Une Ville Appelée Confusion

Leçon 9, 2nd Trimestre, 20-26 Mai, 2023

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Sabbat Après-midi—20 Mai

Verset à Mémoriser :

« Ils combattront contre l'agneau, et l'agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi. » Apocalypse : 17 : 14


Dans Apocalypse 14, le premier ange est suivi d'un second qui proclame : "Elle est tombée, elle est tombée, Babylone, la grande ville, parce qu'elle a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité." Apocalypse 14:8. Le terme "Babylone" est dérivé de "Babel" et signifie confusion. Il est employé dans les Ecritures pour désigner les diverses formes de religions fausses ou apostates. Dans Apocalypse 17, Babylone est représentée par une femme-- figure utilisée dans la Bible comme symbole d'une église, une femme vertueuse représentant une église pure, une femme vile une église apostate.

Dimanche—21 Mai

Deux systèmes opposés


Lisez Apocalypse 12:17 et Apocalypse 17:14. Comment l’église de Dieu est-elle décrite, et quelle est la réaction de Satan à son égard?

Apo. 12:17 Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s'en alla faire la guerre au restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus.

Le terme « reste » révèle que sa postérité est divisée en deux parties : l'une est prise, l'autre est laissée. Néhémie, par exemple, explique ce qui suit : « Ceux qui sont restés de la captivité sont là dans la province, au comble du malheur et de l'opprobre » Néh. 1:3. Un « reste » représente toujours une partie de l'ensemble, qu'elle soit grande ou petite.

Et remarquez que le dragon fait la guerre, non pas contre le reste du « fleuve », mais contre le reste de sa postérité. Christ étant le seul enfant de la femme, sa postérité représente donc les Chrétiens, ceux qui sont amenés dans l'Église par l'Esprit du Christ. En conséquence, le fait d’amener les prémices sur la montagne de Sion (Apo. 14:1) crée les conditions de l’existence d’un reste qui se trouve encore parmi les Païens. Donc dans ce cas, ces derniers, les seconds fruits, constituent le reste.

N’oublions pas que c'est après que la terre eût englouti le fleuve que le dragon sera irrité contre la femme, et « fera la guerre aux restes de sa postérité [non pas contre elle personnellement], qui gardent les commandements de Dieu et ont le témoignage de Jésus-Christ » Apo. 12:16 17. Alors de manière manifeste, on ne peut échapper à la conclusion que l’élimination du fleuve de Satan constitue sans aucun doute la purification de l'église, la destruction de ceux qui se joints à l'église à l'aide du serpent. Cette purification constitue le véritable moyen permettant à l'Eglise en tant que corps de garder les commandements de Dieu et aussi d'avoir le témoignage de Jésus-Christ, l'Esprit de Prophétie, vivant (Apo. 19:10), au milieu d'elle. C'est là son unique espoir, sa seule force, sa seule délivrance. Dans cette optique, l’Inspiration donne maintenant une nouvelle vie à ces paroles :

« Réveille-toi ! Réveille-toi ! Revêts ta parure, Sion ! Revêts tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte ! Car il n'entrera plus chez toi ni incirconcis ni impur » Esaie. 52: 1.

La purification de l'église, par conséquent, n’amènera pas la période millénaire de paix. Absolument pas, mais elle entrainera la fin des méchants dans l'Eglise, et avec elle, le plus grand courroux de Satan contre le reste, contre ceux qui, se trouvant encore parmi les Païens, oseront par la suite prendre position du côté du Seigneur. Ils seront, néanmoins, délivrés s’ils risquent pour ainsi dire leur vie --s'ils prennent position au côté du Seigneur et inscrivent, de ce fait, leurs noms dans le « livre » Dan. 12:1.

Le dragon ne peut faire la guerre à la femme, l'église, composée des premiers fruits, car à ce moment-là, elle se trouve en compagnie de l'Agneau sur le Mont Sion (Apo. 14:1), hors de la portée du dragon.

Apo. 17 : 14—« Ils combattront contre l'agneau, et l'agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur es seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi ».

Ces rois seront anti-religieux et donc anti-chrétiens. Ils finiront par faire la guerre au Seigneur et à Ses appelés, élus et fidèles, mais "l'Agneau vaincra" ces rois-là.

Lisez Apocalypse 14:8 et Apocalypse 17:1, 2. Quelle annonce solennelle l’ange fait-il, et qu’a fait Babylone pour justifier une telle annonce?

