“« Jésus répondit: Il est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu: » Matt. 4 : 4
Si le Christ, le Créateur de l'univers (Jean 1:3 ; Héb. 1:2), s'est humilié en croyant à tous les écrits des prophètes, alors pourquoi les hommes ne le feraient-ils pas aussi ? Sont-ils plus grands que Lui ? Serez-vous du nombre de ceux à qui Il dit : "Insensés et lents de cœur à croire tout ce que les prophètes ont dit" ? Luc 24:25.
Si le Christ lui-même a mangé "du beurre et du miel" afin de "refuser le mal et choisir le bien", comment pouvez-vous espérer apprendre ce qui est bien et mal si vous fermez les yeux pour ne pas voir et les oreilles pour ne pas entendre, et restez ainsi dans l'ignorance totale de sa volonté ? Si vous ne mangez pas Son "beurre et Son miel", votre justice ne sera-t-elle pas comme les "haillons sales" de l'autosatisfaction (Esaïe 64:6) ?
Pourquoi Jésus a- t-il cité le livre du Deutéronome, quand Il fut confronté par Satan dans le désert ?
Mal. 4:4, 5 - « Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, Auquel j'ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, Des préceptes et des ordonnances. Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, Avant que le jour de l'Éternel arrive, Ce jour grand et redoutable. »
« La seule loi de Moïse... dont on peut nous recommander de nous souvenir c’est... la loi morale, qui comprend les choses qui nous concernent en tant qu'individus, les choses que nous devons accomplir en tant qu'individus, les choses qui perfectionnent notre caractère, les choses qui font de nous un peuple particulier. Nous devons donc rechercher et accomplir les choses contenues dans la loi morale de Moïse - "Les commandements, les statuts et les jugements." Deut. 5:31.
Et le moyen le plus sûr de sélectionner ces éléments moraux essentiels parmi ceux qui se rapportent aux systèmes sacrificiel et juridique, c’est de se reporter au livre du Deutéronome. Ce livre est le résumé de toutes les lois et statuts que Moïse a énoncés à l'ancien Israël, ses dernières paroles.
Quel enseignement pouvons-nous tirer de la manière dont Jésus a répondu à Satan dont Jésus a répondu à Satan ?
Esa. 7:14, 15 - « C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d'Emmanuel. Il mangera de la crème et du miel, Jusqu'à ce qu'il sache rejeter le mal et choisir le bien ».
Nous sommes certainement tous d'accord pour dire que ce passage de l'Écriture est une prédiction de l'Emmanuel de Matthieu 1:23--le Christ lors de son premier avènement. Cependant, le fait que le Christ ait mangé toutes sortes d'aliments autorisés par la loi et qu'il ait même été accusé d'être "un mangeur et un buveur " (Luc 7:34), mangeant avec "les publicains et les gens de mauvaise vie" (Marc 2:16), montre clairement que ce régime de " crème et de miel" n'est pas littéral. De plus, le fait que le crème et le miel n'aient absolument aucune vertu pour conférer à quelqu'un la sagesse et la volonté de choisir le bien et de refuser le mal, pas plus que d'autres aliments, montre de façon concluante que « cette e et ce miel" sont le symboles de quelque chose de spécial, tout comme la mouche et l'abeille d'Esaïe 7:18 sont le symbole de l'Egypte et de l'Assyrie. Et de quoi d'autre pourrait-il s'agir si ce n’est de la nourriture spirituelle, celle qui forge le caractère moral, qui fait que l'on "refuse le mal et qu’ choisisse le bien" ? Et de quelle autre source que pouvaient venir les Écritures pouvait venir une telle nourriture ? Et qu'est-ce que le miel pourrait bien représenter d'autre que le doux Esprit de Dieu qui bénit l'étude sincère et la foi simple de chacun dans la Parole ?
Manifestement, le symbolisme du beurre et du miel nous dit donc infailliblement qu’ Emmanuel, le Christ, put discerner et vaincre le péché grâce à l’étude de la Bible-- en digérant Son contenu et en lui permettant de faire corps avec Elles. C'était son plus doux plaisir, comme le révèle le miel symbolique. C'est ainsi qu'"Il leur dit : J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas (Jean 4:32), et "Il est écrit : L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu". Matt. 4:4.
