Sabbat Après-midi—18 Février
Verset à mémoriser :
« Tout ce que vous faites, faites-le de bon coeur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l'héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur ». Colossiens 3 : 23, 24.
« On transporte naturellement sur le plan spirituel les habitudes d'indolence et d'insouciance que l'on a cultivées dans son travail manuel. Elles disqualifient celui qui les a contractées pour une activité efficace au service de Dieu. Beaucoup de gens auraient pu être en bénédiction autour d'eux, mais leur paresse les a perdus. L'oisiveté et l'absence de résolution, de but, ouvrent la porte à une multitude de tentations. Les mauvaises compagnies et les habitudes vicieuses conduisent fatalement à la dépravation de l'âme et de l'esprit; elles ont pour résultat l'échec de la vie présente et la perte de celle qui est à venir ». Les Paraboles de Jésus, p. 300.3
« Quel que soit le travail que nous sommes appelés à faire, l'Ecriture sainte nous dit: “Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur.” “Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le”, “sachant que vous recevrez du Seigneur l'héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur.”18Romains 12:11; Ecclésiaste 9:10 ». Les Paraboles de Jésus, p. 301. 3
Dimanche-- 19 Février
Commençons par le Commencement
Lisez Ecclesiastes 12 : 1. Quel est le message qui nous est destiné ici ?
« Les nombreuses et précieuses promesses faites dans la Parole de Dieu à ceux qui cherchent le Sauveur dès leur jeune âge, me furent rappelées. “Souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s'approchent où tu diras: Je n'y prends point de plaisir.” Ecclésiaste 12:3. Le divin Berger d'Israël dit encore aujourd'hui: “Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.” Luc 18:16 Apprenez à vos enfants que la jeunesse est le meilleur moment pour chercher le Seigneur. » Témoignages Vol. 1, p. 164.2
Prov. 22 : 3, 6, 10, 15 homme prudent voit le mal et se cache, Mais les simples avancent et sont punies… Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre; Et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas….Chasse le moqueur, et la querelle prendra fin; Les disputes et les outrages cesseront….La folie est attachée au coeur de l'enfant; La verge de la correction l'éloignera de lui ».
Les parents avisés regardent vers l'avenir. Ils prennent soin d'assurer l'avenir de leurs enfants. Ils le font en inculquant à leurs enfants des principes d'origine céleste sur lesquels ils pourront construire avec succès la carrière de leur vie, car la fondation sur laquelle les parents les mettent sur la voie de la vie, est la seule sur laquelle ils seront amenés à construire. Une mauvaise fondation les empêchera toujours d'aller au-delà de ce que la fondation elle-même le permet, que ce soit dans le domaine de la religion ou du commerce. -
Les parents doivent savoir que lorsque les enfants atteignent l'adolescence, ils deviennent plus ou moins indépendants, responsables d'eux-mêmes. Ils dansent, pour ainsi dire, sur leur propre musique. Il est donc important qu'ils possèdent au préalable les connaissances indispensables pour traverser cette adolescence en toute sécurité.
Tout d’abord, il faut leur enseigner religieusement la bonne morale, la valeur du temps, la manière d'obtenir des résultats dans un laps de temps donné. On devrait les mettre en garde contre les conséquences néfastes des minutes perdues. En effet, ils devraient être amenés à réaliser que l'ensemble des minutes et des heures utilisées à bon escient et les connaissances acquises pendant leur adolescence façonneront leur vie entière. Ils devraient savoir que les moments de l'adolescence sont les plus importants de toute leur vie, et qu'une fois gaspillés, ils sont perdus à jamais. Les enfants ont très certainement besoin de savoir ces choses avant d'entrer dans l'adolescence.
Ces principes fondamentaux sont encore plus réalistes si l'on tient compte du fait que les habitudes sont bien trop faciles à former, mais pratiquement impossibles à supprimer. C'est pourquoi les enfants sont ce que leurs parents ont fait d'eux.
De plus, les garçons et les filles ont plus d'énergie à l'adolescence qu'à n'importe quel autre moment de leur vie, et ils peuvent donc accomplir davantage pendant ces années qu'ils ne le feraient plus tard dans le même domaine d'activité et d'expérience.
