La Mort dans un Monde Pécheur

Leçon 2, 4ème Trimestre, 1—7 Octobre, 2022

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Sabbat Après—midi – 1er Ocobre

Verset à Mémoriser:

« C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » . Romains 5 : 12


"Le cœur de Dieu ne s’est jamais langui pour Ses enfants terrestres d’un amour plus profond et une tendresse plus compatissante qu’aujourd’hui. Il n'y a jamais eu de moment où Dieu était prêt et désireux de faire davantage pour son peuple que maintenant. Il instruira et sauvera tous ceux qui choisiront d'être sauvés comme Il le désire. Ceux qui sont spirituels peuvent discerner les choses spirituelles et voir partout les signes de la présence et de l'œuvre de Dieu. Satan, par sa stratégie habile et inique, a détourné nos premiers parents du jardin d'Eden-- de leur innocence et de leur pureté, pour les conduire au péché et à une misère indicible. Il n'a pas cessé de détruire ; toutes les forces qu'il peut commander sont diligemment employées par lui, en ces derniers jours, à la ruine des âmes. Il saisit tous les artifices qu'il peut utiliser pour tromper, troubler perplexe et confondre le peuple de Dieu." Testimonies Vol. 3, 455.2

Dimanche – 2 Octobre

Deux declarations contradictoires

Genèse 2 : 16, 17 ; 3 : 1-4

Pourquoi Dieu aurait -il besoin de mettre en garde Adam et Eve, s’ils n’avaient pas la possibilité de choisir librement. Mettez vous à la place d’Éve. Lisez Gen. 3 :1-4. Pourquoi ces paroles était- elles convaincantes ?

« Comme l’avaient été les anges, les habitants de l’Éden vont être mis à l’épreuve et appelés à décider, soit d’obéir et de vivre, soit de désobéir et de mourir. S’ils sont irrespectueux de sa volonté, celui qui n’a pas épargné les anges désobéissants ne les épargnera pas non plus. Toute transgression compromettra la possession des dons de Dieu, et attirera sur eux le malheur et la ruine. » Patriarches et Prophètes p. 30.1

« Afin d’accomplir son œuvre avec succès, Satan se décida à employer un déguisement bien propre à servir ses desseins sinistres: celui du serpent. Cet animal était alors une des créatures les plus intelligentes et les plus belles de la création. Il possédait des ailes et devenait, en plein vol, un objet éblouissant ayant l’apparence et l’éclat de l’or poli…» Patriarches et Prophètes , p. 31.1

« Les anges avaient prévenu Ève du danger qui la guettait si, au cours de ses devoirs quotidiens dans le jardin, elle se séparait de son mari. En sa compagnie, lui avaient-ils dit, le danger de la tentation sera moins grand que si tu es seule. Or, absorbée par ses charmantes occupations, elle s’éloigne inconsciemment de son mari. … »….Oubliant les recommandations de l’ange, elle se trouve bientôt en face de l’arbre défendu, qu’elle contemple avec un mélange de curiosité et d’admiration. Le fruit en est si beau qu’elle se demande pourquoi Dieu l’a défendu. L’occasion du tentateur est venue. Comme s’il comprenait les mouvements du cœur d’Ève:, “Quoi, dit-il à la femme, Dieu aurait-il vraiment dit: Vous ne mangerez les fruits d’aucun arbre du jardin?”(1). …..Si elle s’était trouvée en face d’un être semblable aux anges, la crainte l’aurait saisie; mais l’idée ne lui vient pas que ce séduisant animal puisse être un instrument de l’ange déchu ». Patriarches et Prophètes, p. 31.3

Satan, nous dit-on, n'était pas le seul pécheur du Ciel, car avec lui fut chassé du Ciel un tiers de l'armée angélique (Apocalypse 12:4). Ces derniers ont été chassés du Ciel parce qu'ils ont prêté attention aux paroles de Lucifer, à un homme dans le Ciel, plutôt que de prêter attention à la parole de Dieu. Cela conduisit à la chute des anges. Lucifer lui-même est tombé lorsqu'il a aspiré à être comme Dieu.

