S’amasser des Trésors dans le Ciel

Leçon 6, 1er Trimestre, 4-10 Février, 2023

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Sabbat Après - Midi 4 Février

Verset à mémoriser :

« Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perd son âme? Que donnerait un homme en échange de son âme? » Marc 8 : 36-37


« Nous prétendons être des chrétiens qui attendent le second avènement du Seigneur sur les nuées des cieux. Alors, que ferons-nous de notre temps, de notre intelligence, de nos biens qui, en réalité, ne nous appartiennent pas mais nous ont été confiés pour éprouver notre honnêteté? Apportons-les à Jésus. Employons ce que nous avons pour faire avancer sa cause. Nous obéirons ainsi à son commandement: “Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.” Matthieu 6:19-21”. — The Review and Herald, 9 avril 1901. Conseils à l’Économe, p. 123.1

Dimanche—5 Février

Noé Trouva Grâce


Lisez Genèse 6 : 5—14. En conséquence de son obéissance, quels changements radicaux Noé mit-il en place ? Quels principes peut-on en tirer pour un monde qui a besoin d’être averti de sa ruine imminente ?

« Les dons magnifiques dont Dieu avait gratifié les antédiluviens ne servaient qu’à leur gloire personnelle. Appréciés pour eux-mêmes et sans égard au donateur, ces bienfaits se transformaient en malédiction. L’or, l’argent, les pierres et les bois fins entraient dans la construction de résidences somptueuses où chacun cherchait à éclipser son voisin. L’homme ne visait qu’à satisfaire son orgueil. La vie s’écoulait dans le divertissement et le crime. De l’indifférence envers Dieu, on était bien vite venu à nier son existence. La nature était adorée à la place du Dieu de la nature. On encensait le génie humain, on glorifiait ses ouvrages et on apprenait aux enfants à se prosterner devant des images taillées » Patriarches et Prophètes, p. 68.1

« Le monde était encore dans son enfance, et l’iniquité était déjà si répandue et si invétérée que le ciel ne put le supporter davantage. Dieu déclara: “J’exterminerai de la surface de la terre l’homme que j’ai créé.”(3)Genèse 6:7. Mon esprit ne sera pas toujours en lutte avec une race coupable. Si les hommes ne cessent de souiller la terre et de prostituer les trésors que j’ai répandus sur elle à profusion, je balaierai hommes et bêtes; je détruirai toute végétation et toute nourriture. La beauté de la nature ne sera plus que désolation et que ruine ». Patriarches et Prophètes, p. 69.2

« Au milieu de la corruption ambiante, Méthuschélah, Noé et bien d'autres se sont efforcés de maintenir vivante la connaissance du vrai Dieu et d'endiguer la marée du mal moral ( Original anglais, p. 92). Cent vingt ans avant le déluge, Dieu fit connaître par un ange son intention à Noé, et lui ordonna de construire une arche. Pendant ce temps, il devait annoncer au monde que Dieu allait envoyer sur la terre un déluge qui engloutirait les méchants. Ceux qui accepteraient son message et se convertiraient obtiendraient le pardon et seraient sauvés du cataclysme. Avant Noé, ce même message avait déjà été communiqué à Hénoc et à sa famille. Méthuschélah et ses fils, contemporains de Noé, l’entendirent à nouveau et travaillèrent à la construction de l’arche ». Patriarches et Prophètes, p. 69

Le mouvement Noétique fut ordonné par Dieu afin de construire une arche à la fois comme un avertissement du déluge imminent et comme un refuge contre celui-ci. La pierre d'achoppement particulière que Satan plaça sur le chemin des multitudes à cette époque, vint du fait que jamais, dans toute la nature, l'homme n'avait jamais vu la moindre preuve de la matérialisation d’un phénomène tel que la pluie. En conséquence, s'appuyant sur leur connaissance limitée de la nature et de ses potentialités, ils se moquèrent et méprisèrent la science de Noé et son avertissement d’un malheur imminent , et continuèrent à "manger et à boire, à se marier et à donner en mariage, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche, et ils ne se doutèrent de rien jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous". Matt. 24:38, 39

L'exaltation de la science humaine et le mépris de la science divine ont donc été le piège particulier qui emporta les antédiluviens. Leur sort nous avertit solennellement d'éviter soigneusement l’erreur qu’ils ont commise.