Il ne fait aucun doute que l'adolescence de tout enfant est également la période la plus critique de leur vie. Comme il a été dit précédemment, les parents ne devraient pas attendre que la crise arrive, mais devraient l’anticiper bien auparavant pour la prévenir. Pour ce faire, les parents doivent, dès le début de la vie de l'enfant, déterminer ses aptitudes naturelles, afin qu'il puisse décider à temps de son métier ou de sa profession. Ils doivent lui apprendre à se fixer but, puis créer en lui le zèle nécessaire pour l'atteindre. Ceux qui n'ont pas de but n'auront pas d’objectif à atteindre. Ils flottent comme un radeau sur l'océan, et ils errent sans but précis, comme un papillon. Les enfants qui ont un but à atteindre, et qui ne le perdent pas de vue, finiront par l’atteindre, et ils ne manqueront pas de transformer le temps de l'espièglerie en avantage certain.
Les enfants devraient également apprendre la valeur de l’argent. Plutôt que de les laisser prendre l'habitude de dépenser chaque centime, il faut leur apprendre à économiser autant que possible. Une fois qu'ils auront goûté à l'idée d'ouvrir un compte d'épargne, même s'il s'agit d’une petite somme pour commencer, ils s’y emploieront avec empressement. De cette manière, l'épargne deviendra pour eux une habitude passionnante. Les enfants à qui l'on n'a pas appris à gagner de l’argent et à épargner, et qui finissent par faire quelque chose de leur vie, ne le font pas grâce à leurs parents, mais malgré eux.
Il y a des milliers de personnes, certaines dans chaque communauté, qui n'ont aucune idée de la façon de gérer leur argent ou leur maison. Ces malheureux, quel que soit leur revenu, n'ont jamais de quoi pour les jours difficiles. Ils sont toujours pauvres et toujours endettés, attendant toujours qu’on leur donne quelque chose.
Lisez Genèse 29 : 9-20. Qu’y a-t-il d’important dans le timing de cet évènement dans la vie de Jacob ?
Tout d’abord, Jacob n'avait, dans Padan- Aram, que la foi et le zèle. Il n'était qu'un bon ouvrier, c'est tout. Laban, a reconnu tout de suite ces qualités en Jacob, et en conséquence, Laban non seulement proposa à Jacob de lui donner sa fille Rachel pour épouse, mais il conçut même un stratagème pour le forcer à prendre ses deux filles - Rachel et Léa - les seules filles de la famille ! De plus, bien que Jacob les ait chèrement payées par quatorze années de dur labeur fidèle, il devint riche au cours des six années suivantes ! Puis, de retour chez lui, il dit à Laban de tout son cœur, honnêtement et en toute conscience :
« Voilà vingt ans que j'ai passés chez toi; tes brebis et tes chèvres n'ont point avorté, et je n'ai point mangé les béliers de ton troupeau ». Gen. 31 : 38
De plus, lorsqu'on lui demanda ce qu'il voulait pour son travail après les quatorze ans, il choisit le salaire que Dieu lui donnerait, et non celui de Laban. Car il dit à Laban :
Tu ne me donneras rien, mais permets-moi de passer dans tout ton troupeau aujourd'hui et d'en retirer tous les bœufs, moutons et chèvres tachetés, mouchetés et bruns, et de les emmener à trois jours de marche, du reste du troupeau afin qu'ils ne puissent se mélanger. Jusqu'à présent, toutes les brebis et tous les bœufs, tachetés ou non, sont à toi, mais dorénavant, tous les tachetés qui naîtront parmi les non tachetés (ce qui semble impossible) seront à moi pour te servir !
Laban fut satisfait du contrat et Jacob se mit au travail. Dieu bénit le travail de Jacob bien que la chose fut naturellement impossible, et en six ans, il devint riche ! Pourquoi ? Parce que Jacob servait Dieu de tout son cœur et qu'il avait une confiance implicite en lui quant à sa existence . Il ne voulait rien d'autre que ce que Dieu lui permettait d'avoir. Il savait que tant qu'il travaillerait pour le Seigneur, le Seigneur ne le laisserait ni affamé, ni nu. Il savait que si Dieu revêtait ainsi l'herbe des champs, Il le revêtirait et le nourrirait dans Sa vigne.