Ces deux péchés-- la confiance en l'homme et le désir de s'exalter soi-même-- sont toujours les principaux éléments de péché ici sur la terre. C'était la pierre d'achoppement d'Ève et pour beaucoup, aujourd'hui encore, c'est toujours la pierre d'achoppement. Non, l'appétit seul n'a pas été la cause de la chute d'Eve. Le serpent n'a pas dit : "Tu dois manger de ce fruit car il est merveilleux, plus délicieux que tous les autres fruits du jardin de Dieu". Mais il a dit : "Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal." Gen. 3:5.

Lundi – 3 Octobre

Séduite par le Serpent

Genèse 3 : 1-7

Quels critères Ève a-t-elle suivis pour choisir entre la parole de Dieu et le serpent ?

« Les anges mirent Adam et Ève en garde contre les pièges de Satan. Ses efforts pour vous faire tomber, leur dirent-ils, seront inlassables. Mais aussi longtemps que vous serez obéissants, le malin ne pourra vous faire aucun mal; car, si cela était nécessaire, tous les anges seraient envoyés à votre secours. Si vous repoussez fermement et sans relâche ses premières insinuations, vous jouirez de la même sécurité que les messagers du ciel. Mais si, une seule fois, vous cédez à la tentation, votre nature en sera tellement altérée que vous n’aurez plus en vous-mêmes ni la force ni le désir de résister à Satan. » Patriarches et Prophètes, p. 30 / 2

« La défense de manger de l’arbre de la connaissance avait pour but de servir de pierre de touche à l’obéissance du premier couple, et partant à son amour pour Dieu. C’était la seule restriction mise à la jouissance de tout ce qu’il y avait dans le Paradis. Mais la désobéissance dans ce seul cas suffira pour les exposer à la peine du péché…. » Patriarches et Prophètes, p. 30/ 3

« La défense de manger de l’arbre de la connaissance avait pour but de servir de pierre de touche à l’obéissance du premier couple, et partant à son amour pour Dieu. C’était la seule restriction mise à la jouissance de tout ce qu’il y avait dans le Paradis. Mais la désobéissance dans ce seul cas suffira pour les exposer à la peine du péché. D’ailleurs, il ne sera pas permis à Satan de les harceler sans cesse de ses tentations. Ce n’était qu’au pied de l’arbre défendu que cela lui serait possible. Chercher à sonder la nature de cet arbre, c’était s’exposer à tomber dans les pièges de l’ennemi. Aussi leur fut-il recommandé de prêter attention à l’avertissement de Dieu, et de suivre les instructions qu’il avait jugé bon de leur donner ». Patriarches et Prophètes p. 30.

« Le sentiment de la culpabilité — Dieu ne voulait pas que nos premiers parents connaissent le sentiment de la culpabilité. Quand ils acceptèrent les déclarations de Satan, qui étaient mensongères, la désobéissance et la transgression furent introduites dans le monde. Cette désobéissance aux commandements explicites de Dieu, cette acquiescement au mensonge de Satan ouvrit les écluses du malheur sur notre monde3. — The Review and Herald, 5 avril 1898. EMS2 580.1

Le fruit, bien sûr, attirait Ève, mais elle était tentée par l'idée d'avoir la possibilité d'être élevée au trône de Dieu, d'être élevée à la même position à laquelle Lucifer lui-même aspirait. Lucifer a dû croire honnêtement qu'il serait comme Dieu si les anges du ciel et les hommes de la terre n’obéiraient qu’à ses ordres.

Nous voyons donc que le Diable a séduit Ève pour les mêmes raisons qu'il s'est séduit lui-même et ses anges, à la seule différence qu'il a fait Ève manger le fruit que lui-même et ses anges ne voulaient pas manger. Par conséquent, Ève a également péché contre son être physique, en prenant quelque chose qui n'a pas été créé comme nourriture, et elle est donc morte. Mais Satan et ses anges vivent toujours.

Cette même pierre d'achoppement, le désir de s'exalter soi-même, a prévalu à travers les âges, et il prévaut aujourd'hui... Par exemple, à l'époque du Mouvement de l'Exode, il y avait Koré, Dathan et Abiram qui aspiraient à la fonction de Moïse et d'Aaron comme Lucifer aspirait au trône de Dieu, les plus hautes fonctions auxquelles ils auraient pu aspirer. Et Lucifer n'est-il pas tombé parce qu'il voulait être au-dessus de tous les autres pour aucune autre chose que pour s'exalter lui-même ? Et n'en est-il pas de même pour la chute de Koré, Dathan et Abiram ?

