Sabbat Après-Midi - 28 Mai
Verset à Mémoriser :
Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. – Genèse 32:28
Nous allons maintenant consacrer quelques instants à l'étude de Jacob, le type, en relation avec l'église dans l'antitype. Lorsque Jacob a quitté son foyer en Palestine, alors qu'il était en route pour Padan Aram, Dieu l'a rencontré et lui a promis qu'Il serait avec lui, et Dieu a accompli Ses promesses. De même, lorsque l'église a quitté la vigne, la promesse de Dieu était avec elle qu'Il ne l'abandonnerait pas dans le monde païen. Pendant que Jacob était à Paddan -Aram, loin de sa maison, il est devenu très riche et sa famille s'est beaucoup agrandie. Puis, il reçut l’ordre de retourner chez lui. Il en sera de même aujourd'hui dans l'antitype. Le temps viendra où l'église devra se multiplier, puis retourner chez elle. Mais lorsque Jacob a quitté la maison de son beau-père et qu'il était sur le chemin du retour vers la Palestine, vous vous souvenez qu'il a connu une grande détresse. Cela s'est passé avant qu'il n'atteigne la Palestine, sa patrie. Il lutta toute la nuit avec Dieu dans l'angoisse, et c'est alors que son nom fut changé de Jacob en Israël.
Nous ne vivons pas actuellement dans l'époque antitype du nom changé en celui d’ Israël, mais nous vivons dans l'époque antitype de "Jacob". On peut dire que Jacob est le nom charnel, un nom qui ne signifie ni prince ni saint. Pourquoi sommes-nous encore dans le temps dépeint par le nom de Jacob, nom qui dénote le péché ? -- Parce que nous n'avons pas encore pris le chemin du retour à la maison. Lorsque nous prendrons le chemin du retour vers la maison comme Jacob, nous connaîtrons nous aussi notre temps de détresse, le temps de détresse de Jacob. Et à ce moment-là, nous nous convertirons complètement à Dieu pour toujours, et notre nom sera changé comme il est prédit dans Esaïe 61:6, et ce sera un nom que le Seigneur lui-même nous donnera. Lorsque nous démontrerons que nous sommes vraiment convertis, alors cette grande bénédiction promise sera notre partage ; et lorsque notre nom aura été changé, cela signifiera que nous sommes des sûrs candidats pour l'entrée dans le Royaume éternel.)
Dimanche - 29 Mai
Lutte avec Dieu
Genèse 32:22-31; Osée : 12:3, 4
Quelle est la portée spirituelle de cette histoire étonnante ?
Après vingt ans de bons et loyaux services à Padan-Aram, sous la férule de Laban, son oncle, Jacob tourna enfin son visage et ses pas vers la maison de son père, dans la terre promise.
Mais les problèmes le rattrapèrent . Alors qu'il était aux prises avec ses craintes quant à l'issue de sa rencontre imminente avec Ésaü“ un homme lutta avec lui jusqu'au lever du jour ».
C'est là que mourut l'homme Jacob et que se leva l'homme Israël, illustration de l'expérience angoissante par laquelle sa postérité doit passer victorieusement avant de recevoir, elle aussi, un nouveau nom, de passer du statut de fils de Jacob, au statut de fils de Dieu, et devenir de vrais Israélites. Après avoir remporté la victoire sur cette épreuve, "le temps de la détresse de Jacob", ils atteindront leur foyer, la terre promise, heureuse fin de leur long et pénible voyage.
A propos de ce temps de détresse l’Esprit de Prophétie déclare : : " Un décret fut promulgué ordonnant l'extermination des saints, ce qui amena ceux-ci à crier jour et nuit pour obtenir la délivrance. C'était le temps de détresse de Jacob. – Premiers Ecrits, pp. 36, 37. (Voir aussi Patriarches and Prophètes , pp. 178, 179 )
Lundi - 30 Mai
Les frères se retrouvent
Genèse 33
Quel rapport y a-t-il entre l’expérience de Jacob quand il a vu la face de Dieu, et l’expérience de Jacob quand il a vu la face de son frère ? Qu’implique ce rapport pour notre relation envers Dieu et nos rapports avec nos frères quels qu’ils soient ?
