“Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites ». Matt. 25 : 40
« Les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire? 5:38 Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu? Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi? Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à Moi que vous les avez faites » (Matthieu 25:31-40). Ellen WHITE, Faith and Works ( La Foi et les Œuvres ) p. 44.3
« Ainsi, le Christ identifie son intérêt à celui de l'humanité souffrante. Il considère chaque attention portée à Ses enfants comme un bienfait qui lui est personnellement accordée. Ceux qui se réclament de la sanctification moderne se vanteront en disant : "Seigneur, Seigneur, ne nous connais-tu pas ? N'avons-nous pas prophétisé en ton nom, chassé des démons en ton nom, et accompli beaucoup d'œuvres merveilleuses en ton nom ? Les gens décrits ici, faisant ces affirmations prétentieuses, mêlant apparemment Jésus à toutes leurs actions, représentent bien ceux qui se réclament de la sanctification moderne, mais qui sont en guerre contre la loi de Dieu. Le Christ les appelle des ouvriers d'iniquité parce ce sont des trompeurs revêtus de vêtements de justice pour cacher leurs caractères corrompus , la méchanceté intérieure de leurs cœurs impis". Ellen WHITE, Faith and Works ( La Foi et les œuvres )
Lisez 5 : 17- 26 « Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette histoire sur la mission et le ministère ?
Josué. 2 : 23, 24 « Les deux hommes s'en retournèrent, descendirent de la montagne, et passèrent le Jourdain. Ils vinrent auprès de Josué, fils de Nun, et lui racontèrent tout ce qui leur était arrivé. Ils dirent à Josué: Certainement, l'Éternel a livré tout le pays entre nos mains, et même tous les habitants du pays tremblent devant nous.
Voici le rapport de ces deux espions. C'était un rapport courageux. Les hommes de Dieu savaient que Dieu leur avait livré le pays lorsqu'ils virent que le cœur du peuple tremblant à cause d'eux, comme l'indique le témoignage de Rahab :
Jos. 2:8- 11 « Avant que les espions se couchassent, Rahab monta vers eux sur le toit et leur dit: L'Éternel, je le sais, vous a donné ce pays, la terreur que vous inspirez nous a saisis, et tous les habitants du pays tremblent devant vous. Car nous avons appris comment, à votre sortie d'Égypte, l'Éternel a mis à sec devant vous les eaux de la mer Rouge, et comment vous avez traité les deux rois des Amoréens au delà du Jourdain, Sihon et Og, que vous avez dévoués par interdit. Nous l'avons appris, et nous avons perdu courage, et tous nos esprits sont abattus à votre aspect; car c'est l'Éternel, votre Dieu, qui est Dieu en haut dans les cieux et en bas sur la terre ».
« Oui, les habitants de Jéricho ont tous perdu, et ce fut le début de leur défaite. »
Pour que les chrétiens soient victorieux, ils doivent posséder (1) la foi -- Hébreux 11 ; (2) le courage -- Josué 2 ; (3) l'action -- Exode 14.
Lisez Jean 5 : 1-9 Que nous enseignent les histoires suivantes sur le ministère auprès des nécessiteux?