Mardi – 4 Octobre

Vous ne mourrez pas

Genèse 3 : 4

De quelles manières différentes, ce mensonge s’est-il répété à travers les âges

La doctrine de l’état conscient des morts, et surtout la croyance au retour des esprits des morts pour exercer un ministère en faveur des vivants, ont préparé le chemin du spiritisme moderne. …Ce moyen de communication, considéré comme sacré, donne à Satan la possibilité de travailler à l’accomplissement de ses desseins. Les anges déchus, soumis à ses ordres, se présentent comme les messagers du monde des esprits. Tout en prétendant les mettre en rapport avec les morts, le prince du mal exerce sur les vivants sa puissance de fascination ». La Tragédie des Siècles, p. 599.2

« Il a le pouvoir de faire apparaître aux hommes l’image de leurs amis décédés. La Contrefaçon est parfaite; les traits bien connus, les paroles, le son de la voix sont reproduits de façon merveilleusement distincte. Les gens sont consolés par l’assurance que leurs bien-aimés jouissent de la félicité céleste, et, sans se douter du danger qu’ils courent, ils prêtent l’oreille à “des esprits séducteurs et à des doctrines de démons”. » Tragédie des Siècles, p. 600.1

« Quand Satan les a convaincus d’être réellement en communication avec les morts, il fait apparaître à leurs yeux des personnes descendues dans la tombe sans y être préparées. Elles se disent heureuses dans le ciel, et prétendent même y occuper une position élevée. Et ainsi se répand au près et au loin l’erreur selon laquelle il n’y aurait pas de différence entre le juste et le méchant. Les visiteurs du monde des esprits donnent parfois des avertissements opportuns. Mais dès qu’ils ont gagné la confiance, ils se hasardent à enseigner des doctrines qui sapent la foi aux saintes Ecritures. Tout en paraissant s’intéresser profondément au bien de leurs amis sur la terre, ils insinuent les erreurs les plus dangereuses. Le fait qu’ils énoncent certaines vérités et qu’ils peuvent parfois annoncer l’avenir, inspire confiance en leurs dires, et, ainsi, leurs faux enseignements sont acceptés aussi facilement et crus aussi implicitement par les foules que s’il s’agissait des vérités les plus sacrées de la Bible. La loi de Dieu est écartée, l’Esprit de grâce est méprisé, le sang de l’alliance est tenu pour une chose profane. Les esprits nient la divinité de Jésus-Christ et se mettent eux-mêmes au niveau du Créateur. C’est ainsi que, sous un déguisement nouveau, le grand rebelle dirige contre Dieu la guerre qu’il a commencée dans le ciel et qu’il poursuit sur la terre depuis six mille ans » La Tragédie des Siècles, p. 600.2

« En se rapprochant du christianisme populaire, le spiritisme augmente ses chances de captiver les âmes. Satan lui-même, s’adaptant aux réalités présentes, apparaîtra comme un ange de lumière. Le spiritisme fera des miracles; il guérira des malades et accomplira des prodiges incontestables. Les esprits professeront la foi aux Ecritures et se montreront respectueux envers les institutions de l’Eglise. En conséquence, leur œuvre sera reconnue comme une manifestation de la puissance de Dieu. » La Tragédie des Siècles, p. 637.2

Gen. 2:7—« L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant ».

Il nous est dit dans ce passage que Dieu forma l’homme de la poussière de la terre. Puis il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et ainsi il devint une âme vivante ; c’est ainsi que le souffle et le corps ensemble constituent l'âme. Le processus de développement est le même que celui de la fabrication de la glace-- une température basse et de l'eau produisent de la glace, tout comme le corps et le souffle forment l'âme. Ainsi, lorsque le souffle quitte le corps, l'homme n'est plus une âme vivante --- pas plus que la glace n'est de la glace lorsqu'elle redevient de l'eau. L’âme de l'homme n'existe évidemment pas après que le souffle ait quitté son corps, car le corps et le souffle forment ensemble l'âme.