L'ange qui parlait à Jean est l'un des sept qui tenaient les sept coupes des sept derniers fléaux (voir Apoc. 15:7 ; 16:1). (On remarquera qu'il avait préparé la coupe du fléau, mais qu'elle n'avait pas été versée au moment où il dit à Jean : "Viens ici, je te montrerai le jugement de la grande prostituée". D'après les informations données, il est certain que l'événement prédit par le symbole, la femme assise sur la bête, se situe peu avant que ne soient déversés les fléaux et dans le temps où la "femme" doit être jugée. -

Et le fait que la femme soit assise sur la bête, qu'elle la conduise, montre clairement qu'elle la dirige, et que la bête elle-même est le symbole de la domination de Babylone la Grande.

Cette femme ne symbolise pas quelque chose de nouveau, mais quelque chose d'aussi ancien que le temps des martyrs, car elle est la cause de leur mise à mort. Que pourrait-elle bien être, sinon une contrefaçon de la religion qui a pris naissance avec le sacrifice inacceptable de Caïn ? Depuis ce temps elle est à l’origine du Sectarisme, elle est devenue la mère des prostituées. Ses abominations, voyez-vous, sont très attrayantes, étant présentées dans une coupe d'or tenue par des mains magnifiquement parées des choses les plus coûteuses de la terre.

Lundi—22 Mai

Le Vin de la Fureur


Lisez Apocalypse 17:1, 2, 15 et Apocalypse 18:1-4. Quelle est l’étendue de l’influence de Babylone?

  Le fait qu’elle soit assise sur les têtes (Apo. 17: 9 ), dénote qu’elle doit contrôler les églises ; et le fait qu’elle dirige la bête dénote qu’elle doit être la souveraine du monde. Ce système d’adoration et de domination n’a rien de nouveau sous le soleil, car « on a trouvé chez elle le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre » Apo. 18:24. Elle est à juste titre dénommée Babylone, le nom du premier et plus vieil empire mondial – le type.

Cette Babylone antitype de laquelle le peuple de Dieu aujourd’hui est appelé à sortir doit même monopoliser le commerce mondial, comme le révèle clairement la prédiction, dans Apo. 18:11-13, 15-19

Ainsi peu de temps après son instauration, cette fédération de l’église et de l’état sera plongée la tête la première dans l’oubli, comme une grosse « meule » qui est jetée dans la mer (Apo. 18:21). Et ceux qui mèneront le deuil sur elle, s’écrieront : En une seule heure tant de richesses ont été détruites ! Apo. 17:12 ; 18:10, 17. Cette heure qui amène l’agonie de Babylone ne peut être autre que celle qui, selon la parole de Jésus (Matt. 20:11-16), est la dernière heure symbolique (la dernière période) du jour (du temps de grâce) ; c'est-à-dire, de l’appel aux ouvriers de la onzième heure (le dernier message donné au monde – Mal. 4 : 5), jusqu’à la douzième heure (coucher du soleil, système horaire ancien), la fin du jour—la fin de la période évangélique, (Matt. 24:14), la fin de la moisson, (Jér. 8:20), la fin du temps de grâce. Apo. 22:11).

En fin de compte, les « dix cornes » de la bête écarlate (les dirigeants qu'elle domine pendant une heure), la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu » Apo. 17 : 16. Ainsi, finalement, ils la renverseront pour toujours, et le système qu'elle symbolise, « l'image de la bête », sera démoli. Lors de ce fracas retentissant de Babylone, « les rois de la terre... pleureront et se lamenteront à cause d'elle … se tenant éloignés, dans la crainte de son tourment, ils diront : Malheur ! Malheur ! La grande ville, Babylone, la ville puissante! Apo. 18:9, 10.

La lamentation « des rois » montre qu’ils compatissent à son malheur, alors que les cornes lui témoignent de la haine. Ces « rois », par conséquent, ne sauraient être symbolisés par les cornes sans couronnes de la bête, mais plutôt ceux qui sont symbolisés par les cornes couronnées de la bête semblable à un léopard. Ce sont les rois couronnés qui s’élevèrent après la chute de la Rome païenne, et qui vont maintenant en exil.

Mardi—23 Mai

Mystère, Babylone la Grande


Lisez Apocalypse 17:4-6. Que nous apprennent ces versets sur la nature de ce système diabolique?