Lundi—6 Février

Abram, Père des Fidèles


Lisez Genèse 12 : 1—3. En quoi, toutes les familles de la terre ont-elles été bénies, en conséquence de cette promesse et cette acceptation ?

« Le Seigneur avait adressé un appel à Abraham en ces termes: “Je te bénirai, ... et tu seras une cause de bénédiction... et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.”1Genèse 12:2, 3. Le même enseignement fut renouvelé par les prophètes. Même après qu’Israël eut été dévasté par la guerre et la captivité, cette promesse lui était faite: “La partie survivante de Jacob sera, au milieu de nombreux peuples, comme une rosée qui vient de l’Eternel, comme les gouttes de pluie sur le gazon, lequel n’attend rien de l’homme et n’espère rien des enfants des hommes.”2Michée 5:6. Le Seigneur déclarait par Esaïe, au sujet du temple de Jérusalem: “Ma maison sera appelée la maison de prière de tous les peuples.” Jésus-Christ, p; 18.3

La Bible enseigne clairement, et l'histoire l'a confirmé d'innombrables fois, que le mépris des lois de Dieu est désastreux tant pour soi-même que pour sa nation. Cette vérité tragique, qui n'a cessé de se manifester au cours des siècles, non seulement au sein de la nation élue d'Israël, mais aussi parmi toutes les nations de la terre, doit " nous servir d'avertissement, à nous qui sommes venus parvenus à la fin des siècles »

Ainsi, comme la désobéissance aux commandements de Dieu doit causer du tort à la nation aussi bien qu'à lui-même, le chrétien a la double responsabilité de faire tout ce qui est en son pouvoir pour sauvegarder le bien-être et promouvoir le succès du royaume spirituel et du royaume temporel : "Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu". Marc 12:17. "Et moi," dit le Seigneur dans sa promesse à ceux qui lui obéissent, " Je bénirai ceux qui te béniront, et Je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. " Gen. 12:3.

Lisez – Hébreux 11 : 8-13. Quel est le message qui nous concerne dans ce passage ?

« ll en est peu qui soient capables de faire des plans bien définis pour l'avenir. La vie est pleine d'incertitude. Comment discerner l'aboutissement probable des événements? Voilà qui est souvent une cause d'anxiété et de tourments. N'oublions pas que les enfants de Dieu sont ici-bas des pèlerins et des voyageurs. Nous manquons de sagesse pour nous diriger. Il nous faut marcher par la foi, comme Abraham qui, “lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage... Il partit sans savoir où il allait”. Hébreux 11:8. Pour Un Bon Equilibre Mental et Spirituel, Vol. 2, p. 761.6

« Pendant sa vie terrestre, le Christ ne fit aucun projet pour lui-même. Il se soumettait à ceux de son Père qui lui étaient révélés jour après jour. C'est ainsi que nous devons dépendre de Dieu. Notre existence sera alors ce que sa volonté voudrait qu'elle soit. Il dirigera nos pas lorsque nous mettrons notre confiance en lui ». — Le ministère de la guérison, 413 (1905). Pour Un Bon Equilibre Mental et Spirituel , Vol. 2, p. 762.1

Esa. 51 : 1,2--« Écoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, Qui cherchez l'Éternel! Portez les regards sur le rocher d'où vous avez été taillés, Sur le creux de la fosse d'où vous avez été tirés. Portez les regards sur Abraham votre père, Et sur Sara qui vous a enfantés; Car lui seul je l'ai appelé, Je l'ai béni et multiplié ».

Si nous n'avions pas le privilège de faire le choix d’Abraham, Dieu ne nous aurait pas rappelé l'expérience d'Abraham. Il nous est clairement dit de ne pas perdre courage, mais d'avoir foi en Dieu, car Il a l'intention de nous bénir et de nous multiplier, comme il a béni et multiplier nos ancêtres, Abraham et Sara...

Mardi—7 Février

Les Mauvaises Décisions de Lot


Lisez Genèse 13 : 10—12. Quels facteurs rationnels ont pu conduire Lot à prendre la décision qu’il a prise ?