« J'ai reconnu », dit le sage que tout ce que Dieu fait dure toujours, qu'il n'y a rien à y ajouter et rien à en retrancher, et que Dieu agit ainsi afin qu'on le craigne » Eccl. 3 : 14

Eccl. 9 : 5, 6--“ Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée.9:6 Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri; et ils n'auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil. »

Eccl. 3:18-21 – J'ai dit en mon coeur, au sujet des fils de l'homme, que Dieu les éprouverait, et qu'eux-mêmes verraient qu'ils ne sont que des bêtes. Car le sort des fils de l'homme et celui de la bête sont pour eux un même sort; comme meurt l'un, ainsi meurt l'autre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l'homme sur la bête est nulle; car tout est vanité. Tout va dans un même lieu; tout a été fait de la poussière, et tout retourne à la poussière. Qui sait si le souffle des fils de l'homme monte en haut, et si le souffle de la bête descend en bas dans la terre? »

L'inspiration, voyez-vous, nous dit d'abord comment l'homme a été créé et à quoi il ressemble, puis elle demande sans détour, : "Qui connaît l'esprit de l'homme qui monte, et l'esprit de la bête qui descend sur la terre ?". - La seule réponse qui puisse être donnée c’est que personne ne le sait, mis à part de Dieu. Et puisqu'Il nous a dit que le corps et l'âme, ensemble et non séparément, forment l'âme, il est clair qu'un homme mort n'a pas d'âme, que le corps retourne à la poussière, et que le souffle retourne au souffle, au vent. De plus, tout ce qui arrive à la bête arrive aussi à l'homme. Ils ont tous deux un seul souffle, déclare l'Inspiration, et l'un n'a aucune prééminence sur l'autre.

C'est ce que Dieu dit de l'âme, et nous devrions le croire plutôt que de nous tromper avec les théories non inspirées des hommes qui disent présomptueusement que l'âme ne meurt jamais, bien que Dieu dise : "L'âme qui pèche, c’est elle mourra." Ezé. 18:4. Par conséquent, lorsque l'homme meurt, son âme disparaît comme la glace lorsque la température dépasse le point de congélation.

Mercredi—5 Octobre

Les Conséquences du Péché

Genenèse 3 : 7—19 ; Romains 5 : 12

Quelles furent les principales conséquences du péché ?

« Il n’entrait pas dans le dessein du Très-Haut que les innocents habitants du Paradis eussent la moindre connaissance du péché. Dieu leur avait prodigué le bien et voilé le mal, alors que désormais, ayant pris de l’arbre défendu, ils vont continuer à en manger, c’est-à-dire à côtoyer le mal, tous les jours de leur vie. A partir de ce moment, le genre humain va être harcelé par les tentations de Satan. Aux douces occupations qui leur avaient été assignées, vont succéder les soucis et le labeur quotidien, les désappointements, les chagrins, les douleurs et finalement la mort ». Patriarches et Prophètes, p. 37.1

« Quand Dieu avait créé l’homme, il l’avait fait dominer sur la terre et sur toutes les créatures. Tant qu’Adam était demeuré fidèle au ciel, la nature lui était soumise. Mais maintenant qu’il s’est rebellé, le règne animal a secoué son sceptre, et toute la nature, frappée de malédiction, est devenue pour lui un continuel témoin des résultats de son insoumission. Dieu a voulu ainsi, dans sa grande miséricorde, montrer aux hommes le caractère sacré de sa loi, et leur prouver, par leur propre expérience, le danger de s’en écarter si peu soit-il ». Patriarches et Prohètes, p. 37.2

« Mais la vie de labeur et de soucis qui devait être désormais le lot de l’homme, cachait en réalité une pensée d’amour. Elle constitue une discipline rendue nécessaire à la nature humaine. Elle doit servir à brider ses appétits et ses passions, et l’aider ainsi à se maîtriser. Elle entre dans le grand plan de Dieu pour racheter l’homme de la dégradation et de la ruine ». Patriarches et Prophètes p. 37.3

Gen. 3 : 17-- « Et Il dit à l’homme, parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel Je t’ai commandé, disant : Tu n’en mangeras pas : Maudit est le sol dans ton intérêt ; dans la douleur tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie ».

Après qu’Adam tomba dans le péché, que lui dit l’Eternel Dieu ? – « Parce que tu as écouté la voix de ta femme », que tu as fait ce que tu ne devais pas faire, et que tu as mangé du fruit que Je t’avais défendu de manger, à cause de cela, le sol sera maudit, non pas contre toi, mais pour ton bien ».

