'il ne perdra pas l'affection et le respect filial pour ceux qui les châtient, et que sa vie de famille deviendra pour lui un tel cauchemar, qu'il le poussera à s'enfuir au moment opportun.

« Les parents devraient d'abord apprendre à être maîtres d'eux-mêmes; ils pourraient alors mieux réussir à diriger leurs enfants. Chaque fois qu'ils perdent l'empire sur eux-mêmes, qu'ils parlent et agissent avec impatience, ils pèchent contre Dieu. Ils devraient raisonner avec leurs enfants, leur montrer clairement leurs torts et leur faire comprendre que non seulement ils ont péché contre leurs parents, mais contre Dieu. Le cœur soumis et plein de pitié et de tristesse pour vos enfants égarés, priez avec eux avant de les corriger. Alors, votre correction ne vous fera pas haïr. Au contraire, ils vous aimeront, car ils verront que vous les avez punis, non parce qu'ils vous avaient causé du désagrément ou parce que vous vouliez vous venger, mais pour leur bien, afin de ne pas les laisser grandir dans le péché ». Témoignages Vol. 1 166.2

Il faut à tout prix leur faire sentir que ceux qui les réprimandent sont leurs meilleurs amis, et non des brutes ou des ennemis.

« Sans doute les mères demandent-elles: “Ne dois-je jamais punir?” La correction corporelle est nécessaire quand tout le reste a échoué, mais il faut l'éviter dans la mesure du possible. Si les punitions plus douces s'avèrent inefficaces, corrigez l'enfant avec amour de façon à le faire revenir à de meilleurs sentiments. Souvent, il suffit d'une seule punition de ce type au cours d'une vie pour montrer à l'enfant qu'il n'est pas le maître. » Conseils aux Educateurs, p. 97.1

Mais l'habitude de saisir les enfants à la moindre provocation, de les secouer avec colère, de les menotter, de les gifler, de leur donner la fessée ou de les fouetter et, quelquefois, de brandir au-dessus d’eux la menace de les frapper, est la folie la plus dommageable, abhorrée par toute considération d'intelligence, de décence et d'humanité. Une telle pratique endurcira, fera du tort , détruira au lieu de sauver. Elle fera de ses victimes de petits animaux vicieux au lieu de faire d’eux de nobles enfants semblables à Dieu.

« Il est des parents qui corrigent leurs enfants sévèrement et avec colère. De telles corrections ne produisent aucun bon résultat. En cherchant à corriger un mal, ils en créent un second. Les reproches et les corrections continuels endurcissent les enfants et les détachent de leurs parents ». Témoignages Vol. 1 p. 166.1

Cependant, lorsque vous devez discipliner, un individu soyez sérieux, soyez déterminés et faites un bon travail, un travail sensé. Veillez à le faire si bien que vous n'aurez pas à le faire à nouveau.

Mardi, 5 Septembre

L’esclavage du Temps de Paul


Lisez les conseils donnés aux esclaves et aux maitres dans les passages suivants: Eph. 6:5-9; Col. 3:22-4:1; 1 Cor. 7:20-24; 1 Tim. 6:1, 2; 1 Pier. 2:18- 25. Comment résumeriez-vous ces conseils

« La lettre de Paul à Philémon montre l'influence de l'Evangile sur les relations entre maîtres et serviteurs. Dans tout l'empire romain, esclaves et maîtres se rencontraient dans la plupart des églises fondées par Paul. Dans les villes, le nombre des esclaves dépassait fréquemment celui des hommes libres, et des lois extrêmement sévères étaient considérées comme indispensables pour les assujettir à leurs maîtres. Un riche Romain en possédait souvent des centaines, de tout rang, de toute nationalité, de toute qualité. Il pouvait infliger sur les âmes et sur les corps de ces malheureuses créatures n'importe quelle peine de son choix, car il avait toute autorité sur elles. Si l'une d'elles, pour se venger ou se défendre, s'aventurait à lever la main sur son maître, alors toute la famille du coupable risquait d'être cruellement sacrifiée. La plus légère faute, le plus petit incident, la moindre négligence étaient souvent punis sans merci.