« Lot, qui devait sa prospérité à Abram, ne montra aucune gratitude envers son bienfaiteur. La courtoisie lui eût ordonné de laisser le choix à son oncle. Mais il saisit égoïstement l’occasion qui lui était offerte pour en tirer tous les avantages. “Levant les yeux, il vit toute la plaine du Jourdain, jusqu’à Tsoar, ... entièrement arrosée, comme le jardin de l’Éternel, comme le pays d’Égypte.”(4)Genèse 13:10-13. La région la plus fertile de toute la Palestine était la vallée du Jourdain, qui rappelait le paradis perdu, et égalait en beauté et en fertilité les plaines du Nil qu’ils venaient de quitter. On y voyait, en outre, des villes riches et magnifiques, dont les marchés fameux assuraient un fructueux trafic. Ébloui par des rêves de prospérité mondaine, Lot ne tint aucun compte des dangers de ce voisinage au point de vue moral et spirituel. Soit qu’il ignorât que les habitants de la plaine “étaient pervertis et de grands pécheurs contre l’Éternel”, soit qu’il n’y ajoutât que peu d’importance, il “choisit pour lui toute la plaine du Jourdain, ... et dressa ses tentes jusqu’à Sodome.(4)Genèse 13:10-13. Comme il prévoyait peu les terribles conséquences de ce choix égoïste! » Patriarches et Prophètes, p. 112.1

Abraham prit le pays vallonné après que Lot ait choisi la vallée fertile adjacente aux marchés de Sodome et Gomorrhe. Là, la famille de Lot quitta l'école de Dieu pour entrer à l'école de l'homme. Abraham, lui, et sa famille restèrent à l'école de Dieu, apprenant à faire fructifier les collines. Abraham devint "très riche", mais Lot très pauvre. Abraham, voyez-vous, à l'école de Dieu, est devenu le plus grand homme d'affaires du monde à son époque. Il a appris à faire quelque chose à partir de rien. De plus, il était le plus grand général du monde, car vous vous souvenez qu'avec un petit nombre d'hommes, il a vaincu cinq rois, a pris leur butin et a rendu les biens à leurs propriétaires légitimes. Tout cela, il l'a fait sans perdre un seul soldat !...

Lisez Genèse 18 : 20 –33. Quelle était la raison de la visite de Dieu sur terre ? Quelle fut la réaction d’Abraham, en entendant que Dieu avait l’intention de détruire ces villes impies ?

« De grands honneurs vont encore être conférés à Abraham. Les anges du ciel s’entretiendront avec lui comme un ami avec son ami. Lorsque viendra le moment où Sodome devra être frappée par les jugements du ciel, il en sera informé et pourra même intercéder en faveur des pécheurs. A cette occasion, son entrevue avec les anges va lui fournir une magnifique occasion de leur offrir l’hospitalité ». Patriarches et Prophètes, p. 117.4

« L’amitié de l’Éternel est pour ceux qui le craignent.”(14)Psaumes 25:14. Dieu honorera de sa confiance l’homme qui l’honore, et lui révélera ses desseins. “Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire?” demande le Seigneur. Et il continue: “Le cri qui s’élève contre Sodome et Gomorrhe a grandi, et leur péché est énorme. Je veux descendre, et voir si leur crime est arrivé à son comble, ainsi que le bruit en est venu jusqu’à moi; si cela n’est pas, je le saurai.(15)Genèse 18:17-33. Dieu connaissait parfaitement la mesure de l’iniquité de Sodome. S’il s’exprimait à la façon des hommes, c’était afin de souligner la justice de sa décision. Avant de frapper les transgresseurs, il vient lui-même se rendre compte de leur condition, prêt à leur offrir encore l’occasion de se convertir s’ils n’ont pas dépassé la mesure ». Patriarches et Prophètes, p. 118.2

L'hospitalité d'Abraham a apporté à sa maison une grande bénédiction--- les trois hôtes célestes qui réaffirmèrent la promesse d'un héritier. Et la bonté qu’il leur manifesta en leur montrant le chemin de la ville, en marchant quelque peu avec eux, amena les anges à lui confier leur triste mission concernant Sodome. Personne ne devrait donc "'oublier l'hospitalité; car, en l'exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir. ". Héb. 13:2.

Mercredi—8 Février

Du trompeur au prince


Lisez Genèse 32 : 22-31. Qu’arriva -t-il ici à Jacob, et quelles leçons spirituelles, peut-on tirer ici de la grâce de Dieu, même quand nous prenons de mauvaises décisions ?

Jacob convoitait le droit d'aînesse qui, selon la coutume, devait appartenir à Ésaü. En le désirant, Jacob ne cherchait pas à s'enrichir, il recherchait la bénédiction spirituelle qu'elle lui apporterait et qu'Ésaü n'estimait pas à juste titre, jusqu'à ce que, d'une manière ou d'une autre, Jacob ait réussi à l'obtenir pour lui-même. Si un homme désire à ce point les bénédictions spirituelles à de bonnes fins, Dieu les lui accordera.