Jacob, notre type, savait bien que Dieu avait ordonné son retour de Padan Aram vers sa patrie, mais il trembla lorsqu'il apprit qu'Ésaü, avec quatre cents hommes, était en route pour le rencontrer. De plus, il fut amené à lutter avec l'ange toute la nuit. Il ne l'emporta que parce qu'il ne voulait pas laisser partir l'Ange avant qu'il ne le bénisse. En conséquence, le lendemain, Ésaü, au lieu de détruire toute cette compagnie, accueillit Jacob avec bienveillance d'un baiser, et l'invita cordialement à retourner chez lui !
Ainsi, à travers tous ces évènements, Jacob a vu clairement qu'il n'y avait aucune raison pour lui de craindre. Il est encourageant de constater que "toutes ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et qu'elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes arrivés des siècles". 1 Cor. 10:11. Ce qui est arrivé à Jacob ne manquera pas de nous arriver, et comme il est réconfortant de savoir tout cela d’avance. Maintenant, comme jamais auparavant, nous devrions voir que lorsqu’il y a un type, il y a aussi un antitype, et que lorsqu’il n’y a pas de type, il n'y a pas de Vérité.
Mardi – 31 Mai
Le Viol de Dina
Genèse 34
Qu’est-il arrivé qui a contrarié ses plans d’une existence paisible ?
« Le séjour de Jacob et de ses fils à Sichem se termina par une scène de violence et de meurtre. Dina, la fille du patriarche, étant tombée dans le déshonneur, deux de ses frères, pour se venger du jeune homme qui l’avait séduite, se rendirent coupables du massacre d’une ville tout entière. Ce drame affreux avait eu, pour point de départ, l’imprudence de la jeune fille qui était “sortie pour voir les filles du pays”.(3)Voir Genèse 34. Celui qui cherche le plaisir parmi ceux qui ne craignent pas Dieu se place sur le terrain de Satan. » Patriarches et Prophètes , p. 181.3
« La perfide cruauté de Siméon et Lévi n’était pas sans cause; mais leur forfait contre les Sichémites fut un acte inexcusable dont ils avaient soigneusement caché le projet à leur père. Aussi le patriarche fut-il frappé d’horreur quand il l’apprit. Malade de chagrin devant la fourberie criminelle de ses deux fils, il se contenta de leur dire: “Vous avez troublé ma vie, en me rendant odieux aux habitants de ce pays. ... Quant à moi, je n’ai qu’un petit nombre d’hommes; ces gens-là se réuniront contre moi, ils me frapperont, et je serai exterminé, moi et ma maison.” La douleur et l’effroi que le patriarche avait ressentis à cette occasion se révéla, cinquante ans plus tard, dans les paroles qu’il prononça sur son lit de mort: » Patriarches et Prophètes, p. 182.1
Mercredi – 1er Juin
L’idolâtrie Prédomine
Genèse 34:30-35:15
Quelle leçon sur la véritable adoration, peut-on tirer de ce qui est arrivé ici ?
« Jacob sentait qu’il y avait là pour lui et les siens un sujet de profonde humiliation. La cruauté et la duplicité se manifestaient dans le caractère de ses fils. Des fétiches étaient cachés dans le camp, l’idolâtrie pénétrait jusque dans sa famille. Si Dieu nous traite selon nos mérites, pensait-il, ne nous livrera-t-il pas à la merci des nations environnantes? » Patriarches et Prophètes, p. 182
« Tandis que le patriarche était ainsi accablé de tristesse, Dieu lui ordonna de se diriger vers le sud et de fixer sa demeure à Béthel. Ce lieu rappelait à Jacob la vision des anges, la promesse de Dieu et son vœu de servir le Seigneur. Mais avant de s’y rendre, il voulut purifier sa famille de la souillure de l’idolâtrie. En conséquence, il donna cet ordre à tout son camp: “Faites disparaître les dieux étrangers qui sont au milieu de vous; purifiez-vous, et changez de vêtements. Levons-nous, montons à Béthel, et j’y élèverai un autel au Dieu qui m’a répondu au jour de ma détresse, et qui a été avec moi pendant mon voyage » Patriarches et Prophètes, p. 182.4
« Alors, avec une profonde émotion, Jacob raconta à sa famille comment, dans une vision, Dieu lui était apparu lors de son passage à Béthel quand, craignant la mort, fugitif et solitaire, il avait quitté précipitamment les tentes de son père. Tandis que, l’âme attendrie, il repassait ainsi devant eux les preuves admirables de la bonté divine à son égard, la puissance d’en haut toucha également le cœur de ses enfants. Ce récit contribua efficacement à les disposer à s’associer à un service de consécration. “Ils donnèrent à Jacob tous les dieux étrangers qui étaient en leur possession et les anneaux qu’ils avaient à leurs oreilles; et Jacob les enfouit sous le chêne qui était près de Sichem.” Patriarches et Prophètes p. 183
« Ils partirent ensuite; et Dieu frappa de terreur les villes d’alentour. C’est ainsi que les fils de Jacob ne furent pas poursuivis et que la caravane arriva sans encombre à Béthel. Là, apparaissant de nouveau au patriarche, l’Éternel lui renouvela la promesse de l’alliance. “Et Jacob éleva un monument à l’endroit où Dieu lui avait parlé, un monument de pierre ».” PP 183.2
Jeudi –2 Juin
La Mort de Rachelle
Genèse 35:15-29
Quels autres malheurs Jacob dut-il affronter au sein de sa famille dysfonctionnelle ?