Lundi—20 Février
La Bénédiction du Travail (dans l’Idéal )
Lisez Genèse 2 : 15 ( Voir aussi Eccles, et 2 Thes. 8-10). Quelle est la signification du fait que dès l’irruption du péché, Adam ( certainement Eve, également) s’était vu confier un travail à faire ? Cela peut-il expliquer pourquoi, comme nous l’avons dit plus haut, que ceux qui n’ont jamais eu besoin de travailler, considèrent leur situation comme une malédiction
Parce que le travail est essentiel et que les pécheurs par nature n’aiment pas travailler, les épines et les chardons ont été créés pour les obliger à gagner leur vie en travaillant. Si nous laissons les mauvaises herbes dans le sol et que nous passons notre temps à nous amuser, elles étoufferont les récoltes, et comme le fils prodigue, nous connaîtrons la disette. Ainsi donc, pas de travail, pas de nourriture. Dieu qui sait ce qui convient le mieux pour nous a fait en sorte que nous gagnions durement notre vie en travaillant toute la journée, en ayant peu de repos. Ceux qui rentrent en eux-mêmes trouvent du plaisir à travailler. Seuls les insensés détestent le travail
Pour ceux qui rentrent en eux-mêmes, le travail est un plaisir. Seuls les insensés détestent le travail.
Le Seigneur a ordonné que nous gagnions notre vie à la sueur de notre front, mais Il savait que la plupart d'entre nous ne le feraient pas si nous n'y étions pas obligés. Il savait également que si nous n'avions pas grand-chose à faire, nous nous mettrions à faire des gaffes, à vivre dans la débauche, et par conséquent, nous ne rentrions jamais à nous-mêmes, et ne retournerions jamais à l'Eden. Il maudit le sol pour notre bien.
De plus, à la femme qui s'assoit et ne fait pas grand-chose pour entretenir sa maison, Dieu apporte les punaises de lit, les cafards, les souris et les rats, les mouches, les fourmis, les poux et les puces, et les moustiques également. Ils la pousseront à travailler au-dedans comme dehors, si rien d’autre n’y parvient .
Sans les insectes, que serait l'homme ! Dieu, voyez-vous, a créé toutes ces choses pour une bonne raison ; mais bien que les insectes poussent les paresseux à se lever et à se mettre à l’ouvrage, certains préfèrent encore vivre comme des porcs ! Pourquoi attendre qu'Il envoie Sa grande armée d’insectes ? Pourquoi ne pas suivre Son conseil, s'activer et faire ce que vous pouvez pour rendre les autres heureux, pour rendre le monde meilleur que ce qu’il est, pour lui faire savoir que vous êtes là pour lui faire du bien, et non pour lui être à charge ? Alors les anges éprouveront du plaisir à camper autour de vous, et le Seigneur Lui-même viendra souper avec vous.
Si nous faisons des affaires de Dieu notre affaire, de Son Royaume notre foyer, alors toutes les autres choses que nous nous efforçons d’obtenir, et dont nous nous inquiétons, nous serons données en grande abondance. Ne soyons donc plus des Chrétiens en apparence, et des Païens de cœur, mais soyons plutôt des personnes sans « fraude dans la bouche » et « des palmes dans les mains ».
Ecclésiaste 4 verset 5 : « L’insensé se croise les mains et mange sa propre chair. »
L’insensé se croise les mains ; il dédaigne le travail. Il mange sa propre chair, au lieu de travailler, il préfère même rester affamé, amenant ainsi son estomac à puiser dans ses réserves de graisse et ne cesse de maigir. Qui désire être un insensé ?
Ecclésiaste 10 : 18 : « Quand les mains sont paresseuses, la charpente s’affaisse ; et quand les mains sont lâches, la maison a des gouttières. »
La maison de l'homme paresseux se délabre, elle pourrit avant même qu'il ne l'ait achevée, ou avant qu'il ne l'ait réparée. Il est en retard pour tout - une bien mauvaise habitude à éviter. Lorsque vous vous rendez à la campagne, vous remarquerez le long de la route, que les maisons délabrées et mal entretenues sont celles des personnes que vous voyez sous les porches à faire passer le temps, alors qu'elles devraient travailler. Mais vous ne verrez pratiquement personne rester oisif près des maisons bien entretenues. Si vous les voyez, vous les verrez occupées à faire quelque chose. Que fais-tu, mon frère, ma sœur ? - Connais-tu le chemin du retour en Eden ? Tournons-nous à nouveau vers l'Ecclésiaste.