La raison pour laquelle la vision fut montrée à Jean est rendue évidente par les paroles de l'ange : "Viens ici, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux : "Viens ici, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. L'interprétation des "eaux" par l'ange est donnée au verset 15 : "Des peuples, des foules, des nations et des langues". La femme assise sur les eaux indique que les habitants (les eaux) sont tombés dans le piège de la tromperie de la femme ( elle est assise sur les eaux).

« Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution ». ( Verset 4). La femme est le symbole d'un système religieux contrefait. De sa coupe, elle distribue de fausses doctrines. Comme elle est dorée, elle a une apparence de splendeur – attractive. Ses vêtements coûteux, aux couleurs éclatantes, et ses ornements précieux dépeignent de manière frappante la magnificence de cette femme infâme, son faste royal et sa vaine gloire. Par son pouvoir d'attraction, si irrésistible pour l'œil humain, elle a conquis les hommes les plus intelligents - "avec lesquels les rois de la terre se sont livrés à l'impudicité". Des millions d'hommes aux facultés mentales puissantes, des hommes qui apparaissent comme des géants parmi les habitants de la terre, sont tombés dans son piège, telles des victimes impuissantes. Les rois de la terre se sont rendus coupables d'adultère spirituel avec la "femme" (enivrée de fausses doctrines), s'empêtrant ainsi dans ses pièges séduisants.

Toute organisation, soi-disant chrétienne qui diffuse de fausses doctrines sous une apparence de vertu est évidemment gouvernée par le pouvoir de la "femme". L'origine de tous ces enseignements fallacieux peut être retrouvée dans coupe d'or. L'ange dit : "Les sept têtes sont sept montagnes sur lesquelles la femme est assise. Il a été expliqué précédemment que les têtes sont les symboles des soi-disant dénominations chrétiennes, et que le fait qu'elle soit assise sur chacune d'elles dénote une union des églises sous une seule tête - "la femme". Le nombre biblique "sept" englobe toutes les organisations de ce type

Si toutes les églises étaient actuellement conduites par le Saint-Esprit, il n'y aurait pas eu de confusion parmi les soi-disant sectes chrétiennes. Comme il serait impossible que tous aient raison puisque personne ne croit de la même manière, il est juste de dire que ceux qui boivent le vin de la "coupe de son impudicité" ne sont pas peu nombreux, car l'Inspiration déclare : "Et les habitants de la terre se sont enivrés du vin de son impudicité" (Verset 2, dernière partie).

Notons que la "femme" est assise sur les "eaux", ainsi que sur les "têtes" et sur la bête ( Voir Apoc. 17:1, 3, 9.) Comme il serait impossible pour une personne de s'asseoir sur les trois objets en même temps, les symboles prophétiques révèlent une fraude spirituelle en trois périodes différentes. Ainsi, Jean déclare : "Je vis une femme assise sur une bête écarlate". Ni sur les "eaux", ni sur les "têtes". Avant qu'il ne la voie, l'ange a dit : La femme "est assise sur les grandes eaux". C'est aussi l'ange qui a ajouté : "Les sept têtes sont sept montagnes sur lesquelles la femme est assise." (Voir versets 1, 9.) Ainsi, Jean n'a vu que son dernier exploit (s'asseoir sur la bête). Par conséquent, le symbole de la femme assise sur les "eaux" est son premier acte, selon la vision.

Par conséquent, son premier acte ("assise sur les eaux") doit s’inscrire dans le passé depuis le moment où le symbole prophétique est révélé. Par conséquent, le fait de s'asseoir sur les têtes devient son deuxième acte, et le fait de s'asseoir sur la Bête en est le dernier ; et c'est à ce moment-là qu'elle sera jugée.

Puisque les églises protestantes sont représentées par les têtes, elle n'aurait pas pu s'asseoir sur ces dernières avant la réforme, car elles n'existaient pas encore. Puisque les têtes sur lesquelles la "femme est assise" sont indemnes, il est évident que le symbole prophétique doit s'accomplir à un moment donné après la guérison de la blessure mortelle de la bête semblable à un léopard d'Apocalypse 13:3. Le symbole "assise sur les têtes" dénote l'union des Eglises, car elle est assise sur ces églises.

Par conséquent, lorsque le Catholicisme, le Protestantisme et le Spiritisme vont se serrer la main au moyen d’une ligue, on pourra t dire que "la femme est assise sur les têtes".

