« Car, par une seule offrande, Il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés ». Hébreux 10 : 14
L'ennemi voudrait nous séduire d'une manière ou d'une autre, et peu lui importe laquelle ; mais nous ne devons pas lui en donner l'occasion. L’apôtre Paul declare: « Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu » . (Héb. 12:1, 2.)
« Dieu choisit Israël pour révéler son nom aux hommes. Il a voulu qu'il fût comme une source de salut pour le monde. C'est à lui qu'ont été confiés les oracles du ciel, la révélation de la volonté d'en haut. Aux premiers jours d'Israël, les Gentils, par leurs mœurs dépravées, avaient perdu la connaissance de Dieu. “Ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, dit saint Paul, et ne lui ont point rendu grâces, mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.”8Romains 1:21. Cependant, dans sa miséricorde, Dieu ne les a pas anéantis. Il voulait leur donner l'occasion de le connaître à nouveau par le peuple élu. Par les enseignements qui se dégageaient des sacrifices lévitiques, le Christ devait être exalté devant toutes les nations, et tous ceux qui se tourneraient vers lui posséderaient la vie. Il était la pierre angulaire de l'économie juive. Les types et les symboles étaient une prophétie condensée de l'Evangile, une image où se trouvaient réunies les promesses de la rédemption. » Conquérants Pacifiques, p. 15
D'une manière générale, la loi de Moïse se compose de trois parties. La première est la loi cérémonielle, la loi du temple - la loi sacrificielle. Cette loi, bien sûr, nous ne devons pas l'observer aujourd'hui, sauf dans l’antitype, car elle préfigurait les choses à venir, notamment le premier avènement du Christ. Ainsi, si nous avions vécu à l'époque de l'Ancien Testament et que nous n'avions pas respecté la loi et le système sacrificiel de l'époque, nous aurions fait preuve d'incrédulité à l'égard du Christ, qui devait venir. Mais puisque nous vivons dans l'ère chrétienne, si nous devions maintenant observer la loi et le système sacrificiel typique, nous devrions par là même faire preuve d'incrédulité envers le Christ, qui est venu.
Comment le Sacrifice de Jésus est-il décrit dans les passages précédents ?
« Le plan de la rédemption, qui englobe la bonne nouvelle du salut par Jésus-Christ, a été annoncé pour la première fois à Adam. C'était pour lui l'étoile de l'espoir, éclairant l'avenir sombre et redouté. Adam a vu que le Christ était la seule porte d'espoir par laquelle il pouvait entrer et avoir la vie. Le projet de sauver les pécheurs par le Christ seul était le même à l'époque d'Adam, de Noé, d'Abraham et de toutes les générations successives de ceux qui ont vécu avant l'avènement du Christ, qu'à notre époque. Les patriarches, les prophètes et tous les saints martyrs depuis le juste Abel attendaient avec impatience la venue d'un Sauveur, en qui ils manifestaient leur foi par des offrandes sacrificielles. À la crucifixion, le système typique des sacrifices a été supprimé par la grande offrande antitypique. Le sacrifice des animaux était l'ombre de l'offrande sans péché du Fils de Dieu, et indiquait sa mort sur la croix. Mais à la crucifixion, le type a rencontré l'antitype, et le système typique a pris fin ; mais pas un seul point du code moral n'a été abrogé à la mort du Christ. ST 7 Août 1879, par. 3
« Le Fils de Dieu est le centre du grand plan de la rédemption, un plan unique qui couvre toutes les dispensations. Il est « l'Agneau immolé dès la fondation du monde ». Il est le Rédempteur des fils et filles déchus d'Adam à tous les âges du temps de la race humaine. « Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés ». Le Christ est la substance ou le corps qui a projeté son ombre dans les dispensations antérieures. Et lorsque le Christ est mort, l'ombre a cessé. La transgression du code moral a rendu nécessaire le système de l'ombre. Et à la mort du Christ, événement dont l'ombre avait été projetée par le sang des bêtes depuis le temps d'Adam, ces offrandes, et non la loi de Dieu, dont la violation les avait rendues nécessaires, ont été abolies ». ST 7 Août 1879, par. 4.
Que dit le passage précédent à propos de l'œuvre du Christ dans le sanctuaire céleste ?