Pro. 6 : 6 : « Va vers la fourmi, paresseux; Considère ses voies, et deviens sage ».
L'homme, un étudiant ; la petite fourmi, un professeur ! Quelle déclaration humiliante pour l’homme oisif !
Versets 7, 8 « Elle n'a ni chef, Ni inspecteur, ni maître; Elle prépare en été sa nourriture, Elle amasse pendant la moisson de quoi manger. »
La fourmi sait ce qu'elle doit faire et quand elle doit le faire, et elle le fait. Elle ne manque jamais de gagner sa vie, même si elle n'a pas de patron. Si vous descendiez dans sa maison, vous trouveriez davantage des provisions que ne l’exige la saison exige. Elle sait quand vient la récolte, et comment en tirer le meilleur parti. Si l'homme ne fait pas comme la fourmi, s'il ne tient pas compte de l'heure et de la saison, ses malheurs ne feront qu'augmenter.
Si ce conseil provenait des hommes, nous n'en aurions peut-être pas besoin ; mais il est venu de Dieu, de Celui qui a le contrôle de tout. Il connaît votre vie depuis votre naissance jusqu'à votre mort. Il sait quel genre de vie vous allez mener. Vous pouvez vous obliger à suivre le chemin du fils prodigue, mais il vaudra bien mieux pour vous de ne pas choisir cette voie. Il vaut mieux pour vous de suivre la voie du Père.
N'oubliez jamais qu'il n'y a que deux esprits maîtres dans le monde - l'esprit de Dieu et l'esprit de Satan. En tant que pécheurs, nous sommes nés avec la pensée de Satan, et elle reste avec nous jusqu'à ce que nous naissions de nouveau, que nous naissions de l'Esprit et que nous ayons la pensée de Dieu. Pour bien faire, nous devons donc agir contrairement à ce que notre esprit naturel nous dit, de faire et nous ferons alors ce que l'esprit de Dieu s'efforce de nous permettre d’accomplir.
Mardi - 21 Février
Les Années de Vie Active
Lisez 1 Timothée 5 : 8 ; Proverbes 14 : 23; et Colossiens 3 : 23, 24. Quels point importants, pouvons-nous tirer de ces textes sur les finances du foyer ?
“Si tu vois un homme habile dans son ouvrage, il se tient auprès des rois; il ne se tient pas auprès des gens obscurs.” Foyer Chrétien , p. 377.2
Tout travail procure l'abondance, mais les paroles en l'air ne mènent qu'à la disette.” Foyer Chrétien, p. 377.3
“L'âme du paresseux a des désirs qu'il ne peut satisfaire. .. » Foyer Chrétien, p. 377 . 4
L'ivrogne et celui qui se livre à des excès s'appauvrissent, et l'assoupissement fait porter des haillons.” FC 377.4
« Plus d'un aurait échappé à l'embarras ou à la faillite s'il avait pris garde aux sérieux avertissements des Ecritures si souvent répétés »: Foyer Chrétien, p. 377.5
« Celui qui a hâte de s'enrichir ne reste pas impuni. » Foyer Chrétien, p. 377.6
« La richesse mal acquise diminue, mais çelui qui amasse peu à peu l'augmente.” Foyer Chrétien ,p. 377.7
“Des trésors acquis par une langue mensongère sont une vanité fugitive et l'avant-coureur de la mort.” Foyer Chrétien, p 377.8
« Celui qui emprunte est l'esclave de celui qui prête.” Foyer Chrétien, p. 377.9
“Celui qui cautionne autrui s'en trouve mal, mais celui qui craint de s'engager est en sécurité.” Le Foyer Chrétien, p. 377. 10
« Le huitième commandement condamne ... le larcin et le vol qualifié. Il réclame une stricte probité dans les plus petits détails de la vie. Il défend la tromperie en matière commerciale et exige le paiement des dettes et des salaires ». Foyer Chrétien, p. 377.11
« Je veux cependant », déclare Paul » que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef. Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef: c'est comme si elle était rasée’. . « Toutefois, dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme. Car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de même l'homme existe par la femme, et tout vient de Dieu ».