« Deux journées de voyage amenèrent le camp de Béthel à Hébron. Un grand deuil y attendait Jacob: la mort de Rachel, l’épouse aimée pour laquelle il avait donné quatorze longues années de labeur, que son affection avait transformées en années de bonheur. La profondeur et la constance de cet amour se révélèrent, longtemps plus tard, lorsque le patriarche, sur son lit de mort, reçut la visite de son fils Joseph. Jetant un coup d’œil rétrospectif sur sa vie, il lui dit: “Et moi, quand je revenais de Paddan, Rachel mourut en route auprès de moi, dans le pays de Canaan, à quelque distance d’Éphrata; et je l’enterrai là, sur le chemin d’Éphrata.”(6)Genèse 48:7. De tous les événements de sa vie longue et agitée, Jacob ne trouve à rappeler au plus aimé de ses fils que la perte de sa mère’ » Patriarches et Prophètes, p183
« En mourant, Rachel avait donné naissance à un fils. Au moment d’expirer, elle l’avait nommé Bennoni, c’est-à-dire “fils de ma douleur”, mais son père l’appela Benjamin, “fils de ma main droite” ou “de ma force”. Pour perpétuer la mémoire de Rachel, on érigea un monument sur son sépulcre ».. PP 184.1
Vendredi - 3 Juin
Pour Aller Plus Loin
En empruntant le parcours chronologique de cette typologie en plusieurs phases, nous suivons maintenant en pensée Jacob jusqu'à Padan-Aram. Là, il prit pour lui quatre épouses : Léa et Rachel, les filles de Laban, puis Zilpa et Bilha, leurs servantes respectives. Ces quatre femmes ont été les mères des douze fils de Jacob, qui à leur tour ont été les pères des douze tribus d'Israël..
Dans cette progression typologique de l'Israël spirituel, une seule des quatre, Léa, était l'épouse légale de Jacob. Elle seule, par conséquent, peut représenter l'Église véritable et légale--celle qui a été organisée à Jérusalem par le royaume des douze tribus, et qui a finalement évolué vers l'Église chrétienne.
Rachel doit nécessairement représenter une église sœur celle qui organisée à Samarie par le royaume des dix tribus et dispersée avec lui parmi les Gentils.
Zilpa et Bilha, étant "étrangères" et servantes de Léa et de Rachel, elles doivent nécessairement représenter les églises ultérieures d'origine païenne.
De ces quatre lignées descendent les enfants d'Israël antitypiques. Et ce qui est vrai dans la généalogie physique doit l'être aussi dans la généalogie spirituelle. Ainsi, bien que les douze tribus antitypiques, comme les douze tribus typiques, soient issues de mères israélites et païennes, elles sont engendrées par un seul et même père, un Israélite. --{SRP 35.3}
Dispersés par Dieu parmi les nations païennes, Juda (le royaume des deux tribus) et Israël (le royaume des dix tribus) ont été absorbés par ces dernières. Puis, l'Église chrétienne, elle-même issue de l'Église juive (les disciples et les apôtres du Christ, ainsi que les premiers convertis de l'Église, étaient essentiellement Juifs, ne l’oubliez pas), a abandonné son titre "de Juif " de l'Ancien Testament pour prendre son titre de "Chrétien" du Nouveau Testament. Puis elle a progressivement perdu son feuillage Juif au sein du feuillage des branches greffées.