Et malgré le fait que Jacob obtint les bénédictions promises par la fraude, le Ciel confirma tout de même ce qu'Isaac avait lié la sur terre. Jacob devint le géniteur du Christ.

« D’autre part, l’histoire de Jacob nous assure que Dieu ne rejette pas celui qui, entraîné sur une mauvaise voie, retourne à lui par une conversion véritable. C’est en s’abandonnant entre les mains de Dieu avec une confiance enfantine que Jacob reçut ce qu’il n’avait pu obtenir par ses propres forces. L’Eternel lui apprit que la puissance et la grâce divines pouvaient seules lui communiquer la bénédiction après laquelle son âme soupirait. Il en sera de même de ceux qui vivront dans les derniers jours. Lorsqu’ils seront entourés de dangers, et lorsque leur âme sentira la morsure du désespoir, ils ne devront s’appuyer que sur le sacrifice expiatoire offert sur le Calvaire. Nous ne pourrons rien faire de nous-mêmes. Dans notre indignité et notre impuissance, nous ne trouverons de secours que dans les mérites d’un Sauveur crucifié et ressuscité. Aucun de ceux qui agiront ainsi ne périra. Un long et sombre inventaire est ouvert devant les yeux de l’Être infini. Cet inventaire est complet: aucun de nos manquements n’a été oublié. Mais celui qui, autrefois, écoutait les cris de ses serviteurs entendra la prière faite avec foi et pardonnera nos transgressions. Il l’a promis: il accomplira sa parole.” Patriarches et Prophètes, p. 178, 179.1

« Malheur! car ce jour est grand; Il n'y en a point eu de semblable. C'est un temps d'angoisse pour Jacob; Mais il en sera délivré. »Jérémie : 30 : 7

Jacob, notre type, savait bien que Dieu avait ordonné son retour de Padan Aram vers sa patrie, mais il trembla lorsqu'il apprit qu'Ésaü, venait à sa rencontre avec quatre cents hommes. De plus, il fut amené à lutter avec l'ange toute la nuit. Il ne l'emporta que parce qu'il ne voulait pas laisser partir l'ange avant qu'il ne le bénisse. Le résultat final fut que le lendemain, Ésaü, au lieu de détruire toute la compagnie, salua très fraternellement Jacob par un baiser, et l'invita cordialement à rentrer chez lui ! Ainsi, après tous ces évènements, Jacob vit clairement qu'il n'y avait aucune raison d'avoir peur. Il est encourageant de constater que "toutes ces choses leur sont arrivées pour nous servir d'exemples, et qu'elles sont écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles ».

I Cor. 10 :11. Nous sommes sûrs que l’expérience vécue par Jacob ne manquera pas d’être la nôtre, et comme il est réconfortant de savoir tout cela à l'avance. Maintenant, comme jamais auparavant, nous devrions considérer que là où il y a un type, il y a aussi un antitype, et que là où il n'y a pas de type, il n'y a pas de Vérité.

Lisez Genèse 49 : 29—33. Jacob n’avait plus de liens en Canaan, mais quelles instructions donna-t-il à ses fils concernant son enterrement ? Qui d’autre fut enterré dans cette grotte ? Selon vous, pourquoi a -t-il fait cette demande ?

« Les affections de Jacob avaient toujours été ardentes et profondes. Il aimait tendrement ses fils. Les témoignages qu’il leur rendait en mourant n’étaient dictés ni par la partialité ni par le ressentiment. Il leur avait pardonné à tous, et il les aima jusqu’à la fin. Sa tendresse paternelle n’eût trouvé que des accents d’encouragement et d’espérance. Mais à ce moment-là, la puissance de Dieu reposait sur lui, et il fut obligé, sous l’inspiration d’en haut, de prononcer des vérités qu’il lui eût été douloureux de proférer de son chef ». Patriarches et Prophètes, p. 215.1

« Après avoir prononcé les dernières bénédictions, Jacob répète la recommandation relative à sa sépulture: “Je vais être recueilli auprès des miens; enterrez-moi avec mes pères... Dans la caverne du champ de Macpéla... Là furent ensevelis Abraham, avec Sara, sa femme. Là aussi furent ensevelis Isaac et Rébecca, sa femme; et c’est là que j’ai enseveli Léa.” L’acte final de son existence révélait sa foi en la promesse de Dieu ». Patriarches et Prophètes, p. 237.3

Jeudi - 8 Février

Moïse en Égypte


Lisez Hébreux 11 : 24-29 . Réfléchissez sur ce que Moise a abandonné, et ce qu’il a dû endurer la place. Essayez de vous mettre à sa place, avant qu’il n’ait fait ce choix. Qu’est-ce qu’il abandonnait, et qu’est-ce qu’il choisissait d’accepter en partant ?