Cette belle relation existant au sein du foyer est souvent minée et détruite par une mauvaise gestion financière ou par une éducation erronée, ou par les deux, parce que le modèle divin n'est pas suivi. Le Seigneur soutient son épouse, l'église, mais c'est elle qui gère le moyen d'échange, l'argent, pour payer les choses qu'elle achète ; par conséquent, bien que le mari soutienne le foyer, c'est l'épouse qui doit gérer l'argent pour ce qui est nécessaire au fonctionnement à son fonctionnement. Et si le mari ne reçoit qu'un revenu de subsistance, il doit tout particulièrement remettre son salaire à sa femme, afin qu'elle puisse établir le budget pour couvrir les besoins du foyer jusqu'au prochain salaire. Si c'est l'épouse qui gère l'argent, de grands avantages en résulteront, car c'est elle seule qui l’utilise, et est donc seule à connaître, les choses qui sont nécessaires au foyer. Connaissant ainsi ses limites financières quotidiennes, elle saura précisément ce qu'elle peut et ce qu'elle ne peut pas acheter pour faire fonctionner le foyer.
Naturellement, elle veillera à ce que seuls les besoins les plus essentiels du foyer soient satisfaits, évitant ainsi que son mari n'achète trop de choses ou pas assez, ou vice versa, -- cette situation se produisant inévitablement s'il tient les cordons de la bourse et lui confie les achats. Si l'on s'y prend comme il faut, le porte-monnaie ne se videra pas, et le foyer ne souffrira d'aucun manque, d'aucune dispute, ni d'aucune rupture. Bien entendu, mari et femme doivent toujours se consulter pour s'assurer de l'approbation mutuelle de tout ce qu'ils font.
Si, toutefois, les revenus de la famille dépassent le niveau de vie, alors sa femme et lui peuvent ensemble augmenter leur budget,, en s'occupant d'abord des dépenses courantes nécessaires, puis économiser ou investir ce qui reste . -
Ainsi, comprendre que le mari n'est pas seulement le sac d'argent, mais qu'il est le roi du foyer, le "lien de la maison", et que la femme n'est pas une simple servante chargée de préparer les repas, de laver la vaisselle et les vêtements, de nettoyer le sol, de s'occuper des enfants et de les élever, mais qu'elle est la reine du foyer, l'assistante du foyer, -- comprendre tout cela c’est avoir une véritable appréciation de la plénitude du mariage divinement inspiré.
« Qui peut trouver une femme vertueuse? Elle a bien plus de valeur que les perles. Le coeur de son mari a confiance en elle, Et les produits ne lui feront pas défaut. Elle lui fait du bien, et non du mal, Tous les jours de sa vie. Elle se procure de la laine et du lin, Et travaille d'une main joyeuse. Elle est comme un navire marchand, Elle amène son pain de loin. Elle se lève lorsqu'il est encore nuit, Et elle donne la nourriture à sa maison Et la tâche à ses servantes. Elle pense à un champ, et elle l'acquiert; Du fruit de son travail elle plante une vigne. 7 Elle ceint de force ses reins, Et elle affermit ses bras. Elle sent que ce qu'elle gagne est bon; Sa lampe ne s'éteint point pendant la nuit. Elle met la main à la quenouille, Et ses doigts tiennent le fuseau. Elle tend la main au malheureux, Elle tend la main à l'indigent. Elle ne craint pas la neige pour sa maison, Car toute sa maison est vêtue de cramoisi. Elle se fait des couvertures, Elle a des vêtements de fin lin et de pourpre. Son mari est considéré aux portes, Lorsqu'il siège avec les anciens du pays. Elle fait des chemises, et les vend, Et elle livre des ceintures au marchand. Elle est revêtue de force et de gloire, Et elle se rit de l'avenir. Elle ouvre la bouche avec sagesse, Et des instructions aimables sont sur sa langue. Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, Et elle ne mange pas le pain de paresse. Ses fils se lèvent, et la disent heureuse; Son mari se lève, et lui donne des louanges: Plusieurs filles ont une conduite vertueuse; Mais toi, tu les surpasses toutes. La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine; La femme qui craint l'Éternel est celle qui sera louée. » Proverbes 31 : 10-30
Ainsi, alors que l'épouse royale s'occupe des affaires intérieures de la famille, l'époux royal s'occupe des affaires extérieures de la famille.