En conséquence, il est évident que le Christianisme est une plante spirituelle, qui se nourrit de la Parole de Dieu telle qu'elle est révélée par le doux Esprit de Vérité. Par conséquent, si le Christ, notre Exemple , « croissait » ainsi « en sagesse... devant de Dieu et devant les hommes" (Luc 2:52), il est d'autant plus essentiel que nous, Ses disciples, vivions de la même Parole, du même beurre et du même miel, si nous voulons posséder un christianisme véritable, capable de soutenir et de préserver la vie. C'est précisément ce qui nous est dit dans les versets suivants de la prophétie d'Ésaïe :
« Et il arrivera, en ce jour-là, qu’un homme nourrira une jeune vache et deux brebis et il arrivera que, de l’abondance du lait qu’elles donneront, il mangera du caillé ; car tous ceux qui seront de reste au milieu du pays mangeront du caillé* et du miel ».Isa. 7:21, 22. ( Version Darby)
Dans ces versets, l'Inspiration attire notre attention sur trois créatures produisant du beurre --deux brebis et une jeune vache - et nous prévient que seuls ceux qui se nourrissent de leurs produits auront le droit de vivre dans "le pays" - dans le pays du peuple de Dieu. Aucun autre, non, pas un seul, ne s'y trouvera.
Puisque, par conséquent, seuls ceux qui mangent du beurre, ceux qui apprennent ainsi à refuser le mal et à choisir le bien, pourront autorisés à vivre en terre sainte, il est d'autant plus évident que le beurre est le symbole de nourriture spirituelle. Et puisque sa source d'approvisionnement est constituée par les deux brebis et la jeune vache, il est absolument nécessaire que nous explorions le domaine de ce symbolisme biblique pour trouver ce qu’ elles représentent.
Les deux brebis, d'une même espèce et non jeunes, sont manifestement le symbole de l'Ancien et du Nouveau Testament, de la Parole, qui permet à ses destinataires de "choisir le bien et de refuser le mal". La vache étant jeune, et donc d'origine plus récente que les brebis, et sa taille plus grande que celle de ces dernières, elle ne peut donc être que le symbole d'écrits inspirés d'origine plus récente et de plus grand volume que la Bible elle-même. Les seuls écrits de ce genre, en dehors de la Bible, sont ceux qui nous apportent "le témoignage de Jésus :.... car le témoignage de Jésus est l'Esprit de la Prophétie" (Ap. 19:10) - l'interprétation inspirée des Ecritures.
Il faut aussi noter que ce beurre et ce miel sont produits à l'ère chrétienne, au temps où les deux brebis, les deux Testaments, existent, et aussi au temps où l'Esprit de Prophétie est à l'œuvre.
Comment savons-nous que Dieu ne fait acception de personnes ?
Esa. 3 : 1-4 « Le Seigneur, l'Éternel des armées, Va ôter de Jérusalem et de Juda Tout appui et toute ressource, Toute ressource de pain Et toute ressource d'eau, Le héros et l'homme de guerre, Le juge et le prophète, le devin et l'ancien, Le chef de cinquante et le magistrat, Le conseiller, l'artisan distingué et l'habile enchanteur. Je leur donnerai des jeunes gens pour chefs, Et des enfants domineront sur eux »
Depuis plus d'un siècle, nous en tant qu'Adventistes du Septième Jour, prêchons l'œuvre du Jugement des morts, et nous devrions maintenant voir aisément que lorsque commencera le Jugement des vivants, il s'agira de séparer les saints d’avec pécheurs - le bon grain de l'ivraie (Matt. 13:30), les bons poissons d’avec les mauvais poissons (Matt. 13:47, 48), les brebis d’avec boucs (Matt. 25:32-46), les vierges sages d’avec folles (Matt. 25:32-46), les vierges sages d’avec les vierges des folles (Matt. 25:1-13).