« Certains maîtres, plus humains que d'autres, montraient cependant plus d'indulgence envers leurs serviteurs; mais la majeure partie des riches et des nobles, qui s'adonnaient sans contrainte à la débauche, aux passions, aux mauvais désirs, faisaient de leurs esclaves les misérables victimes du caprice et de la tyrannie. L'esprit de cette institution plongeait l'individu dans un avilissement déplorable » . Conquérants Pacifiques, p. 406.5

« Ce n'était pas l'œuvre de l'apôtre de renverser, d'une façon arbitraire ou par une action brusque, l'ordre ainsi établi dans la société. S'il avait essayé de le faire, il aurait pu compromettre les progrès de l'Evangile. Mais il enseignait les principes qui portaient un coup fatal au système même de l'esclavage et qui, s'ils étaient appliqués, détruiraient infailliblement toute cette organisation: “Là où est l'esprit du Seigneur, là est la liberté”,32 Corinthiens 3:17. déclarait Paul. Par ailleurs, les serviteurs devaient s'acquitter de leurs devoirs, “non pas seulement sous leurs yeux [des maîtres], comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon cœur la volonté de Dieu”. Conquérants Pacifiques, p. 407.3 Conquérants Pacfiques, p. 407.1-3

« Le christianisme établit un lien très étroit entre le maître et l'esclave, entre le roi et le sujet, entre le ministre de l'Evangile et le pécheur indigne qui a trouvé son pardon en Christ. Tous ont été lavés dans le même sang, vivifiés par le même Esprit, et tous sont un en Jésus-Christ » . Conquérants Pacifiques, p. 408.1

Mercredi, 6 Septembre

Esclaves du Christ


Qu’exige Paul des esclaves chrétiens dans ses instructions détail- ? Eph. 6:5-8

« Le remède souverain — Les implications de la loi de Yahvé sont extrêmement vastes. Jésus a déclaré sans ambages à ses disciples que la sainte loi de Dieu peut être violée même sur le plan des pensées, des impressions et des désirs, aussi bien qu'en paroles et en actes. Le cœur qui aime le Seigneur par-dessus tout ne sera pas enclin à restreindre ses préceptes à des exigences minimales; mais l'âme docile et fidèle obéira spontanément et de manière pleinement spirituelle dès lors que la loi est envisagée dans son sens spirituel. Alors les commandements s'imposeront d'eux-mêmes à l'âme dans toute leur force. Le péché apparaît ainsi dans toute sa perversité... La propre justice, l'amour-propre, la gloriole, disparaissent, de même que la suffisance. Il en résulte une profonde conviction du péché et le dégoût de soi. L'âme pénétrée d'un sens aigu du danger se réclame du sang de l'Agneau de Dieu comme son unique remède ». — Ellen WHITE, Letter 51, 1888; Our High Calling, p. 140. p. 140.2

« Nombreux sont ceux qui trompent leur propre âme aujourd'hui. Ils limitent les injonctions de Dieu à la seule condamnation des actes extérieurs, et ne considèrent pas comme un péché le fait de déshonorer Dieu en pensées et en affections. Ils se flattent d'observer la loi de Jéhovah alors que leur vie et leur caractère, tels qu'ils sont daguerréotypés [photographiés] dans les livres du ciel, révèlent qu'ils essaient de voir jusqu'où ils peuvent aller dans la direction du mal sans être taxés de transgresseurs de la loi de Dieu..... Ellen WHITE, Our High Calling, p. 140.3

« Toute âme qui désire s'éloigner de toute iniquité ... s'efforcera toujours d'être du côté du Seigneur en pensée, en parole et en caractère, en obéissant à toutes ses exigences. Au lieu de chercher des occasions de se soustraire à la loi de Dieu, il donnera l'interprétation la plus large à ses commandements d’une grande portée et s'efforcera le plus sérieusement du monde d'amener la volonté, les affections et tout le cœur à démontrer les grands principes de ses saints commandements..... Le travail doit commencer par le cœur.... Si le cœur est en accord avec Dieu, toute la vie sera purifiée, raffinée, ennoblie, sanctifiée. Si l'œil est unique, tout le corps est rempli de lumière. La religion n'est pas une question d'extériorité.... La religion est quelque chose qui vient du cœur. » Ellen WHITE, Our High Calling.

Jeudi, 7 Septembre

Maîtres, Mais Esclaves


Supposons que vous soyez un maitre chrétien écoutant la lecture d’Ephésiens dans votre église de maison, comment pourriez-vous réagir à ce conseil donné en présence de vos esclaves? Eph. 6:9.