Mercredi - 22 Février
Travailler Avec Intégrité
Gen. 30:27 Laban lui dit: Puissé-je trouver grâce à tes yeux! Je vois bien que l'Éternel m'a béni à cause de toi; »
C'est le genre de recommandation que le chrétien devrait faire dire de sa religion par ceux pour qui il travaille. Une telle recommandation ne vient qu'en mettant de la religion et de la réflexion pratiques dans vos habitudes de vie et de travail quotidiennes, et en produisant plus que vous ne consommez...
Lisez Genèse 39 : 2-5. Les Textes nous ne lisent pas précisément , mais qu’a pu faire Joseph, pour être dans les bonnes grâces de son maitre
« Son maître vit que l'Éternel était avec lui, …. Joseph trouva grâce aux yeux de son maître, qui l'employa à son service, l'établit sur sa maison, et lui confia tout ce qu'il possédait » . Genèse 39 : 3, 4
"Dieu peut rendre les plus humbles disciples du Christ plus précieux que l'or fin, même que le lingot d'or d'Ophir, s'ils se soumettent à Sa main transformatrice. Ils doivent être déterminés à faire l'usage le plus noble de chaque faculté et de chaque opportunité. La Parole de Dieu devrait être leur sujet d’étude et leur guide pour décider de ce qui est le plus élevé et le meilleur en toutes situations. Ils devraient étudier avec le plus grand intérêt le caractère sans faille, le Modèle parfait qui leur est présenté dans l'Évangile. La seule leçon essentielle à retenir c’est que la bonté seule est la vraie grandeur...." Ellen WHITE, Christ Triumphant, p. 94.2
Les difficultés qui survinrent à Joseph au cours dans sa vie étaient en fait pour son bien et le préparèrent à devenir un interprète de rêves, un roi, et sans doute le plus grand économiste que le monde ait jamais connu. Dieu avait observé que Joseph faisait tout, comme si ce dont il avait la charge lui appartenait, il était constamment sensible au fait que Dieu était son Maître et que rien ne pouvait lui être caché. C'est cette conviction qui a fait comprendre à Joseph qu'indépendamment de ce que les hommes lui faisaient ou disaient de lui, Dieu seul était responsable de sa vie. Par conséquent, dans la prospérité et la renommée, Joseph a maintenu sa loyauté et son intégrité ; et dans l'adversité, Joseph n'a pas perdu son temps à attribuer aux autres la cause de ses problèmes. Au contraire, il s'est efforcé de se comporter d'une manière qui le recommanderait même à la royauté, car il est peu probable que les Ismaélites auraient pu le vendre à Potiphar s'il n'avait pas été quelqu’un de supérieur.
« L'Éternel fut avec lui, et la prospérité l'accompagna; il habitait dans la maison de son maître, l'Égyptien. Son maître vit que l'Éternel était avec lui, et que l'Éternel faisait prospérer entre ses mains tout ce qu'il entreprenait. Joseph trouva grâce aux yeux de son maître, qui l'employa à son service, l'établit sur sa maison, et lui confia tout ce qu'il possédait…. ll abandonna aux mains de Joseph tout ce qui lui appartenait, et il n'avait avec lui d'autre soin que celui de prendre sa nourriture. Or, Joseph était beau de taille et beau de figure. » Gen. 39 : 2-4, 6. Mais, une fois de plus, il subit des revers sur lesquels il n'avait aucune prise, et il atterrit en prison où son excellente personnalité et sa fidélité lui valurent une fois de plus d'être libéré, et, de plus, d'être promu à la plus haute fonction du pays...
Pendant ce temps, les frères de Joseph continuaient à sombrer jusqu'à ce qu'ils soient finalement réduits à une telle pauvreté qu'ils durent quitter leur pays et venir chez Joseph pour se nourrir et vivre. Nous devrions pouvoir voir à travers cette situation, que même si le peuple de Dieu peut être traité de manière honteuse par des associés jaloux, il ne souffrira pas éternellement de ce mal si Dieu est avec lui. Joseph suivit la justice et aucun homme n'a pu empêcher Dieu de le combler de richesses et d'honneur. Peu importe ce que les hommes peuvent dire ou faire contre vous pour vous rabaisser, si vous avez Dieu avec vous, vous finirez par être en haut et eux en bas. La jalousie peut être aussi cruelle que la tombe, mais tôt ou tard, la justice sera récompensée.
Combien il est important que le peuple de Dieu ait l'esprit constamment occupé à le servir parfaitement en toutes choses !