Ésaïe 3:1-4 révèle donc clairement que parmi ceux qui seront trouvés trop légers manquent, il y aura des hommes puissants, des hommes de guerre, des juges et des prophètes (enseignants de l religion), des prudents et des anciens, des capitaines et des honorables, des conseillers et des artificiers habiles et des orateurs éloquents. Ces versets montrent également que Dieu ne fait acception de personne mais uniquement des pécheurs repentants ; qu'Il ne dépend pas de soi-disant grands hommes.
Ceux qui se sont exaltés et qui ont ainsi amené Son peuple à suivre des hommes instruits au lieu de suivre l'Inspiration et donc la Vérité progressive du Seigneur, seront tous emportés comme de la paille !
Nous ne sommes pas sauvés par les œuvres de la loi. Alors comment le fait de garder les commandements nous sauve ?
Jacques 2 : 19, 20 -- Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent. Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile?
Le fait pour vous d’obéir Votre obéissance à "tous les commandements, les statuts et les ordonnances " de la loi morale de Moïse, voyez-vous, est la preuve que vous êtes né de nouveau, que vous avez été doté de la puissance d'en haut, que vous êtes capable de choisir le bien et de refuser le mal, que vous êtes les enfants de Dieu. L'observation des commandements et des lois dans le Seigneur est donc la lumière et le bouclier de votre vie. C'est le signe extérieur que, par la vie du Christ, vous avez vaincu l'Ennemi de votre âme et de votre corps. Ce système de culte est donc véritablement la justice par la foi qui amène la justice du Christ au peuple de Dieu...
Deutéronome 18:15 et Actes 7:37 désignent Jésus comme le prophète dont il est question. Actes 3:19-21 nous dit que Jésus restera au Ciel jusqu'à la restitution de toutes choses.
Quand cette restitution aura -t-elle lieu ?
Actes 3 : 19-21 « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu'il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus Christ, que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes.
Il nous est dit ici que les cieux doivent recevoir le Seigneur, non pas pour toujours, mais jusqu'aux temps "de la restitution de toutes choses." Il doit donc, au moment de la restitution, revenir sur la terre.
Ce retour sera-t-il inattendu ? Ou le Seigneur enverra-t-il d'abord quelqu'un pour préparer Son chemin ? Et si quelqu'un doit précéder Sa venue, qui sera-t-il ? - "Il leur répondit et leur dit : En vérité, Elie doit venir d’abord et il rétablir toutes choses." Marc 9:12. Le Seigneur, en outre, par le prophète Malachie, déclare :
Mal. 3 : 1; 4 : 5-- Voici, j'enverrai mon messager; Il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez; Et le messager de l'alliance que vous désirez, voici, il vient, Dit l'Éternel des armées…. Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, Avant que le jour de l'Éternel arrive, Ce jour grand et redoutable. »
Ici, les Écritures indiquent que quelqu'un dans l'esprit et la puissance d'Élie le prophète doit d’abord venir, et qu'il ne se contentera pas de préparer le chemin, mais qu'il restaurera également toutes choses. En clair, le message d'Élie restaurera toutes choses au grand et terrible jour du Seigneur, le jour de la restitution, le jour où le Seigneur viendra dans son temple, l'Église. L'esprit d'Elie était un esprit opposé à l'idolâtrie, et sa puissance était une puissance capable de détruire ceux qui menaient vers l'idolâtrie, et d’apporter la pureté.
Mal. 3:2, 3 : « Qui pourra soutenir le jour de sa venue? Qui restera debout quand il paraîtra? Car il sera comme le feu du fondeur, Comme la potasse des foulons. Il s'assiéra, fondra et purifiera l'argent; Il purifiera les fils de Lévi, Il les épurera comme on épure l'or et l'argent, Et ils présenteront à l'Éternel des offrandes avec justice ».
Lors de cette venue, Il ne doit pas emmener Ses saints dans les demeures célestes ', mais Il doit purifier les fils de Lévi-- le ministère ; Il doit détruire les chefs de l'idolâtrie. Puisque la pureté de Ses serviteurs doit d'abord être restaurée, la restauration commence donc par l'Église. C'est ainsi que l'état Édénique de paix et de sécurité doit être restauré, car il nous est dit que.