« L’Erreur, étant l’opposé de la Vérité aurait dit, " Le sol sera béni pour ton bien ". Et au lieu de [lui] dire, " C’est à force de peine que tu en mangeras tous les jours de ta vie ", l’Erreur [lui] aurait dit, " C’est dans le plaisir que tu en mangeras tous les jours de ta vie ". En d’autres termes, alors que Dieu prononce une malédiction, Satan dans les mêmes circonstances, prononce une bénédiction. C’est ainsi que le monde, naturellement à l’écoute du discours de Satan, espère vivre dans le plaisir tous les jours de la vie. Pourtant, il est confronté à beaucoup de chagrins. Oui, à beaucoup de chagrins. »

Verset 18 : « Il te produira aussi des épines et des chardons et tu mangeras l’herbe des champs. »

Le Diable, bien sûr, aurait dit, " Il t’apportera des roses et des fleurs ". Et au lieu de lui cet ordre : " Tu mangeras de l’herbe des champs ", il aurait dit, " Tu mangeras de tout ce que tu trouves dans les champs ". Certes, il ne le dit pas dans un livre, mais il le dit au cœur de tous les vivants qui obéissent ainsi avec zèle à sa voix.

« C’est à la sueur de ton front que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière et tu retourneras dans la poussière. »

Satan aurait dit, " C’est dans le plaisir que tu mangeras ton pain, jusqu’à ce que tu deviennes comme Dieu par le processus de l’évolution, car tu es sorti d’un atome insignifiant et tu évolueras en un Dieu puissant si tu continues à vivre indéfiniment ".

Mais, qu’est-ce que Dieu a dit, « C’est à la sueur de ton front que tu mangeras du pain tous les jours de ta vie », c’est-à-dire que, pour ton bien, tu dois maintenant souffrir pour gagner de quoi vivre et tu ferais mieux de t’y résigner. Bien que ce ne fût pas le sort de l’homme avant qu’il ait péché, cela le devint aussitôt qu’il fut enlevé du jardin et qu’il hérita de la malédiction.

Mais, vous vous demandez, pourquoi Dieu a-t-Il décidé que nous devrions tous passer par l’épreuve et la douleur avant d’être ramenés en Eden ? S’Il doit nous y ramener, pourquoi ne l’a-t-Il pas fait au commencement, à l’époque d’Adam ? – La réponse à toutes ces questions se trouve dans le passage suivant :

Luc 15 : 11 à 13 : « Et Il dit, un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Et, peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. »

L’histoire relate qu’il y avait deux fils dans la famille. L’aîné choisit de rester au foyer, mais le cadet décida de s’en aller. Et vous savez ce qui arriva peu après ? Le cadet gaspilla toute sa fortune dans une vie tapageuse.

Je suis sûr que le père savait d’avance que son fils allait au-devant des épreuves. Il l’aimait et désirait ardemment lui épargner la honte, la souffrance et les dures épreuves qui l’attendaient. Le fait même qu’au retour du garçon le père accourut à sa rencontre alors qu’il était fort éloigné [de la maison] et qu’il fit un banquet en son honneur, même après qu’il eut gaspillé la fortune de son père et déshonoré le nom de la famille, est la preuve manifeste que le père aimait le garçon profondément. Il permit au garçon de quitter la maison parce que seule sa propre expérience pouvait lui démontrer sa folie et lui prouver l’amour de son père à son égard.

Qu’est-ce qui a poussé le garçon à ne plus aimer le foyer ? C’était son désir de mener une vie tapageuse. Dans les mêmes circonstances, aucun garçon ou aucune fille ne s’enfuit de la maison, si ce n’est dans l’espoir d’obtenir la liberté, de mener une vie tapageuse et de faire à loisir ce que lui dicte le cœur charnel.

La prodigalité peut procurer un grand plaisir pour un temps mais elle ne se termine que par l’humiliation et le discrédit. Si le fils prodigue vivait de nos jours, que pensez-vous qu’il ferait pour s’engager sur la voie du plaisir pour prendre du bon temps ? La première chose qu’il ferait certainement, ce serait d’acheter si possible un véhicule, des vêtements élégants, une bague sertie de diamants, une épingle de cravate brillante et une montre-bracelet. Oh oui, il n’oublierait pas de mettre une fleur au revers de sa veste et de porter un mouchoir (une pochette) de soie. Il n’y a peut-être rien de mal à posséder certaines de ces choses, mais il n’est certainement pas louable, ni même de bon goût, de se parer de tout ce qui peut être porté. Et pour le moins, il est ridicule de se parer à la manière d’un paon.