Nous pouvons en effet devenir les plus pauvres parmi les pauvres en nous préoccupant uniquement de nos propres besoins et de nos désirs au lieu de nous efforcer de réaliser tout ce que nous pouvons faire pour le bénéfice des autres. C'est seulement en faisant pour les autres que l'on réussit, ce qu’on attend de nous.
Jeudi – 23 Février
Rechercher des Conseils Inspirés
Lisez Proverbes 3: 5-8. Comment mettre ce principe en pratique dans nos questions financières de tous les jours ?
« Si ceux qui se proposent d'œuvrer pour le salut des âmes dépendent de leur propre sagesse finie, ils échoueront certainement. S'ils ont une humble vision d'eux-mêmes et s'ils s'appuient pleinement sur les promesses de Dieu, celui-ci ne leur fera jamais défaut. "Fais confiance au Seigneur de tout ton cœur, et ne t'appuie pas sur ta propre intelligence. Dans toutes tes voies, reconnais-le, et il dirigera tes sentiers." [Proverbes 3:5, 6]. Nous avons le privilège d'être dirigés par un sage Conseiller. »
Dieu peut faire des humbles, des hommes puissants à son service. Ceux qui répondent volontiers à l'appel du devoir, en améliorant leurs capacités autant que possible peuvent être sûrs de recevoir l'assistance divine. Les anges viendront, comme des messagers de lumière, au secours de ceux qui feront tout ce qu'ils peuvent de leur côté, puis auront confiance en Dieu afin qu’Il coopère à leurs efforts." Ellen WHITE, Gospel Workers,
Que faire maintenant, alors que l'argent n'a jamais été aussi facile à gagner, mais que les prix s'envolent ? Doit-on donc dépenser tout ce qu'on gagne, ou doit-on se priver de ces extravagances et économiser tout ce qu'on peut ? Et où doit-on déposer ses gains ?
Répons :---Les sages ont appris par expérience l'inexorabilité de la loi de l'inflation et de la dépression. Ils savent que la quantité anormale d'argent en circulation gonfle la demande de biens au-delà de ce que le marché peut fournir, et fait ainsi monter les prix en flèche. Ils y voient le signal d'alarme d'un désastre financier imminent.
Les prudents savent aussi que la folle orgie de dépenses de tout ce que font les hommes doit tôt ou tard se terminer par un bouleversement de privations, de chagrins et de regrets, par l'effondrement de nombreux foyers. Aussi les sages prennent-ils des mesures à l'avance pour se prémunir contre le jour inévitable d’un explosion économique. En temps d'inflation, ils refuseront sévèrement la manie de verser davantage dans le luxe, qu’ils ne le sont déjà. Et en cette période de circulation monétaire accélérée, ils se ménageront, épargneront plutôt que de dépenser. Ils ne tomberont pas dans cette attitude insouciante qui ne convient qu'aux formes les plus basses de la vie animale, celle du "festin aujourd'hui et de la famine demain" ; ils ne se joindront pas non plus à ceux qui disent : "mangeons, buvons et soyons heureux [dépensons notre argent aussi vite que nous le faisons] car demain nous mourrons".
Quiconque s’embarque maintenant à bord du bateau de plaisance pour sa joyeuse excursion sur le courant de la moindre résistance, est sûr d'être aspiré dans un inextricable tourbillon de mauvaise gestion financière. Il s'apercevra trop tard qu'il a été victime de sa prodigieuse imprévoyance et de sa présomption. La ressemblance mentale d'une telle personne ne peut être comparée qu'à celle d'une sangsue insensée - cette stupide petite créature aquatique qui se prive de nourriture quand il n'y a rien à quoi s'accrocher, et qui se tue par excès de nourriture quand quelque chose se présente enfin à elle. Cette forme de prodigalité est de la pire espèce, car pour elle, il n'y a pas de "maison du père" où elle peut revenir. –
Si le critère expérimental selon lequel l'histoire se répète doit être reconnu, alors cette guerre doit donner lieu à une période de transition avec son inévitable dépression. De l’argent maintenant est facilement gagné ; et économisé maintenant peut valoir deux ou trois plus après la guerre, lorsque l'argent peut devenir encore plus rare qu'il ne l'a jamais été. C'est donc le moment de dépenser le moins possible et d'épargner davantage que possible. C'est maintenant le temps de l'abondance où l'on peut récolter une moisson et l'emmagasiner pour les temps de besoin à venir - et non pas la dépenser pour "tout ce que l'âme désire".