Esa. 11:6-9 « Le loup habitera avec l'agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau; Le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse, seront ensemble, Et un petit enfant les conduira. La vache et l'ourse auront un même pâturage, Leurs petits un même gîte; Et le lion, comme le boeuf, mangera de la paille. Le nourrisson s'ébattra sur l'antre de la vipère, Et l'enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic. Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte; Car la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. »
Il en était ainsi en Eden, et il doit en être de même si l'on veut que tout soit restauré et que ces prophéties s'accomplissent.
Esa. 11:10 - « En ce jour, le rejeton d'Isaï Sera là comme une bannière pour les peuples; Les nations se tourneront vers lui, Et la gloire sera sa demeure ».
"En ce jour-là, c'est-à-dire au jour où la paix et la sécurité édéniques seront rétablies, c’est alors, et non après, que le royaume de Juda et d'Israël sera restauré (Ézéchiel 37:16-28) et deviendra une bannière. C'est vers elle [la bannière] que se tourneront les païens. Cette restauration de Juda et d'Israël a donc lieu dans un temps de grâce probation, car les païens chercheront la "bannière". Il est donc évident que les Gentils seront encore présents t lorsque la paix et la sécurité édéniques seront restaurées pour le peuple de Dieu au cours du grand et terrible jour du Seigneur.
Comment l'Israël d'autrefois est-il tombé entre les mains de Dieu ? Comment Dieu prévoit-il de sauver l'église aujourd'hui des assauts de Satan ?
On pourrait naturellement penser qu'un peuple que Dieu avait si miraculeusement libéré de l'esclavage, et dont il avait ensuite tout aussi miraculeusement fait un royaume, ne tomberait jamais maintenant qu'il était fort. Mais, perdant de vue leur force, ils tombèrent à nouveau en captivité ! Dans leur faiblesse d'esclaves de Pharaon, Dieu les avait rendus forts sur leurs maîtres égyptiens ; maintenant, dans leur force en tant que de maîtres eux-mêmes, Il les a réduits à la servitude des nations qui les entouraient ! Un double miracle.
C'est la preuve évidente que l'Éternel les a construits, et qu'Il les a aussi détruits (2 Chron. 36:13,23), "afin qu'ils", comme Il le dit, "sachent, depuis le lever du soleil et depuis l'occident, qu'il n'y a personne en dehors de moi. Je suis le Seigneur, et il n'y en a pas d'autre.
Au fil du temps, avec l'accomplissement des soixante-dix ans dont Jérémie avait parlé (Jér. 29:10), Dieu a de nouveau fait Israël retourner dans son pays. Mais au fil des ans, en remplaçant les anciennes générations par de nouvelles, Israël a de nouveau perdu de vue sa force, cette fois si complètement que lorsque le Messie tant attendu est finalement arrivé, ils L'ont rejeté, crucifié et Lui ont craché dessus !
Comme châtiment divin, Dieu détourna sa face avec colère et les livra aux mains de l'oppresseur, qui détruisit leur temple et leur ville, les chassa de leur pays et les laissa comme une race abandonnée, sans Dieu, sans monnaie, sans pays, un peuple déteste par toutes les nations depuis ce jour jusqu'à aujourd'hui !
Tous, cependant, ne furent pas rejetés. Une multitude d'entre eux ont eu les yeux ouverts au fait t que leurs grands hommes accusaient faussement le Seigneur, appliquaient mal les prophéties le concernant et trompaient le peuple. Grâce à ceux qui sont restés fidèles, Il a préservé la semence d'Israël. En acceptant le Christ et en devenant chrétiens, ces fils fidèles de Jacob ont vu leur nom changer de Juif en celui de Chrétien, comme cela avait été annoncé par Dieu en changeant le nom de leur père de Jacob à Israël, et celui de leur grand-père d'Abram à Abraham.