« Ceux qui, en réponse à l'appel du moment, sont entrés au service du grand Missionnaire feront bien d'étudier ses méthodes de travail. Pendant son ministère terrestre, le Sauveur a profité des occasions que lui offraient les grands centres de tourisme. C'est à Capernaüm que Jésus demeurait dans les intervalles qui séparaient ses tournées, et cette ville finit par être considérée comme la sienne. En effet, elle remplissait toutes les conditions pour servir de centre à son œuvre. Placée sur la route qui conduit de Damas à Jérusalem, en Egypte et à la mer Méditerranée, c'était un lieu de passage très fréquenté. Des gens venant de tous les pays traversaient la ville ou s'y reposaient au cours de leurs voyages en tous sens. Jésus pouvait y entrer en contact avec toutes les nations et toutes les classes de la société: avec les riches et influents aussi bien qu'avec les pauvres et les humbles, et son enseignement pouvait être porté dans d'autres pays et dans bien des familles. Ainsi, l'étude des prophéties était stimulée; l'attention était dirigée sur le Sauveur, et sa mission se faisait connaître dans le monde. » — Testimonies for the Church 9:121. Service Chrétien, p. 155.2
« Dans les stations thermales universellement renommées et dans les centres de tourisme où des milliers de personnes cherchent la guérison ou le plaisir, il devrait y avoir en permanence des prédicateurs et des représentants-évangélistes capables de retenir l'attention des foules. Que ces ouvriers recherchent les occasions de proclamer le message pour notre époque et de tenir des réunions. Qu'ils saisissent avec empressement les possibilités de parler aux gens. Revêtus de la puissance du Saint-Esprit, qu'ils se présentent au monde avec le message de Jean-Baptiste: “Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.” Matthieu 3:2. La Parole de Dieu doit être annoncée avec force et clarté, pour que la vérité soit entendue par ceux qui ont des oreilles pour entendre. Ainsi l'Evangile de la vérité présente se trouvera placé sur le chemin de ceux qui ne le connaissent pas; beaucoup l'accepteront et le porteront chez eux dans toutes les parties du monde. » — Testimonies for the Church 9:122. I Service Chrétien, p. 156.1
« Les ouvrages « ‘Ministère de la Guérison’ et Les Paraboles de notre Seigneur sont particulièrement adaptés pour des centres de villégiature, et tout devrait être fait pour en placer des exemplaires entre les mains de ceux qui ont des loisirs et qui aiment lire. » — Testimonies for the Church 9:85. Service Chrétien, p. 156.2
Les apôtres, à un certain moment quittèrent le filet de l'Evangile et cessèrent d'être des pêcheurs d'hommes, car ils allèrent à la pêche au gain, ". et cette nuit-là ils ne prirent rien. Le matin étant venu, Jésus se trouva sur le rivage; mais les disciples ne savaient pas que c'était Jésus. Jésus leur dit: Enfants, n'avez-vous rien à manger? Ils lui répondirent: Non. Il leur dit: Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous trouverez. Ils le jetèrent donc, et ils ne pouvaient plus le retirer, à cause de la grande quantité de poissons (Jean 21:3-6.) Le succès ne manque jamais lorsque l'on obéit aux ordres du Maître. Si le ministère avait constamment demandé à Jésus où et comment jeter le filet, il y aurait eu une multitude de "poissons" - de convertis - et il ne manquerait jamais de "nourriture " - de moyens. --
Lisez Deutéronome 10:19, Psaume 146:9, Romains 12:13 et Lévitique 23:22. Quel est le thème important dont nous devons nous souvenir dans ces passages?