Outre toutes les dépenses nécessaires et des déductions croissantes que l'on peut avoir - l'impôt sur le revenu, l'impôt de la victoire, les obligations de guerre, la sécurité sociale, les dîmes et les offrandes--tout salarié avisé épargnera chaque semaine une certaine somme si petite soit-elle, et déterminera avec ténacité que rien ne le détournera de ce plan et que rien ne provoquera la diminution de ce fonds. Cependant, cela sera très difficile, à cause des tentations de dépenses et des hommes d'affaires habiles qui ont passé leur vie à étudier comment exploiter les économies des gens. L'Association a donc préparé des certificats spéciaux de legs qui assureront à leur détenteur des deniers pour les "jours mauvais", ou l'assureront contre un désastre financier pour ses vieux jours .
L'abeille active emmagasine et économise son miel pendant les mois d'été. Ainsi, lorsqu’ arrive l'hiver, elle en a non seulement assez pour traverser la période difficile, mais aussi pour en épargner pour le propriétaire de la ruche. Les croyants de la vérité présente ne devraient pas être moins sages qu'une petite abeille insignifiante ! Que le certificat de legs vous rappelle que l'endroit le plus sûr pour déposer votre trésor est celui où les mites n’ entrent pas et où les voleurs ne percent, ni dérobent. Et un peu de cette prévoyance aujourd'hui facilitera énormément la tâche de la maison du Père lorsqu’ arriveront les temps difficiles, car vous pourrez alors puiser dans votre propre fonds de réserve de votre certificat. L'Association pourrait alors être dans l'impossibilité de venir en aide à tous les malheureux, et ceux qui n'ont rien prévu en cette petite période de prospérité apparente pourraient se sentir alors dans l'embarras. Bien sûr, seuls les détenteurs d'un Certificat de membre de l’Association peuvent investir dans le Certificat de Legs et participer à ce système d'épargne divinement dédié et à cette sécurité sociale consacrée.
Vendredi - 24 Février
Pour Aller Plus loin
Gen. 31 : 13—« Je suis le Dieu de Béthel, où tu as oint un monument, où tu m'as fait un voeu. Maintenant, lève-toi, sors de ce pays, et retourne au pays de ta naissance.
D'après ce récit, vous voyez que Jacob était fidèle à son poste et qu'il était toujours attentif aux ordres de Dieu. Sommes-nous comme Jacob ? Ou sommes-nous comme Judas Iscariot ? Jacob, vous le savez maintenant, s'est parfaitement occupé des affaires de Laban, et a suivi les directives de Dieu jusqu'au bout. Mais Judas Iscariot s'est parfaitement occupé de son propre intérêt égoïste aux dépens du Don de Dieu, et au lieu de suivre les directives du Seigneur, il a suivi les siennes. Maintenant, comparez la fin de Jacob avec celle de Judas. L'œuvre de l'un s'est terminée dans la gloire, celle de l'autre dans la honte et le désastre.
Pour qui travaillez-vous, mon frère, ma sœur ? Pour vous-mêmes ou pour Dieu ? - Vous dites "pour Dieu", et j'espère que vous avez raison, mais rappelez-vous, comme je l'ai déjà dit, qu'aucune entreprise commerciale n'encouragera un ouvrier qui n'est pas intéressé au moins autant par la prospérité de son entreprise que par l'importance de son salaire. De plus, aucune entreprise ne s'intéresse aux affaires privées de l'ouvrier. Elle s'intéresse à ses propres affaires. Les affaires de Dieu, par contre, sont beaucoup plus importantes et ont des conséquences beaucoup plus grandes que les affaires de n'importe quel homme. Lui aussi ne s'intéresse pas du tout à vos affaires égoïstes, il s'intéresse à son affaire, qui est celle de sauver des âmes. Vous ne pouvez donc pas faire passer vos intérêts personnels au premier plan et les siens au second plan , et en même temps vous attendre à bénéficier de ses promesses et à ce qu'Il réponde à vos prières. Si tel est le cas, alors vous vous appelez faussement du nom chrétien. Selon Matthieu 6:32, vous êtes encore un païen égaré.