Commençant par 120 disciples remplis de l'Esprit, cette église judéo-chrétienne a converti 3 000 âmes le jour de la Pentecôte par la prédication d'un simple sermon inspiré par l'Esprit, puis "ajouta chaque jour à l'église ceux qui devaient être sauvés". Actes 2:47.
Ce grand rassemblement d'âmes irrita à ce point Satan qu'il se vengea en "persécutant la femme [l'Église judéo-chrétienne] qui a enfanté l'enfant mâle. (Apocalypse 12:13), afin de l'empêcher de faire des convertis, et d'empêcher ceux qu'elle a réussi à convertir de s'associer à elle.
(Les faits incontournables selon lesquels l'enfant de la femme, le Christ, qui a été "enlevé à Dieu", Apocalypse 12:5, est né de l'église juive, et que l'église chrétienne a émergé de l'église juive, établit solidement que la femme est une figure des fidèles serviteurs de Dieu dans les églises de l'Ancien et du Nouveau Testament).
En persécutant la femme, Satan, ironiquement, ne faisait qu'aider le dessein divin au lieu de l'entraver. En effet, le champ de l'église (Matt. 13:38) ne produisait que du "bon grain " pur, le "filet" (Matt. 13:47) n'attrapait que de bons "poissons", car face à une telle persécution, seuls les fidèles osaient prendre position pour la Vérité et devenir membres de la secte détestée. Aussi, voyant les résultats de son oppression, il changea rapidement de tactique.
Par les édits de tolérance", dit Gibbon, "il [Constantin] supprima les inconvénients temporels qui avaient jusqu'alors retardé les progrès du christianisme ; et ses ministres actifs et nombreux reçurent une libre permission, un encouragement libéral, pour recommander les vérités salutaires de la révélation par tous les arguments qui pouvaient toucher la raison ou la piété de l'humanité. L'équilibre exact des deux religions [chrétienne et païenne] ne dura qu'un moment..... Les villes qui signalèrent un zèle marqué par la destruction volontaire de leurs temples [païens], furent distinguées par des privilèges municipaux et récompensées par des dons populaires..... Le salut des gens du peuple s'achetait facilement, s'il est vrai qu'en une année, douze mille hommes ont été baptisés à Rome, sans compter un nombre proportionnel de femmes et d'enfants, et qu'un vêtement blanc avec vingt pièces d'or avait été promis par l'empereur à chaque converti". C'était "une loi de Constantin, qui donnait la liberté à tous les esclaves qui embrassaient le christianisme" - Gibbon's Rome, Vol. 2, pp. 273, 274 (Milman Edition).
Dès que Satan fit en sorte que ses agents cessèrent d'opprimer les chrétiens, et qu'ils commencèrent à fraterniser avec eux, il les séduisit en leur faisant croire qu'il était leur ami. Ainsi soulagés de sa persécution, ils s'endormaient spirituellement ; et pendant qu'ils dormaient, il semait l'ivraie.
En effet, il a fait complètement volte-face et obligea même les païens à se joindre à l'Église, en lançant et de « sa bouche, le serpent lança de l'eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l'entraîner par le fleuve. ". Apocalypse 12:15. De la persécution de ceux qui voulaient s'unir à l'Église, il passa à la persécution de ceux qui ne voulaient pas s'unir, à elle afin qu'elle soit inondée de païens non convertis et ainsi "emportée par le fleuve déluge." Apocalypse 12:15.
Pour maintenir la multitude dans l'obscurité à l'époque des réformateurs, il a mis le grappin sur les masses puis a ouvert grand son extincteur contre la lumière brûlante et perdait le terrain, , il lui a envoyé « des prédicateurs endormis prêchant à un peuple endormi" –Testimonies, Vol. 2, p. 337.
Depuis lors, il n'a cessé de poursuivre cette voie couronnée de succès, si bien que l'église d'aujourd'hui est presque étouffée par l'ivraie. Elle est, pour ainsi dire, infiltrée par une cinquième colonne.