« Pour encourager l’assiduité au service divin comme pour secourir les pauvres, Dieu réclama des Israélites une seconde dîme de tous leurs revenus. Voici ce qu’il avait dit de la première dîme: “Quant aux enfants de Lévi, voici, je leur donne en héritage toutes les dîmes d’Israël.”(1)Nombres 18:21. A l’égard de la deuxième, il avait ordonné: “Tu mangeras, en présence de l’Éternel, ton Dieu, dans le lieu que l’Éternel aura choisi pour que son nom y soit invoqué, la dîme de ton blé, de ton vin nouveau, de ton huile, des premiers-nés de ton gros et de ton menu bétail, afin que tu apprennes à craindre toujours l’Éternel, ton Dieu.” Deux années de suite, les Israélites devaient apporter au sanctuaire cette seconde dîme ou son équivalent en argent. Après avoir fait à Dieu une offrande d’actions de grâces et donné une portion déterminée au prêtre, l’offrant devait consommer le reste en agapes religieuses auxquelles il invitait l’étranger, l’orphelin et la veuve. Cette ordonnance permettait à l’Israélite, à l’époque des fêtes annuelles, non seulement d’offrir au Seigneur des dons reconnaissants, mais aussi d’inviter à des repas fraternels les prêtres et les Lévites qui, mis ainsi en contact avec le peuple, avaient l’occasion de l’encourager et de l’instruire dans le service divin » Patriarches et Prophètes, p. 517. 1--2
« Chaque troisième année, en échange, cette deuxième dîme devait être utilisée pour recevoir sous son toit le Lévite et le pauvre. “Tu la donneras, ordonnait la loi, au Lévite et à l’étranger, à l’orphelin et à la veuve, afin qu’ils aient à manger dans tes villes et qu’ils soient rassasiés.”(3)Deutéronome 26:12. Cette dîme constituait ainsi un fonds destiné à des buts charitables et hospitaliers. » Patriarches &Prophètes p. 518.1
« D’autres dispositions encore étaient prises pour les pauvres. Les droits de Dieu mis à part, ce qui frappe dans les lois données par Moïse, c’est l’esprit de libéralité, de compassion et d’hospitalité qui caractérise les recommandations relatives aux pauvres. Bien que Dieu eût promis à son peuple d’abondantes bénédictions, il n’avait jamais dit que la pauvreté y serait entièrement inconnue. Il y aurait toujours, dans le pays, des pauvres et des gens qui feraient appel à la sympathie et à la bienfaisance. Comme aujourd’hui, on était sujet au malheur, à la maladie et à des pertes matérielles. Mais aussi longtemps qu’Israël fut fidèle aux divins préceptes, on n’y vit jamais de mendiants, ni personne souffrant de la faim ». Patriarches &Prophètes p. 518..2
« La loi de Dieu donnait aux pauvres le droit à une certaine portion des produits du sol. Il était permis à chacun d’apaiser sa faim dans le verger ou dans la vigne de son voisin. C’est en vertu de cette tolérance que les disciples de Jésus avaient cueilli et mangé des épis un jour de sabbat » . Patriarches et Prophètes ,p. 518.3
« Tout ce qui restait dans les champs de blé, dans les vergers et dans les vignes, après la récolte, appartenait aux pauvres: “Quand tu feras la moisson dans ton champ, disait Moïse, si tu as oublié une poignée d’épis dans le champ, tu ne retourneras point pour la prendre. ...Quand tu auras secoué tes oliviers, tu ne reviendras pas pour passer en revue chaque branche. ...Quand tu vendangeras ta vigne, tu ne cueilleras pas les grappes qui y sont restées; elles seront pour l’étranger, pour l’orphelin et pour la veuve. Tu te souviendras que tu as été esclave dans le pays d’Égypte.” Patriarches et Prophètes, p. 518.4
« Il était tout particulièrement pourvu au soin des pauvres durant la septième année. L’année sabbatique, comme on l’appelait, commençait à la fin de la moisson. Au temps des semailles, qui suivaient immédiatement la moisson, il ne fallait rien semer; la vigne, au printemps, ne devait pas être cultivée. Cette année-là, on ne comptait ni sur une moisson ni sur une vendange. On pouvait manger ce que le sol produisait spontanément, mais il était interdit de rien emmagasiner. Les fruits de la terre étaient mis à la libre disposition des étrangers, des orphelins et des veuves comme aussi des animaux des champs. » Patriarches et Prophètes , p. 518.5
Que nous enseigne Luc 4 : 18 sur ce que Jésus avait fait et ce que nous aussi, dans notre propre sphère, devons faire pour ceux qui sont dans le besoin autour de nous?