« A la cour du Pharaon, Moïse reçut une haute culture civile et militaire. Le monarque ayant résolu de choisir son petit-fils adoptif comme son héritier, tout fut disposé en vue de le préparer à occuper cette situation. “Moïse fut instruit dans toute la science des Égyptiens; il était puissant en paroles et en œuvres.”(3)Acts 7:22. Par ses capacités militaires, il devint le favori des armées égyptiennes; il était universellement considéré comme un homme extraordinaire. Satan était battu. Dieu avait fait servir à la formation et à l’éducation du libérateur de son peuple le décret même qui vouait les enfants hébreux à la mort ». Patriarches et Prophètes, p. 223.1

« Des anges apprirent aux anciens d’Israël que le temps de leur délivrance approchait et que Moïse était l’homme dont Dieu allait se servir pour accomplir cette œuvre. Il fut lui-même avisé par des êtres célestes que le Seigneur l’avait désigné pour briser les fers de son peuple. Mais, supposant que cette œuvre devait s’accomplir par la force des armes, il en conclut qu’il était chargé de conduire les Israélites à la guerre contre les armées égyptiennes. Dans cette pensée, il se surveilla de crainte que son attachement pour sa mère adoptive ou pour le Pharaon ne devînt un obstacle à l’accomplissement de la volonté divine » . Patriarches et Prophètes, p. 223.2

“En vertu des lois, on ne pouvait occuper le trône du Pharaon sans appartenir à la caste sacerdotale. En conséquence, en sa qualité d’héritier présomptif, Moïse dut être initié aux mystères de la religion nationale. Il les étudia avec un zèle infatigable; mais on ne put jamais le déterminer à sacrifier aux faux dieux. Il fut alors averti que s’il persistait dans la foi hébraïque, sa déchéance serait prononcée par la princesse. Mais il demeura inflexible dans sa décision de ne rendre hommage qu’au seul Dieu créateur des cieux et de la terre. Dans ses discussions avec les prêtres et le peuple, il démontrait combien était insensée la vénération superstitieuse qu’ils accordaient à des objets inanimés. Personne ne pouvait réfuter ses arguments ni changer sa manière de voir. On toléra momentanément sa fermeté, en raison de sa haute situation et de la faveur dont il jouissait tant à la cour que parmi le peuple » . Patriarches et Prophètes, p. 223.3

Vous vous souvenez de l'histoire de Moise, lorsqu’il partit délivrer ses frères, alors qu’il n’en avait pas reçu l’ordre. Il tua un Égyptien, se disputa avec un Hébreu, puis s'enfuit pour sauver sa vie. C'est ainsi qu'à Madian, il trouva un emploi, devint berger et épousa la fille de son employeur. Pendant ces quarante années de vie de berger, il oublia la langue égyptienne, et avec elle, la connaissance égyptienne. A l’inverse, cependant, il apprit à bien s'occuper des moutons. Il chassa donc de son esprit l'idée de délivrer un jour le peuple de Dieu de son esclavage égyptien. C'est alors que Dieu le vit fort et capable, et lui ordonna de retourner en Égypte et d'en faire sortir Son peuple qui gémissait sous le poids de l’esclavage. Vous vous rappelez que Moïse protesta contre cette idée et fit valoir qu'il avait échoué lors de sa première tentative, du temps où il était jeune et bien informé, et qu'à cette heure tardive de sa vie, il n'allait pas essayer à nouveau, qu'il ne savait même plus parler la langue. Après une conversation prolongée, Dieu leva ses objections en promettant de lui donner son frère, Aaron, comme porte-parole, et Moïse consentit finalement à retourner en Égypte.