Et qui pensez-vous que le jeune garçon rebelle emmènerait en balade ? Les filles bien-sûr. Et où irait-il ? Certainement pas où vont les prédicateurs et pas à l’église non plus.

Verset 14 : « Et lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays ; et il commença à se trouver dans le besoin. »

Si vous dépensez tout ce que vous avez et tout ce que vous gagnez, vous aussi, tôt ou tard, serez dans la disette. La Providence a amené la famine [dans le pays] afin de ramener le garçon à « Rentrer en lui-même », et de lui faire entendre raison. En effet, aucun garçon équilibré ne s’enfuit du foyer ; et à l’inverse, n’y retourne pas non plus, en pleine conscience, avant d’avoir recouvré la raison. Ainsi, en apprend-il sa leçon, mais à quel prix ! A quel prix !

« Versets 15, 16 : « Et il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. »

Versets 17, 19 : « Etant rentré en lui-même, il se dit : Combien de serviteurs chez mon père ont du pain en abondance et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes serviteurs. »

Il découvrit finalement qu’il avait agi en insensé et en conséquence, il commença à réfléchir à l’idée de retourner à la maison, en disant, " Combien de serviteurs sont dans la maison de mon père et ont tout en abondance. Pourquoi devrai-je mourir de faim ? Mais que lui dirai-je quand j’arriverai là-bas ? " S’étant ressaisi, il pensait qu’il devait bien-sûr dire les mots appropriés, les mots qui le recommanderaient au ciel aussi bien qu’à la terre.

Si ce garçon avait suivi le conseil de son père dès le départ, il n’aurait pas subi d’humiliation. Et quelle humiliation ! Et quelle leçon, non seulement pour les jeunes mais aussi pour les adultes. Oui, il y a des milliers de personnes, jeunes et moins jeunes, qui en tirent de grandes leçons, mais elles paient souvent un prix énorme uniquement parce qu’elles écoutent toujours les sophismes du Diable.

L’humiliation du fils prodigue guette tous les jeunes qui ne tirent pas profit des conseils des ainés ainsi que tous les aînés qui font fi des conseils du Seigneur. C’est une des lois de Dieu à laquelle personne n’a jamais pu se soustraire.

L’expérience du fils prodigue répond maintenant aux questions suivantes : Pourquoi Dieu a-t-Il retiré Adam du Jardin ? Puisque Dieu doit de toute façon lui pardonner un jour, pourquoi ne l’a-t-Il pas fait peu après sa chute et ne l’a-t-Il pas ramené en Eden ? Pourquoi toute l’humanité n’aurait-elle pas pu être ainsi sauvée de la misère et de la mort avant de retourner en Eden ?

Si Dieu avait permis à Adam et Eve de rester dans le jardin après avoir péché et de continuer à avoir accès à « l’arbre de vie », Il aurait ainsi perpétué leur vie de pécheur dans leur nature pécheresse. Quelle chose terrible c’eût été – des pécheurs obligés de vivre pour toujours et à jamais ! Et s’Il leur avait épargné, à eux ainsi qu'à leurs descendants, de passer par les épreuves et la mort, ils n’auraient pas pu se rendre compte de ce qu’est la vie de péché, pas plus que le fils prodigue ne l’aurait réalisé avant d’expérimenter la débauche, la ruine, les travaux pénibles et la pauvreté.

Mais, dites-vous, si le Seigneur n’a pu ramener Adam et Eve dans le Jardin avant qu’ils ne passent d’abord par la mort et la résurrection, fallait-il qu’Il maudisse le sol et les oblige à gagner leur pain à la sueur de leur front ? Et pourquoi fallait-il qu’Il leur fasse manger leur pain dans la douleur pendant 6000 ans ? – Parce que tous ceux qui veulent entrer dans le Royaume, retourner en Eden, doivent d’abord rentrer en eux-mêmes comme le fils prodigue, car tous doivent être amenés à réaliser que tout ce qui est loin du Jardin n’est rien de plus que des carouges des pourceaux.