Le symbole de la "femme assise sur la bête" se réalisera lorsque cette fédération religieuse conclura une alliance avec les puissances du monde. Un tel acte donnerait à la femme le contrôle total de l'ensemble de la bête, des cornes et des têtes-- le monde. À ce moment-là, ce passage de l'Écriture s'accomplira parfaitement : "Elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front : Et personne ne pouvait acheter ni vendre, sans avoir la marque ou le nom de son nom". (Apoc. 13:16, 17.)

Ainsi, le symbole de la "femme" assise sur les "eaux" représente la période précédant la réforme. Cela était vrai pendant la période de suprématie papale, car à cette époque la papauté gouvernait le monde romain - "les peuples, les foules, les nations et les langues". Ainsi, la "femme" s'est assise sur les "eaux" pendant les 1260 années prophétiques de Daniel 7:25, mais elle doit encore s'asseoir sur les "têtes" et sur la "bête". Si elle s'était assise sur la bête indescriptible plutôt que sur les "eaux", le symbole aurait été erroné, car la "femme", par l'outil du Catholicisme, n'a pas régné sur le monde entier (la bête), mais sur beaucoup de "peuples, de multitudes, de nations et de langues" (beaucoup d'eaux). Par conséquent, le symbole "assise sur la bête écarlate" désigne un système politico-religieux international.

Mercredi—24 Mai

Un Appel à l’Engagement


Comparez Matthieu 16:18 et Apocalypse 17:14. Quelle promesse Jésus a-t-Il faite à Ses disciples concernant Son église?

Matt. 16 : 18 – « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »

Les mots "tu" et "cette" désignent deux objets : Pierre et la vérité qu'il a prononcée. En grec, le nom "Pierre" signifie "pierre". Ainsi, ce que Jésus disait en réalité n'était pas de nommer l'homme, mais plutôt de lui dire qu'il avait été choisi pour être l'une des pierres de la structure spirituelle -- l'Église. Mais "c'est sur cette pierre [et non sur une pierre] que je bâtirai mon Église", a déclaré Jésus. Sur quel rocher ? - Évidemment sur le roc solide de la Vérité, la vérité que Pierre a prononcée-- vérité selon laquelle Jésus-Christ est le "Fils de Dieu".

Alors Jésus a fait savoir que les portes de la mort ne pouvaient prévaloir contre la Vérité, que les portes ne pouvaient retenir en enfer (dans la tombe) même les morts en Christ, qu'ils doivent eux aussi faire partie de l'Église éternelle, l'Église qui se dresse sur le Roc Solide de la Vérité. -

Apo. 17 : 14—« Ils combattront contre l'agneau, et l'agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi. »

Ces rois doivent être anti-religieux et donc anti-chrétiens. Ils finiront par faire la guerre au Seigneur et à ses appelés, ses élus et ses fidèles, mais "l'Agneau vaincra" les rois.

La femme, comme nous l'avons vu précédemment, est le symbole d'un système religieux confédéré avec lequel les cornes ne sont pas seulement en désaccord, mais sont également ses ennemis. Par conséquent, une fois l'heure symbolique écoulée, ils la sépareront de la bête, la dépouilleront, et la brûleront au feu. C'est alors qu'ils reçoivent leur royaume "pendant un temps et une saison". Dan. 7:12

Jeudi –25 Mai

Babylone : Centre de l’idolâtrie


Lisez Jérémie 50:33-38 et Jérémie 51:17, 47. Que découvrez-vous dans ces versets au sujet de l’adoration des images de l’ancienne Babylone et de la réponse de Dieu à ce sujet?

Qui Babylone personnifie -t-elle ? En premier lieu, le prochain système politico-ecclésiastique - économique des nations, et non pas une quelconque institution ou une quelconque organisation ; en second lieu, la bête qu’ elle gouverne est un symbole de son empire ; et troisièmement, elle est sur le point de passer du stade de la prophétie au stade de l'histoire -- en fait, elle commence déjà à émerger de la brume, tout comme les côtes de l'Amérique s’offraient à la vue de Christophe Colomb et de ses compagnons en approchant du grand Continent Occidental.

Le fait que la bête soit conduite par la femme, Babylone, révèle clairement trois vérités importantes : Premièrement, que l'appel du peuple de Dieu à sortir de Babylone (Apocalypse 18:4), est un appel qui lui est adressé à sortir des nations symbolisées par la bête qu’elle conduit (qu’elle dirige) ; deuxièmement, que ceux qui sont appelés doivent sortir de son domaine où abonde le péché, parce qu’elle doit être détruite par les plaies ; et troisièmement, leur sortie de Babylone nécessite qu’ils aillent en un lieu où le péché n’existe pas et où ils ne craignent pas la chute des plaies. Ainsi, leur sortie de Babylone implique nécessairement qu’ils aillent dans le Royaume de Dieu.