"J'ai écrit sur le fonds de ce que j'ai été poussé de dire. Je vous supplie, Frère _____, de rechercher sincèrement le Seigneur et de ne pas relâcher vos efforts pour devenir un homme aimable dans votre service de Dieu au sein du Bureau. Si vous manquez de la tendresse du Christ, Satan utilisera vos paroles pour créer une désaffection qui n'a pas lieu d'être. Vous avez besoin d'un Christ personnel qui demeure dans votre cœur ». Ellen WHITE, 11LtMs, Lt 9, 1896, par. 10

« Tous doivent faire l'expérience du pouvoir de conversion de la vérité. Puis, les hommes qui sont au service de Dieu dans leurs diverses positions de confiance apprendront à connaître le Christ comme leur Supérieur. Ayant sous leur direction des hommes qui sont leurs égaux, ils doivent commencer par le commencement et avoir un cœur droit avec Dieu par le pouvoir profond, nouveau et créateur de Sa grâce. Alors chaque homme étudiera les intérêts de l'homme avec lequel il est associé, et l'esprit de bonté et d'amour chrétien exercé par les hommes en position d'autorité se reflétera sur les autres. « En lui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur ». [Ephésiens 2:21.]. "L'Église deviendrait une représentation vivante du Christ. Le monde ne serait pas si souvent encouragé dans ses actes d'impiété par l'exemple d'hommes qui prétendent croire à la vérité et être des disciples de Jésus-Christ, mais qui détiennent la vérité dans l'injustice parce qu'ils ne se convertissent pas quotidiennement, de cœur et d'âme, à la vérité ». Ellen WHITE, 11LtMs, Lt 9, 1896, par. 11

« Pour beaucoup, la vie spirituelle n'est pas un principe vivant et actif, parce qu'ils ne sont pas en communion avec le Dieu vivant. Je vous prie de lire (Éphésiens 2), car ce chapitre m'a été indiqué comme vous concernant. Lisez aussi le chapitre 4:1-3 et le chapitre 6. Supposons que tous ceux qui sont associés au Bureau étudient ce chapitre. Le devoir des serviteurs y est présenté : « Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre cœur, comme à Christ, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon cœur la volonté de Dieu. Servez-les avec empressement, comme servant le Seigneur et non des hommes, sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu'il aura fait de bien. Et vous, maîtres, agissez de même à leur égard, et abstenez-vous de menaces, sachant que leur maître et le vôtre est dans les cieux, et que devant lui il n'y a point d'acception de personnes ». Ephésiens 6 : 5-9. Ellen WHITE, 11LtMs, Lt 9, 1896, par. 12

Vendredi, 8 Septembre

Pour Aller Plus Loin

« J'ai vu que le propriétaire d'esclaves aura à répondre pour l'âme de l'esclave qu'il a maintenu dans l'ignorance et que les péchés de l'esclave reposeront sur le maître. Dieu ne peut pas prendre au ciel l'esclave qui a été maintenu dans l'ignorance et la dégradation, ne sachant rien de Dieu ou de la Bible, ne craignant que le fouet de son maître et se voyant réduit à un niveau inférieur à celui des brutes. Mais il fait pour lui la meilleure chose qu'un Dieu compatissant puisse faire: il lui permet d'être comme s'il n'avait jamais existé. Le maître, au contraire, doit subir les sept derniers fléaux, puis prendre part à la seconde résurrection et souffrir la seconde mort, la plus terrible. Alors, la justice de Dieu sera satisfaite”. Premiers Ecrits, p. 276.1

« Pages 275, 276. Esclaves et maîtres. — Selon (Apocalypse 6:15, 16), il y aura encore des esclaves lorsque la seconde venue du Christ se produira. C'est dans ce passage que nous trouvons ces paroles: “Les esclaves et les hommes libres.” Mme White déclare qu'il lui fut montré en vision l'esclave et son maître à la seconde venue du Christ. En cela, elle est en parfait accord avec la Bible. Tant Jean que Mme White ont montré les conditions qui régneraient à la seconde venue de notre Seigneur. S'il est vrai que l'esclavage des nègres, aux Etats-Unis, fut aboli par la proclamation de l'émancipation, qui entra en vigueur six ans après la déclaration en question, le message n'est pas invalidé pour cela; car même aujourd'hui, des millions d'hommes et de femmes vivent virtuellement dans l'esclavage dans différentes parties du monde. Il est donc impossible de juger d'une prophétie qui se rapporte à l'avenir avant que nous ne soyons parvenus au moment de son accomplissement » .. Premiers Ecrits, p. 306.1