Si nous revenons à Ésaïe 58, nous constatons que lorsque le Christianisme s'éveillera pleinement à cette grande nécessité et fera quelque chose pour y répondre, « alors », promet le Seigneur « ta lumière poindra comme l'aurore, Et ta guérison germera promptement; Ta justice marchera devant toi, Et la gloire de l'Éternel t'accompagnera. Alors tu appelleras, et l'Éternel répondra; Tu crieras, et il dira: Me voici! Si tu éloignes du milieu de toi le joug, Les gestes menaçants et les discours injurieux, Si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, Si tu rassasies l'âme indigente, Ta lumière se lèvera sur l'obscurité, Et tes ténèbres seront comme le midi. L'Éternel sera toujours ton guide, Il rassasiera ton âme dans les lieux arides, Et il redonnera de la vigueur à tes membres; Tu seras comme un jardin arrosé, Comme une source dont les eaux ne tarissent pas. » Esaïe 58 : 8-11
La vérité évidente est que si le temps devait se prolonger, et si nous devons rester sur le chemin du vrai Christianisme là où brille la lumière, alors nous devons tous œuvrer en faveur de la tâche que nous avons gravement négligée consistant à prendre soin des nécessiteux, car elle ne peut être accomplie à partir d'un lieu central. Elle doit nécessairement être localisée dans chaque état et pays où le message de l'heure prendra " des racines par-dessous, et portera du fruit par-dessus »
Lisez Jean 15 : 13 Comment appliquons-nous ce principe dans notre ministère envers les autres?
Si la Majesté du Cciel a pu tant faire pour montrer Son amour pour l'homme, que ne devraient pas faire les hommes pour s'aider les uns les autres à sortir du gouffre des ténèbres et de la souffrance ! Le Christ a dit : "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés", et non pas d'un amour plus grand, car "il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis". Notre amour est souvent égoïste, car nous le confinons dans des limites prescrites. Lorsque nous entrons dans une union et une communion étroites avec le Christ, notre amour, notre sympathie et nos œuvres de bienveillance s'étendent plus profondément, s'élargissent et se renforcent avec le temps. L'amour et l'intérêt des disciples du Christ doivent être aussi vastes que le monde. Ceux qui ne vivent que pour "moi et les miens" n'atteindront pas le Ciel. Dieu vous invite, en tant que famille, à cultiver l'amour, à devenir moins sensibles à vous-mêmes et plus sensibles aux peines et aux épreuves des autres. Cet esprit égoïste que vous avez chéri toute votre vie est bien représenté par le prêtre et le lévite qui sont passés à côté du malheureux de l'autre côté. Ils ont vu qu'il avait besoin d'aide, mais l'ont volontairement évité. » Testimonies Vol. 5, p. 529; 3
" Nous devons tous nous réveiller et faire face à la réalité pour sortir de l'ornière de l'égoïsme. Racheter la courte période de temps de grâce qui vous est accordée en travaillant de toutes vos forces à racheter les échecs de votre vie passée. Dieu vous a placé dans un monde de souffrance pour vous éprouver, pour voir si vous serez trouvé digne du don de la vie éternelle. Autour de vous, il y a des gens qui souffrent de malheurs, qui ont besoin de mots de sympathie, d'amour et de tendresse, et de nos humbles prières et pleines de pitié. Certains souffrent de la main de fer de la pauvreté, d'autres de maladie, d'autres encore de chagrins d'amour, de découragement et de morosité. Comme Job, vous devez être les yeux de l'aveugle et les pieds du boiteux, et vous devez vous enquérir de la cause que vous ignorez et la rechercher dans le but de soulager leurs besoins et de les aider là où ils ont le plus besoin d'aide". Testimonies Vol. 5, p. 530
La religion de Jésus-Christ signifie autre chose que des mots. La justice du Christ consiste à faire de bonnes œuvres aux mobiles purs et désintéressés. [..., La justice extérieure ne sert à rien si la justice intérieure fait défaut. Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite. La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c'est que Dieu est lumière, et qu'il n'y a point en lui de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » Si nous n'avons pas la lumière et l'amour de Dieu, nous ne sommes pas Ses enfants. Si nous ne nous rassemblons pas avec le Christ, nous dispersons. Nous avons tous une influence, et cette influence se répercute sur la destinée des autres, pour leur bien présent et futur ou pour leur perte éternelle » Testimonies Vol. 3, p. 528 .