Dans le sanctuaire terrestre, le grand prêtre (symbolisant Christ) officiait d’abord dans le lieu Saint toute l’année. Ensuite, le jour des Expiations, le jour de la purification du sanctuaire et du jugement du peuple, il n’officiait qu’un jour dans le lieu Très Saint. Ce double service signifie que dans le sanctuaire céleste, le Grand Prêtre, Christ, doit nécessairement officier d’abord dans le lieu Saint jusqu’au jour antitypique des Expiations, et ensuite, pendant ce jour-là, Il doit officier dans le lieu Très Saint, devant le trône. Ainsi donc, les services terrestres récusent aussi l’idée que Christ soit entré dans le lieu Très Saint du sanctuaire céleste immédiatement après Son ascension.
Ainsi donc, de façon tout à fait claire, le système cérémoniel révèle que dès le temps où Christ « s’assit à la droite de Dieu », (Marc 16 : 19) où se trouve « le fleuve de l’eau de la vie » jusqu’au jour où, le Père et Lui se sont dirigés vers le trône du sanctuaire, où se trouve « la mer de verre » (Dan. 7 : 9, 10 ; Apo. 4 : 6), Il officia en notre faveur en tant que grand prêtre « dans le Lieu Saint » (Héb. 9 : 12, version King James) ; et qu’en même temps conjointement avec le Père, sur le trône souverain éternel (« le trône de Dieu et de l’Agneau »), Il dirigeait l’univers sans péché.
D’après les faits précédents, clairs et distincts, la seule position défendable qu’on puisse adopter c’est que Christ, immédiatement après son ascension, au lieu d’entrer au-delà du voile dans le sanctuaire, s’assit à la droite de Son Père, dans le Paradis, et de là, poursuivit Sa tâche dans le lieu saint du sanctuaire.
« Le point capital de ce qui vient d’être dit, c’est que nous avons un tel souverain sacrificateur, Qui s’est assis à la droite du trône de la Majesté divine dans les cieux, comme ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme » Hébreux 8 : 1-2. « Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » Hébreux 9 : 24. En effet, « Maintenant à la fin des siècles il apparut une fois pour effacer le péché par son sacrifice. Et … il est réservé aux hommes de mourir une fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9 : 26-27) — la purification du sanctuaire (Daniel 8 : 14).
« Je sais que la question du Sanctuaire tel que nous l’avons exposé depuis un grand nombre d’années est vrai et juste » Le Ministère Evangélique, page 296.
Qu'est-ce que la Rédemption de la Croix pour le pardon de nos péchés révèle -t-elle de Dieu ?
Le jugement doit donc manifestement commencer, et le sanctuaire, doit être purifié, non pas avant, mais après l’accomplissement de la période réservée à ceux qui doivent mourir. Le Jugement étant en accord avec ce qui est consigné dans les livres du ciel, par conséquent, les noms de ceux qui sont trouvés indignes, et de ceux qui sont dépourvus de ‘l’habit de noces ‘ sont effacés des livres. C’est ainsi que le Sanctuaire est purifié. Parlant du début de cette œuvre de jugement et de purification, l’ange dit à Daniel : « Jusqu’à deux mille trois cent soirs et matins, puis le sanctuaire sera purifié » Daniel 8 : 14.
Puisqu’en conséquence, la purification a lieu à la fin des 2 300 soirs et matins, et puisque, comme nous l’avons vu, le jugement a lieu « à la fin du monde » (Hébreux 9 : 26), par conséquent, la fin des jours et le début de l’œuvre de médiation et du jugement de Christ sont sur l’autorité de l’Inspiration elle-même, fixés pour la fin du monde. Par conséquent, de manière tout à fait probante, les 2 300 jours ne se terminent pas aux jours d’Antiochus Epiphane comme certains l’enseignent.
« Un sentiment de soumission à la volonté du Père finit par l’emporter. “Mais c’est pour cela, dit-il, que je suis venu jusqu’à cette heure. Père, glorifie ton nom!” Seule, la mort du Christ pouvait renverser le royaume de Satan. Par ce moyen seul l’homme pouvait être racheté, et Dieu glorifié. Jésus consentit donc à l’agonie. Il accepta le sacrifice. La Majesté du ciel voulut bien porter nos péchés. “Père, glorifie ton nom!” dit-il. Une voix sortant de la nuée qui planait sur sa tête fit entendre cette réponse aux paroles du Christ: “Je l’ai glorifié et je le glorifierai de nouveau.” Dieu avait été glorifié par la vie entière du Christ, depuis la crèche jusqu’au moment où ces paroles furent prononcées; dans l’épreuve qui allait survenir, ses souffrances, divines et humaines à la fois, glorifieraient certainement le nom du Père » . Jésus – Christ 624.1