Ainsi, l’avertissement contre la prise de la marque, (Apo. 14 : 9-11), ainsi que l’appel à sortir de Babylone seront répétés avec un très grand cri dans tout l’empire de Babylone.

Ceux qui se trouvent sous sa domination, tout comme ceux qui sont hors de sa sphère, devront alors décider sur –le –champ, de recevoir le sceau de Dieu au lieu de la marque de la bête, s'ils veulent échapper à la colère de Dieu. Les premiers doivent, pour ce faire, sortir du milieu d’elle, et les seconds doivent se garder d’y entrer. Malgré la peine de mort attachée à une telle décision (Apo. 13 : 15), pour refus d’obéissance, ni les uns, ni les autres ne devront faire preuve ni d’hésitation ou d’ indécision.

Ceux qui sont dans Babylone doivent prendre garde à la voix qui leur dira : « Sortez de Babylone, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés et que vous n’ayez point de part à ses fléaux (Apo. 18 :4)». Et ceux qui hors de sa sphère doivent prêter garde à l’avertissement : « Si quelqu'un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'agneau. Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n'ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom »Apo. 14:9, 10.

Vendredi—26 Mai

Pour Aller Plus Loin

A Quand Remonte L’existence De La Femme ?

La réponse à cette question peut se trouver dans les passages suivants : " Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement. (Verset 6) Cette déclaration pourrait vraiment être attribuée à l’ l'Église romaine, car elle a persécuté les chrétiens et les a martyrisés. C'est pourquoi elle est "ivre" de leur sang. Il est vrai que l'Eglise romaine a eu des rapports illicites avec la "femme" ; elle était et est encore ivre du vin de son impudicité.

La "femme" ne tire pas son origine de l'Église romaine, mais elle l’a plutôt engendrée. Par conséquent, nous devons retracer son existence avant le début de la papauté. Apocalypse 18:24 nous éclaire à ce sujet : "On a trouvé en elle, le sang des prophètes, des saints et de tous ceux qui ont été immolés sur la terre ». La sainte Parole de Dieu déclare que la "femme" est coupable du sang des martyrs de tous les temps. Par conséquent, la "femme" est ivre du sang d'Abel, et on trouve donc en elle le sang de "tous" les martyrs ; ceci prouve que Caïn fut son premier client lorsqu’il présenta une contrefaçon du sacrifice, (une fausse doctrine), et en tuant son frère

« Sur son front était écrit un nom, un Mystère: Babylone la grande, la Mère des Impudiques et des Abominations de la Terre. » (Apo. 17 : 5). La femme assise sur la bête est la mère. Les sept têtes de la bête sont les symboles de ses filles (prostituées). Le Catholicisme est sa première fille dans ce symbole, et comme le Protestantisme est issu du catholicisme, le protestantisme apostat, au travers de la multiplicité de ses sectes, est également sa fille. On peut aussi dire que la femme est la mère du Catholicisme et que le Catholicisme est la mère du Protestantisme.

Le Révélateur déclare : « Je vis une femme assise sur une bête couleur écarlate , pleine de noms de blasphèmes ( Verset 3). Ainsi, le nombre de "têtes" et le fait qu’elle soit "pleine de noms" comprend toutes les ramifications du Protestantisme et du Catholicisme. S'il n'avait pas été fait mention du fait qu’elle soit "pleine de noms", plus de sept, et qu’elle soit "écarlate", qui indique que le peuple de Dieu a été appelé à en sortir, d’où la couleur "écarlate" -- sous la malédiction, prête à périr, le nombre biblique "sept têtes" aurait inclus ceux qui portent le message de Dieu, comme à l'époque de la bête léopard d'Apocalypse 13:1, au moment où sa blessure mortelle a été guérie. Par conséquent, on n’'aurait pas tenu compte de l'Eglise qui "garde les commandements de Dieu et la foi de Jésus", et cela aurait ainsi contredit le passage suivant : "Le dragon fut irrité contre la femme [l'Eglise de Dieu], et il alla faire la guerre aux restes de sa postérité [Israël le vrai - les 144 000], à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus-Christ" (Apoc. 12:17). (Apoc. 12:17.)