Là,, en Egypte avec son bâton de berger, il accomplit beaucoup de signes et de prodiges devant les Égyptiens et les Hébreux. Et vous vous rappelez ce qui s'est passé la nuit de la Pâque, la nuit avant qu'ils ne quittent l'Égypte : Moïse avait proclamé dans tout le pays que dans toute habitation où il n'y aurait pas de sang sur les linteaux des portes, cette nuit même, le premier-né de chacune de ces habitations mourrait.

Ceux qui ont désobéi à l'injonction divine étaient, le jour suivant, occupés à gémir et à enterrer leurs morts, tandis que ceux qui obéirent au commandement divin sortaient joyeusement et en bon ordre des villes de l’Egypte. Oui, seuls ceux qui étaient capables d'obéir aux ordres furent libérés de l'esclavage. Il est donc indispensable que nous apprenions à recevoir des ordres si nous voulons recevoir le sceau de Dieu sur notre front.

Vendredi – 10 Février

Pour Aller Plus Loin

« Tous ceux que Dieu a choisis pour accomplir une grande œuvre sur la terre ont eu leurs moments de faiblesse. Mais ce n’étaient pas des hommes aux habitudes cristallisées et obstinés à s’y cramponner. Au contraire, ils désiraient avec ardeur être instruits par Dieu sur la manière de travailler pour lui. Nous lisons dans l’Écriture que si quelqu’un “manque de sagesse”, il lui suffit de la “demander à Dieu qui donne à tous libéralement, sans rien reprocher; et elle lui sera donnée”.(7)Jacques 1:5. Mais le Seigneur ne dispense pas sa lumière aux hommes qui se plaisent dans les ténèbres. Celui qui veut recevoir le secours d’en-haut doit être conscient de sa faiblesse et de ses imperfections. Il faut qu’il se prépare aux grands changements qui doivent s’opérer en lui et se livre avec ardeur et persévérance au travail et à la prière. La victoire ne s’obtient que par une volonté résolue de se corriger de ses mauvaises habitudes. Que d’hommes n’arrivent jamais à la position qu’ils pourraient atteindre dans l’œuvre de Dieu pour la raison qu’ils attendent du ciel ce qu’il leur a donné la force d’accomplir eux-mêmes. Tous ceux qui désirent se préparer à remplir une carrière féconde doivent consentir à passer par une sévère discipline mentale et morale, assurés de rencontrer une force divine prête à sec à seconder leurs efforts ». Patriarches et Prophètes, 226.2

Ps. 4 : 5 –” Offrez des sacrifices de justice, Et confiez-vous à l'Éternel »

Par expérience personnelle, David connaissait la fidélité de Dieu : Ayant fait tout ce qu'il fallait faire pour servir Dieu, il croyait que lorsque l'ours et le lion viendraient dévorer ses agneaux, Dieu le délivrerait s'il faisait tout son possible pour les sauver.

De plus, croyant que Dieu lui avait promis le royaume, et ayant été oint pour être roi sur le peuple de Dieu, David ne doutait de rien. Conscient de son devoir, il se lança sans crainte à la poursuite du géant Goliath qui défiait Dieu et son royaume, et il était sûr que le géant ne pouvait pas lui faire du tort. Par la foi, il libéra son peuple du pouvoir du géant. Par la foi, il vainquit le lion et l'ours, et sauva les agneaux. Par la foi, il savait que Saül ne pourrait pas lui ôter la vie, ni le priver du trône.

Non, il n'y a ni bête ni homme qui puisse prendre votre vie ou vous priver de votre promotion si vous faites ce que Dieu vous demande, si vous savez que Celui qui garde Israël ne dort, ni ne sommeille (Ps. 121:3, 4) ; qu'Il sait tout de vous, mes amis, à chaque instant du jour et de la nuit ; qu'Il prend note même des cheveux qui tombent de vos têtes ; que tout ce qui vous arrive n'est que la volonté de Dieu pour votre bien. Je dis que si vous savez et croyez qu'Il est Dieu et le Gardien de vos corps et de vos âmes, alors peu importe ce qui vous arrive, vous en serez heureux et vous en donnerez le crédit à Dieu, sans murmurer, mais en vous glorifiant même dans vos épreuves et vos afflictions.

Esa. 26 : 4—« Confiez-vous en l'Éternel à perpétuité, Car L'ÉTERNEL, L'ÉTERNEL est le rocher des siècles ».

Si vous avez une confiance totale en Dieu, et si le monde devait tomber dans l'espace et entrer en collision avec les étoiles, vous volerez joyeusement avec Dieu.

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