Parce que le travail est essentiel et que les pécheurs par nature n’aiment pas travailler, les épines et les chardons ont été créés pour les obliger à gagner leur vie en travaillant. Si nous laissons les mauvaises herbes dans le sol et que nous passons notre temps à nous amuser, elles étoufferont les récoltes, et comme le fils prodigue, nous connaîtrons la disette. Ainsi donc, pas de travail, pas de nourriture. Dieu qui sait ce qui convient le mieux pour nous a fait en sorte que nous gagnions durement notre vie en travaillant toute la journée, en ayant peu de repos.

Ceux qui rentrent en eux-mêmes trouvent du plaisir à travailler. Seuls les insensés détestent le travail.

Jeudi – 6 Octobre

La Première Promesse de l’Évangile

Genèse 3 : 15, 16.

Lisez 2 Corinthiens 5 : 21 et Hébreux 9 : 28. Que nous enseignent ces textes sur ce qui fut d’abord révélé en Eden ?

« La première nouvelle du plan de la rédemption qui parvint à Adam était renfermée dans la sentence prononcée sur Satan au Paradis: “Et je mettrai de l’inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu la blesseras au talon.” Cette sentence, prononcée devant nos premiers parents, contenait pour eux une promesse. Tout en prédisant une guerre entre l’homme et Satan, elle déclarait que la puissance du grand adversaire serait finalement abattue. Debout comme des criminels devant leur juge, Adam et Ève attendaient le verdict qui devait les condamner non seulement à une vie de labeur et de douleur, mais aussi à retourner dans la poussière. Ils entendirent alors ces paroles qui firent naître dans leurs cœurs une espérance consolante: s’ils devaient souffrir de la puissance de leur grand ennemi, ils entrevoyaient cependant une victoire finale ». Patriarches et Prophètes, p. 44.1

Nous ne saurions nous méprendre sur la femme que Dieu voulait dire dans passage -- [Gen. 3:15], car il n'y avait alors qu'une seule femme -- Eve -- sur la terre. En présence d'Adam, d'Ève et du serpent, Dieu a prononcé ces paroles qui prédisaient le résultat futur de la descendance d'Ève et du serpent. Les enfants d'Eve devaient avoir le talon blessé par le serpent, le Diable. Et en retour, les enfants d'Eve, la famille humaine, devaient écraser la tête du Diable, la tête du serpent. Vous savez maintenant que même si une personne est amputée d'une jambe, elle peut continuer à vivre ; mais lorsqu'une personne est décapitée, sa vie prend fin immédiatement. Dieu a prédit ici qu'il devait y avoir inimitié entre le bien et le mal tout au long du temps. Et bien que le serpent ait blessé la famille humaine, les descendants d'Adam et Eve devaient finalement écraser la tête de Satan. "Mais", me direz-vous, "c'est le Christ qui doit le faire". Je ne veux pas contester votre parole, mais en réalité c'est le Christ à travers la famille humaine qui doit l'accomplir. Car dans Jérémie 51:20, Dieu lui-même déclare qu'Israël sera sa hache de guerre, son arme de guerre, car c'est par Israël qu'il brisera les nations. Et bien que cela doive être accompli par la volonté et la direction du Christ, le Christ le fera par l'intermédiaire de Son peuple. Ainsi, Son peuple, qui a été blessé par Satan, écrasera finalement la tête de ce dernier.

Vendredi—7 Octobre

Pour Aller Plus Loin

« Quand Satan apprit qu’il y aurait inimitié entre lui et la femme, entre sa postérité et la sienne, il comprit que son œuvre de dépravation sur la nature humaine allait être entravée, et que l’homme serait mis à même de résister à son ascendant. Mais lorsqu’il entendit un exposé plus complet du plan du salut, il se réjouit néanmoins à la pensée qu’ayant consommé la chute d’Adam, il avait réussi à obliger le Fils de Dieu à descendre de son trône, revêtu de la nature humaine. Fier de ce premier succès, il se flatta de triompher, et de mettre ainsi en échec la rédemption de l’homme » Prophètes et Rois, p. 44.2

« Des anges développèrent plus en détail le plan du salut à nos premiers parents. Ils leur dirent: “Soyez certains que, malgré votre grand péché, vous ne serez pas abandonnés à la puissance de l’ennemi. Le Fils de Dieu a offert d’expier votre faute au prix de sa vie. Grâce à une nouvelle période d’épreuve, en obéissant à Dieu, par la foi au Rédempteur, vous pourrez redevenir ses enfants ». Patriarches et Prophètes, p. 44.3

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