« Cette nuit-là, j'ai rêvé", dit la servante du Seigneur dans une vue remarquable de cette condition-là, "que j'étais à Battle Creek, regardant par la vitre latérale de la porte, et j'ai vu une compagnie marchant vers la maison, deux par deux. Ils avaient l'air sévère et déterminés. Je les connaissais bien, et je me suis retourné pour ouvrir la porte du salon afin de les recevoir, mais j'ai pensé que je devais regarder à nouveau. La scène avait changé. La compagnie avait maintenant l'apparence d'une procession catholique. L'un d'eux portait dans sa main une croix, un autre un roseau. Et tandis qu'ils approchaient, celui qui portait le roseau faisait un cercle autour de la maison en disant trois fois : "Cette maison est proscrite ".
« Les biens doivent être confisqués. Ils ont parlé contre notre ordre saint. La terreur s'empara de moi, je courus à travers la maison, sortis par la porte nord, et me retrouvai au milieu d'une compagnie, dont je connaissais certains, mais je n'osais pas leur dire un mot de peur d'être trahie. J'ai essayé de trouver un endroit retiré où je pourrais pleurer et prier sans rencontrer des yeux avides et inquisiteurs où que je me tourne. Je me répétais souvent : "Si seulement je pouvais comprendre cela ! Si on me disait ce que j'ai dit ou ce que j'ai fait !
"Je pleurai et priai beaucoup en voyant nos biens confisqués. J'ai essayé de lire de la sympathie ou de la pitié en ma faveur dans les regards de ceux qui m'entouraient, et j'e fixai les visages de plusieurs personnes dont je pensais qu'elles me parleraient et me réconforteraient si elles ne craignaient pas d'être observées par les autres. Je tentai une fois d'échapper à la foule, mais voyant que j'étais surveillée, je cachai caché mes intentions. Je me mis à pleurer à haute voix et je m’exclamai : "Si seulement on me disait ce que j'ai fait ou ce que j'ai dit ! Mon mari, qui dormait dans un lit de la même pièce, m'a entendue pleurer à haute voix et m'a réveillée. Mon oreiller était mouillé de larmes, et une triste dépression d'esprit s'emparait de moi."-- Testimonies, Vol. 1, p. 578
La promesse, cependant, c’est que le fleuve d’'ivraie n'y restera que jusqu'à la moisson, le moment naturel de leur séparation - la fin du monde.
Tant que Satan pourra mener à bien cette œuvre subversive visant à inonder l'église, il ne bougera pas le petit doigt pour persécuter quiconque se joindrait à elle, de peur de contrecarrer ainsi son dessein diabolique de la cribler de ses agents-- le fleuve, l'ivraie. Pour assurer le succès de cette œuvre insidieuse, il rejette ceux qui osent vivre une vie chrétienne cohérente parmi l'ivraie, tandis qu'il se promène avec son extincteur allumé, essayant d'éteindre toute étincelle de lumière.
Mais finalement, comme le révèle la prophétie, les tables seront renversées , et la longue controverse se terminera lorsque le Seigneur chassera et détruira (Apocalypse 12:16) les agents de Satan, le " fleuve " (l'ivraie, les mauvais poissons), puis illuminera la terre de la gloire de Son ange (Apocalypse 18:1) !
Comme nous devrions être reconnaissants que le Seigneur nous nourrisse de "nourriture en temps convenable " ! Alors que les gens s'entretuent par millions pour se libérer du joug d'une autre nation, Moïse a libéré l'ancien Israël sans faire de victimes. Nous devrions maintenant savoir que la foi déplace les montagnes, alors que le doute ruine les nations. Nous ne devrions plus être des insensés et avoir le cœur lent pour croire tout ce qu’on écrit les prophètes (Lu. 24:25) "Croire" était la devise de Jésus, et elle devrait être aussi la nôtre. Aucun de ceux qui doutent n'entrera jamais dans Son royaume.
Ces choses sont écrites "afin que vous croyiez...." Jean 20:31.
a qu'une seule conclusion raisonnable à laquelle vous puissiez arriver, et c'est d'accepter de tout cœur et de vous conformer à tout ce qu’ont écrit les prophètes. Ne laissez personne détourner votre attention de cette Vérité.